| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
| | | | 17 mars 2022 | Bonjour à tous. À la Une de notre newsletter ce jeudi, la question de l'autonomie de la Corse remise sur la table, la poursuite des hostilités en Ukraine, l'optimisme du gouvernement sur le front du Covid, le retour soudain de la grippe saisonnière et la lauréate du grand prix du festival de BD d'Angoulême. Bonne journée à tous et bonne lecture ! | Cette édition a été préparée par Claire Hache, journaliste au Parisien | | | On en parle | | | ● Le piège corse. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin est arrivé hier sur l'île de Beauté, sous tension depuis deux semaines après la tentative d'assassinat sur Yvan Colonna. Mais ses propos sur l'«autonomie» de l'île ont suscité une vague de réactions dans l'opposition. Voilà une crise dont se serait bien passé le candidat Macron - d'autant que le FLNC a même menacé de reprendre les armes.
● L'Ukraine, pas un territoire neutre. Pour mettre fin à l'invasion, la Russie a évoqué la possibilité d'une neutralité de l'Ukraine sur le modèle suédois ou autrichien. Une éventualité rejetée par Kiev, qui dénonce des «contradictions profondes» dans les pourparlers. Le président Volodymyr Zelensky, ovationné hier par le Congrès américain lors d'une visioconférence, a une nouvelle fois demandé une zone d'exclusion aérienne au-dessus de son pays. Il a obtenu un milliard de dollars d'armement supplémentaire.
● Castex annonce de nouvelles aides. Transport, pêche, BTP, agriculture... Le Premier ministre a annoncé hier une série de mesures économiques pour les différents secteurs touchés par la guerre en Ukraine. Par ailleurs, l'aide de 15 centimes au carburant sera étendue au gaz naturel véhicule et au GPL, a-t-il aussi annoncé.
● Covid : le gouvernement optimiste. Le ministre de la Santé a défendu la levée du masque obligatoire et du passe vaccinal, estimant qu'il n'y avait «pas de risque de saturation des hôpitaux». Les projections sur lesquelles il s'appuie pourraient être un peu trop optimistes, prévient l'Institut Pasteur.
● La grippe s'installe. Tous les indicateurs de l'épidémie de grippe ont augmenté la semaine dernière, sans doute en raison de la fin des vacances et du relâchement des mesures liées au Covid. On fait le point.
● «Le mystère Jubillar». Depuis décembre 2020, la disparition de Delphine Jubillar à Cagnac-les-Mines (Tarn) constitue une énigme criminelle à rebondissements. Un livre, «Le mystère Jubillar», sonde les méandres de l'enquête mais dévoile une vision inédite d'un fait divers et surtout de ses acteurs, dont le principal, Cédric, mari de la victime et suspect n°1. | | | | 🗞 Votre journal en avant-première ! Chers lecteurs, vous pouvez désormais consulter votre quotidien préféré la veille de sa parution en kiosque. Dès 21h30, retrouvez notre première édition sur leparisien.fr et nos applications. | | | | | «On ne négocie pas avec un revolver sur la tempe» | Jean-Yves Le Drian Le ministre des Affaires étrangères a répondu à nos questions sur la guerre en Ukraine. | | | | | | 1 minute pour comprendre | | L'Ukraine «nazie» ? Pourquoi la propagande de Poutine est «un non-sens complet» | De quoi parle-t-on ? Pour justifier l'invasion russe en Ukraine, Vladimir Poutine affirme qu'il faut « dénazifier » le pays. Un leitmotiv qui n'a rien de nouveau, la propagande du Kremlin l'utilisant déjà en 2014, lors de la crise de Crimée. Mais aujourd'hui, comme il y a huit ans, ce discours officiel « est un non-sens complet », souligne la politologue Alexandra Goujon.
Quel est le poids de l'extrême droite en Ukraine ? Il demeure très minoritaire. Si le parti nationaliste Svoboda a remporté 10 % des suffrages aux législatives de 2012, il ne joue plus vraiment de rôle aujourd'hui. Aux législatives et à la présidentielle de 2019, alors que toute l'extrême droite s'était unie autour d'une même candidature, elle n'a obtenu que 2% des voix, même pas de quoi être représentée au Parlement.
D'où vient l'obsession de la propagande russe d'une Ukraine « nazie » ? L'argument du Kremlin s'est notamment construit sur la surmédiatisation de groupes néonazis observés au moment de la révolution de Maïdan en février 2014, puis lors de la guerre du Donbass la même année. Des groupes, là encore, très minoritaires. La propagande russe tente aussi de s'appuyer sur l'héroïsation dans les années 2000 de figures controversées de l'indépendance de l'Ukraine, notamment celle de Stepan Bandera, dirigeant d'une organisation nationaliste qui a collaboré avec l'Allemagne nazie. | | | | | Merci d'avoir lu cette newsletter, n'oubliez de fêter (avec modération) la Saint Patrick, et rendez-vous demain, à 7h30. | | | | | 100% Numérique | | Le journal numérique dès 21h30 la veille de sa parution | | | | Une expérience de lecture illimitée, y compris les articles réservés aux abonnés, et SANS publicité | | | | L'accès à tout le contenu de l'application Le Parisien | | | | | 📬 Lisez nos autres newsletters ! | | Si vous appréciez lire cette newsletter, il y a de fortes chances que vous aimiez aussi celles-ci : | | | | | Le Parisien, 10 bld de Grenelle, 75015 Paris contact@leparisien.fr | Dans le cadre de la gestion de notre prospection commerciale, Le Parisien traite certaines de vos données personnelles dans le cadre de l'exécution d'un contrat ou de votre consentement. Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de protection de vos données personnelles : Politique de confidentialité | Se désabonner de cette newsletter | | | | | |
No comments:
Post a Comment