| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
| | | | | Bonjour à tous. A la Une de votre newsletter ce mardi, la suspension surprise, cette nuit, de l'examen du projet de loi sur le passe vaccinal à l'Assemblée. Au programme également, l'optimisme prudent autour du variant Omicron qui, s'il provoque un nombre de cas record, pourrait refluer rapidement et surtout porter en lui la promesse de l'immunité collective. On vous parle aussi de la mort d'Igor Bogdanov six jours après son frère jumeau, du féminicide de Mérignac, de la victoire du PSG en Coupe de France et de la présidentielle de Laurent Gerra. Bonne lecture, et bonne journée ! | | | | Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, journaliste au Parisien | | On en parle | | | ● Passe vaccinal : suspension surprise à l'Assemblée. Coup de théâtre cette nuit : une majorité de députés a refusé la poursuite des débats autour du projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Il revient désormais à la conférence des présidents de groupes parlementaires d'inscrire la suite de l'examen du texte à l'agenda de l'Assemblée. Toujours est-il que ce coup d'arrêt devrait faire dérailler le calendrier d'adoption définitif du texte par le parlement, après une journée marquée par une ambiance électrique dans l'hémicycle.
● Omicron, une chance ? Malgré une explosion des contaminations sans précédent, ce variant pourrait refluer assez rapidement et porterait en lui la promesse de l'immunité collective. Si l'exécutif reste sur le qui-vive, l'exemple du Royaume-Uni, où le variant a provoqué peu de formes graves, tend vers un optimisme prudent.
● Igor Bogdanov est lui aussi décédé. Six jours après son frère jumeau Grichka, l'ancien animateur Igor Bogdanov est décédé hier à l'âge de 72 ans. Lui et son frère avaient été hospitalisés en décembre en réanimation à l'hôpital Georges-Pompidou, à Paris, après avoir contracté le Covid-19. Deux destins liés jusqu'au bout.
● De nouvelles aides pour les entreprises. Pour compenser les pertes de chiffre d'affaires liées à la 5e vague de Covid-19 et aux nouvelles restrictions sanitaires, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a annoncé hier un assouplissement des conditions d'indemnisation du chômage partiel et l'abaissement du seuil de prise en charge par l'Etat des coûts fixes. Explications.
● Une nouvelle affaire visant Jean-Marc Morandini. L'animateur, déjà renvoyé en correctionnelle pour «corruption de mineurs», sera aussi jugé pour «harcèlement sexuel» et «travail dissimulé», cette fois-ci pour des faits concernant la websérie érotique «Les Faucons», qu'il produisait.
● Vannes-PSG. Paris s'est imposé hier soir contre le vaillant Petit Poucet breton, qui a résisté jusqu'à ce que Kylian Mbappé frappe par trois fois, et se qualifie pour les 8es de finale de la Coupe de France.
| | | | «La pression sur nos hôpitaux va être considérable au cours des deux prochaines semaines» | Boris Johnson, le Premier ministre britannique qui faisait hier le point sur la situation sanitaire outre-Manche à cause du variant Omicron | | | | | | 1 minute pour comprendre | | La folle inflation en Turquie | L'info. L'inflation, sept fois supérieure à l'objectif initial du gouvernement turc, atteint des sommets : en décembre, elle a augmenté de 36,08% sur un an. Cette inflation folle, que le pays n'avait pas connue depuis septembre 2002, découle d'un effondrement de la monnaie. Depuis le début de l'année 2021, la livre turque a perdu près de la moitié (45%) de sa valeur face au dollar. Si bien que des millions de Turcs peinent désormais à se loger et à se nourrir, même au sein de la classe moyenne.
Comment en est-on arrivé là ? Totalement dépendante de l'extérieur pour s'approvisionner en gaz et en pétrole, la Turquie subit de plein fouet la hausse du cours des hydrocarbures. Son instabilité politique, depuis la tentative de coup d'Etat en 2016, ne rassure pas les investisseurs étrangers. Ces fragilités structurelles sont amplifiées par la stratégie hasardeuse du président Recep Erdogan consistant à abaisser les taux d'intérêt, au lieu de les augmenter pour réguler l'inflation. Si les exportations en bénéficient, les Turcs, eux, pâtissent du coût des produits importés.
Quelles solutions ? Il faudra, à un moment, que le président turc accepte de relever les taux d'intérêt. L'enjeu est surtout de redonner confiance, aux Turcs comme aux investisseurs. La classe moyenne, pourtant la base électorale de Recep Erdogan, se détache peu à peu de lui. Cela le mettra en difficulté lors de la prochaine élection présidentielle, dans 18 mois. Et tant qu'il poursuivra sa politique liberticide, les investisseurs ne relanceront pas la machine économique turque. | | | | | Merci d'avoir lu cette newsletter. N'oubliez pas de fêter les Angèle autour de vous, et rendez-vous demain, à 7h30 ! | | | | | 100% Numérique | | Le journal numérique dès 6 heures | | | | Une expérience de lecture illimitée, y compris les articles réservés aux abonnés, et SANS publicité | | | | L'accès à tout le contenu de l'application Le Parisien | | | | | 📬 Lisez nos autres newsletters ! | | Si vous appréciez lire cette newsletter, il y a de fortes chances que vous aimiez aussi celles-ci : | | | | | Le Parisien, 10 bld de Grenelle, 75015 Paris contact@leparisien.fr | Dans le cadre de la gestion de notre prospection commerciale, Le Parisien traite certaines de vos données personnelles dans le cadre de l'exécution d'un contrat ou de votre consentement. Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de protection de vos données personnelles : Politique de confidentialité | Se désabonner de cette newsletter | | | | | |
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