| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
| | | | | Bonjour à tous. A la Une de votre newsletter ce samedi, notre série de reportages en Afghanistan, sous la coupe des talibans depuis six mois. Au programme également, les aménagements du baccalauréat, l'impact du masque à l'école, la crise ukrainienne, la disparition des cafés à Paris et la déception pour les handballeurs français. Bonne lecture et bon week-end ! | | | | Cette édition a été préparée par Claire Hache, journaliste au Parisien | | On en parle | | | ● La vie à Kaboul sous la coupe des talibans. Des bousculades pour obtenir un colis alimentaire, des tailleurs contraints de décapiter la tête de leurs mannequins, des barbiers au chômage technique, des adolescentes condamnées à l'école clandestine... Plongée dans la capitale afghane entre les mains des fondamentalistes.
● Le masque à l'école, un frein à l'apprentissage. Enseignants, pédiatres, orthophonistes... Tous le disent : obligatoire à l'école depuis fin 2020, le masque génère des troubles, surtout chez les plus petits et ceux déjà en difficulté au niveau du langage. Le gouvernement a ouvert la voie à un allègement des règles après les vacances de février. ● Le bac 2022 aménagé. Les épreuves de spécialité ont été décalées à mi-mai, a annoncé le ministère de l'Education hier, pour faire face aux perturbations liées aux contraintes sanitaires. On fait le point sur ce report, réclamé notamment par les syndicats enseignants.
● Crise en Ukraine : Macron joue les intermédiaires. Hier, le chef de l'Etat français s'est entretenu au téléphone, à quelques heures d'intervalle, avec le président russe puis son homologue ukrainien. Avec une mission cruciale : enclencher la désescalade entre la Russie et l'Occident sur la situation en Ukraine.
● Enfant mort en Seine-et-Marne : la mère interpellée. Signalée disparue depuis mercredi soir, la mère du garçon de 10 ans retrouvé mort jeudi, poignardé, dans une benne à gravats à Ferrières-en-Brie, a été interpellée à Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne. Elle s'était réfugiée chez sa sœur.
● Nouvelle fugue d'un hôpital psychiatrique à Toulouse. Un patient a réussi à échapper hier à la vigilance du personnel soignant du centre hospitalier Gérard-Marchant. Il est activement recherché. C'est la quatrième fugue de patient à Toulouse en dix jours.
● Une femme retrouvée morte à Paris. Le corps de la victime a été découvert à son domicile, dans le 19e arrondissement. Son compagnon, policier, est activement recherché. Cet homme né en 1992, barbu et au crâne dégarni, circulerait à bord d'une Peugeot 208 de couleur blanche. Il pourrait être muni de son arme de service. | | | A suivre | | Les antivax dans la rue. Une nouvelle journée de mobilisation des anti-passe est prévue en France, mais les regards seront également tournés ce samedi vers... Ottawa, au Canada. Des milliers de camionneurs, dénonçant l'obligation vaccinale ont prévu de s'y rassembler aujourd'hui, provoquant l'inquiétude des autorités.
A gauche, ça discute. Alors que le vote pour la primaire populaire est ouvert depuis jeudi et se clôt demain, plusieurs socialistes, dont Jean-Christophe Cambadélis, se réunissent aujourd'hui à Saint-Ouen, non pas pour interférer sur la présidentielle mais pour commencer un travail de réflexion pour la suite.
Yves Saint Laurent à l'honneur de six expositions ! Pour fêter le 60e anniversaire de l'acte de naissance de sa maison de couture, le Centre Pompidou, le musée Picasso, le Louvre, le Musée d'art moderne de la Ville de Paris, le musée d'Orsay et le musée Yves Saint Laurent s'associent pour un hommage unique. Suivez le guide. | | | | «C'est brutal, violent, c'est difficile pour moi» | Marine Le Pen, la candidate du RN à la présidentielle, réagissant aux propos de sa nièce Marion Maréchal, qui refuse de la soutenir | | | | | | 1 minute pour comprendre | | Variant Omicron, sous-lignage BA.2... le point sur le risque de réinfection | Les faits. Omicron résiste en partie à la protection conférée par une précédente infection ou par la vaccination. Autrement dit, le risque de réinfection est plus élevé qu'avec les variants précédents.
Peut-on attraper deux fois Omicron ? Un sous-lignage du variant d'Omicron, BA.2, circule à bas bruit en France, mais il est déjà majoritaire au Danemark. Et il n'est pas exclu qu'une personne contaminée une première fois par Omicron le soit de nouveau, quelques semaines plus tard, par son «petit frère» BA.2, d'après Olivier Véran. «C'est un risque que l'on considère, en partie pour comprendre pourquoi il y a cette remontée des cas quotidiens au Danemark. Mais il faudra du temps pour avoir des données», tempère Étienne Simon-Loriere, de l'Institut Pasteur.
Comment sont comptées les réinfections ? En France, la règle est la même depuis plus d'un an. Si une personne a été positive à deux reprises en 60 jours, elle n'est comptabilisée qu'une seule fois. En revanche, si elle l'a été à deux mois d'intervalle minimum, elle apparaît deux fois dans le décompte des cas. Mais impossible de savoir, pour l'instant, quelle est la part de réinfectés parmi les cas positifs. | | | | A l'étranger | | | 🇬🇧 «Partygate» : la police britannique provoque l'indignation. Le rapport administratif sur le scandale des fêtes à Downing Street pendant les confinements tarde à être publié. Coup de théâtre hier : la police britannique a demandé que ce rapport soit expurgé d'éléments clés. Immédiatement, les partis de l'opposition ont exigé sa publication, dans son intégralité et sans censure.
🇬🇧 Une nouvelle polémique pour BoJo. Boris Johnson a-t-il facilité l'évacuation en août 2021 de chiens et chats de Kaboul alors que des milliers d'Afghans tentaient de fuir le pays pris par les talibans ? C'est ce que soupçonne la commission des Affaires étrangères de Westminster, qui enquête sur le retrait des forces britanniques du pays, dans un mail, diffusé par la presse.
🇲🇱 Au Mali, le statu quo impossible. La France et l'Europe ne peuvent pas «rester» comme cela au Mali, a jugé hier Jean-Yves le Drian, alors que les tensions se font croissantes entre les armées occidentales et la junte au pouvoir, associée aux mercenaires du groupe Wagner. Sous-entendu : le dispositif français antidjihadistes au Sahel pourrait être de nouveau réduit.
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