| | | |  | | Carnet de santé | La médecine qui vous concerne
| | | | Aujourd'hui Bientôt des minirobots dans le cerveau ● Trop de psychotropes chez les enfants ● Les dernières infos autour du Covid-19 ● Comment surveiller son hypertension ● Et bien plus | | | 14 mars 2023 | | Les minirobots de l'espoir | | Se faire opérer par un robot ? Aujourd'hui, cette idée renvoie surtout à des bras robotisés qu'un chirurgien manœuvre afin de gagner en précision. Demain, cela pourrait se concrétiser par des minirobots, de la taille d'un bonbon Arlequin dans l'intestin ou d'un grain de riz dans le cerveau. Une fois présents dans l'organisme, ils pourraient se balader sous le contrôle d'un médecin, prendre des images, et surtout déposer un traitement voire réparer une lésion par eux-mêmes. Une telle révolution « n'est pas pour demain, mais peut-être pour après-demain », temporise en souriant Bertrand Duplat, cofondateur de Robeauté. | | Les promesses médicales sont énormes | Cette société nichée au cœur de Paris développe, depuis 2016, une sorte de mini asticot pouvant se balader dans le cortex en écartant la masse cérébrale. Les promesses médicales sont énormes : soigner les cancers, la maladie de Parkinson, les maladies neurodégénératives, etc.
Directeur de PariSanté Campus, Antoine Tesnière s'enthousiasme de « deux grandes avancées ces prochaines années : la miniaturisation, permettant d'avoir des objets de plus en plus petits pouvant aller dans le corps humain et l'intelligence artificielle ». « L'innovation va à une vitesse folle !», lâche-t-il. Trop rapide ? Charge aux autorités de réglementation de trancher, le moment venu. |  | Par Nicolas Berrod
Journaliste santé au Parisien | | | | | L'innovation |  | | Cet appareil de la taille d'un grain de riz pourrait bientôt soigner notre cerveau | ● Un minirobot capable de se balader dans la boîte crânienne. À Paris, la société Robeauté a débuté en décembre les essais précliniques de son appareil qui pourra se déplacer dans le cerveau lors d'une opération, sous le contrôle d'un neurochirurgien. Une fois l'endroit voulu atteint, le robot pourrait délivrer un produit thérapeutique ou implanter une électrode.
💬 « L'une des révolutions à venir. » Pour Éric Vibert, chirurgien au centre hépato-biliaire de l'hôpital Paul-Brousse à Paris, les minirobots seront très utiles pour accéder à des zones qu'on ne peut pas atteindre facilement, notamment les voies biliaires et le pancréas. Lire l'interview.
● Depuis vingt ans, on utilise des vidéocapsules. Ces mini-boîtiers à avaler se déplacent au gré des contractions du tube digestif et filment tout au long de leur parcours grâce à la caméra intégrée. Ils sont déjà très performants et le seront sans doute encore plus grâce aux minirobots et à l'intelligence artificielle. Explications. | | | | Les articles à ne pas manquer | | LE RAPPORT CHOC | Des dizaines de milliers d'enfants sous psychotropes. Le Haut Conseil de la famille s'alarme de la surmédication des enfants de 6 à 17 ans victimes d'épisodes dépressifs ou de troubles de l'humeur. « Les chiffres ont doublé entre 2020 et 2021. » Les parents d'Ava, 15 ans, comme ceux d'Augustin, 12 ans, sont désemparés, et dénoncent la « camisole chimique » qui soulage (un peu) mais ne soigne pas, selon eux.
TRAITEMENT | Les promesses de l'immunothérapie. L'immunothérapie se développe de plus en plus dans le traitement des cancers. Son principe est d'injecter des anticorps qui vont stimuler nos lymphocytes T et leur permettre de détecter les cellules cancéreuses et de s'y attaquer. C'est ce traitement que Florent Pagny est revenu suivre à Paris. « C'est beaucoup plus supportable que la chimio », témoigne un patient. Cette technique pourrait agir contre bon nombre d'autres maladies, comme Alzheimer.
