| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
| | | | | Bonjour à tous. A la Une de votre newsletter ce mardi, le rôle prépondérant que va jouer la télévision dans la campagne présidentielle. Au programme également, les pistes du gouvernement face à la flambée des prix de l'essence, le mystère Jean-Jacques Savin, la crise ukrainienne et notre interview de Michel Polnareff. Bonne lecture et bonne journée. | | | | Cette édition a été préparée par Iris Péron, journaliste au Parisien | | On en parle | | | ● La télé, enjeu de campagne. Même si le gouvernement laisse entrevoir une sortie de crise sanitaire, le petit écran jouera un rôle prépondérant dans la course à l'Élysée. Une inconnue demeure : y aura-t-il un débat avant le premier tour ? ● Oui.sncf devient SNCF Connect. Depuis cette nuit, Oui SNCF n'existe plus. Le site et l'appli SNCF Connect prennent le relais. Pour la première fois, la réservation de billets et l'information voyageurs sont réunis au même endroit. Nous avons pu assister aux derniers réglages et tester l'appli.
● CBD : l'interdiction suspendue. Le Conseil d'État a suspendu hier soir l'interdiction de la vente de feuilles et de fleurs de CBD, une décision qui intervient alors que le gouvernement venait d'interdire par arrêté le commerce et la consommation de la fleur de chanvre.
● CAN : huit morts devant un stade au Cameroun. Hier, une bousculade a fait au moins huit morts, dont un enfant et une cinquantaine de blessés devant un stade de Yaoundé, avant un match de Coupe d'Afrique des nations entre le Cameroun et les Comores. Un bébé aurait également été piétiné par la foule, toujours à l'extérieur du stade.
● Qu'est-il arrivé à Jean-Jacques Savin? Le Girondin âgé de 75 ans est porté disparu au large du Portugal depuis vendredi. Son canot a été repêché mais pas son corps. Le point sur les recherches et sa disparition. ● Féminicide de Douai : la police dans le viseur. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, vient d'ordonner l'ouverture d'une mission d'inspection pour faire la lumière sur des possibles manquements policiers lors du meurtre d'Aurélie Langelin, en mai 2021, dans le Nord.
| | | A suivre aujourd'hui | | ● Macron à Berlin. Il l'avait reçu à l'Elysée il y a six semaines : Emmanuel Macron se rendra cet après-midi à Berlin, à l'invitation du nouveau chancelier d'Allemagne, Olaf Scholz. Cette rencontre devrait être l'occasion d'évoquer la crise ukrainienne, et notamment l'attitude à adopter face à la Russie, une question sur laquelle Berlin semble beaucoup tergiverser, au point d'agacer ses partenaires européens.
● Appel à la grève dans le secteur de l'énergie. Les salariés du secteur de l'énergie, y compris EDF, sont appelés aujourd'hui à se mettre en grève reconductible pour défendre leurs salaires. Un mouvement indépendant d'un autre appel commun lancé pour demain par les quatre principaux syndicats d'EDF, dénonçant les mesures du gouvernement pour limiter la hausse des prix de l'électricité en France, qu'ils jugent pénalisantes. | | | | «Un ancien président peut refaire de la politique et, c'est arrivé, être candidat à l'élection présidentielle» | François Hollande L'ex-chef de l'Etat, «pour l'instant pas candidat» a indiqué vouloir «prendre la parole bientôt». | | | | | | A l'étranger | | | 🇺🇦 Crise en Ukraine. La France conseille de reporter les voyages non essentiels en Ukraine, tandis que les États-Unis ont décidé de rappeler les familles de leurs diplomates, tant la situation «est imprévisible et peut se détériorer à tout moment». Sur le terrain diplomatique, l'Europe avance en ordre dispersé. Emmanuel Macron doit notamment s'entretenir avec Vladimir Poutine pour évoquer une «désescalade».
🇧🇫 Chaos au Burkina Faso. Le président Roch Marc Christian Kaboré, le chef du Parlement et plusieurs ministres se trouvent aux mains de soldats mutinés, qui ont pris le pouvoir et la parole à la télévision d'Etat hier soir. On fait le point sur ce putsch.
🇱🇧 Saad Hariri se retire de la vie politique. L'ex-Premier ministre libanais, propulsé sur la scène politique après l'assassinat de son père Rafic Hariri, a annoncé son retrait lors d'un bref discours. «Il n'existe aucune opportunité positive au Liban (en raison) de l'influence iranienne sur le pays, du désordre sur la scène internationale, des divisions internes, du confessionnalisme et du délitement de l'État», a-t-il jugé. | | | 1 minute pour comprendre | | L'éruption d'une rare intensité aux Tonga | Que s'est-il passé ? Le 15 janvier, un volcan sous-marin situé dans les îles Tonga a explosé très violemment. Les images satellites ont montré un panache de cendres immense, grand comme la moitié de la France, propulsé jusqu'au milieu de la stratosphère, à environ 35 km d'altitude. La puissance de l'explosion a dépassé de plusieurs centaines de fois celle de la bombe d'Hiroshima. Elle a provoqué un tsunami et anéanti l'île volcanique. L'onde de choc a été telle qu'une série d'ondulations inhabituelles a été détectée dans l'atmosphère, laissant les scientifiques perplexes.
Pourquoi l'explosion a-t-elle été si forte ? Les experts estiment que l'intensité de l'explosion serait en partie liée à l'emplacement de la bouche éruptive, moins de 200 m sous l'océan : lorsque la lave rencontre l'eau de mer, de la vapeur d'eau est créée et celle-ci ajoute du gaz à l'éruption, contribuant à amplifier son explosivité. Si la bouche éruptive avait été située à une profondeur plus importante, la pression de l'eau aurait en revanche pu être suffisante pour empêcher le gaz de sortir.
Quelles sont les conséquences sur le climat ? L'éruption a été comparée à celle du Pinatubo, survenue en 1991 aux Philippines, l'une des plus importantes du XXe siècle. L'immense panache avait alors craché dans la stratosphère une masse de gaz si importante que le climat global de la Terre en avait été affecté pendant plusieurs années. Un bouleversement similaire ne devrait toutefois pas se produire dans le cas du volcan des Tonga, l'éruption ayant duré seulement 8 minutes, contre plusieurs semaines en 1991. Localement, en revanche, les conséquences sont désastreuses. Une couche de cendres toxiques a recouvert le royaume insulaire, empoisonnant l'eau potable, détruisant les cultures agricoles et au moins deux villages. | | | | | Merci d'avoir lu cette newsletter. N'oubliez pas de fêter les Paul et rendez-vous demain, à 7h30 ! | | | | | 100% Numérique | | Le journal numérique dès 6 heures | | | | Une expérience de lecture illimitée, y compris les articles réservés aux abonnés, et SANS publicité | | | | L'accès à tout le contenu de l'application Le Parisien | | | | | 📬 Lisez nos autres newsletters ! | | Si vous appréciez lire cette newsletter, il y a de fortes chances que vous aimiez aussi celles-ci : | | | | | Le Parisien, 10 bld de Grenelle, 75015 Paris contact@leparisien.fr | Dans le cadre de la gestion de notre prospection commerciale, Le Parisien traite certaines de vos données personnelles dans le cadre de l'exécution d'un contrat ou de votre consentement. Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de protection de vos données personnelles : Politique de confidentialité | Se désabonner de cette newsletter | | | | | |
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