PRÉVENTION | Ces mères qui ont fait vacciner leur fils contre les papillomavirus. Cette vaccination, recommandée pour les filles âgées de 11 à 14 ans, est aussi souhaitable pour les garçons. Certains parents précurseurs ont déjà fait vacciner leurs fils, malgré les moqueries. Témoignages.
Et aussi Le gourou du crudivorisme, mis en examen pour exercice illégal de la médecine ● Quand la Sécu aide les patients à trouver un médecin traitant ● Les petites maternités ne veulent pas fermer ● Des chiens renifleurs bientôt au service des Ehpad ? ● Pourquoi la loi Rist fait trembler les hôpitaux | | | | L'actu Covid |  | | ● Bruno Lina réagit à la piste d'une fuite d'un labo chinois. Pour le virologue, la piste relancée par le FBI d'une fuite accidentelle d'un laboratoire de Wuhan, qui serait à l'origine de l'épidémie de Covid-19, n'est pas la plus vraisemblable. « Nous ne disposons pas d'éléments nouveaux qui permettraient de rouvrir ce dossier. » L'hypothèse la plus probable, selon lui, est que le SARS-CoV-2 viendrait d'un réservoir animal.
● Doit-on lever les vaccinations obligatoires des soignants ? La Haute Autorité de santé (HAS) a lancé une consultation et ouvert la porte à une levée de l'obligation vaccinale des soignants contre le Covid-19 mais aussi contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Pour les principales sociétés savantes médicales, pas question de lâcher du lest sur l'immunisation.
● Diane, 29 ans, se bat contre un Covid long. Contaminée fin 2020, cette jeune femme a dû faire face dans les semaines qui ont suivi à des épisodes d'extrême fatigue inexpliqués. Elle raconte son histoire dans notre podcast Code source. Écoutez, ici.
Et aussi Ces antivax devenus climatosceptiques ● La Suède, plus faible excès de mortalité en Europe | | | | | | La semaine épidémique en chiffres | 🦠 5 344 cas de Covid quotidiens* 🚑 336 patients admis chaque jour* à l'hôpital ⚫ 165 213 décés rencensés depuis 2020.
* Moyenne sur les 7 derniers jours
| | | | Vie quotidienne |  | | ● Comment mieux surveiller l'hypertension artérielle. En prenant soi-même sa tension, il est possible de réduire le risque des deux principales complications de l'hypertension, l'accident vasculaire cérébral et l'insuffisance cardiaque. L'auto-mesure est même plus précise que lorsque le médecin s'en charge. À partir d'un certain seuil, des médicaments seront nécessaires. Un large panel de traitements est disponible.
● On parle enfin d'endométriose au travail. Cette affection gynécologique inflammatoire et chronique, qui touche une femme sur dix, est de mieux en mieux connue. 53 % des actifs estiment que les entreprises doivent aider leurs collègues souffrant de cette pathologie. Pour l'instant, la plupart posent des RTT et des congés afin de préserver leur poste. | | | | 👋 À la semaine prochaine ! | | | Merci d'avoir lu « Carnet de santé ». On se retrouve mardi prochain pour une nouvelle édition. D'ici là, portez-vous bien ! | | | |  | | 100% Numérique |  | Le journal numérique dès 22h30 la veille de sa parution | | | | | Une expérience de lecture illimitée, y compris les articles réservés aux abonnés, et SANS publicité | | | | | L'accès à tout le contenu de l'application Le Parisien | | | | | | | 📬 Lisez nos autres newsletters ! | | | Si vous appréciez lire cette newsletter, il y a de fortes chances que vous aimiez aussi celles-ci : | | | | | | | Le mardi et le vendredi à 14 heures | | Ça me rapporte | | Argent, conso, travail… Recevez l'essentiel de l'actualité de votre pouvoir d'achat dans votre boîte mail | | Voir la newsletter | | | | | Le Parisien, 10 bld de Grenelle, 75015 Paris
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