| | | L'essentiel du matin |
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| Bonjour à tous. A la une de votre newsletter ce vendredi, une décision forte, symbolique, prise par le chef de l'Etat : la fin de l'ENA. Egalement au programme, l'histoire d'Amandine, première enfant en France à tester un nouveau traitement contre le nanisme, notre enquête sur un recruteur pervers, le portrait de Pierre-Jean Chalençon, le collectionneur au coeur de la polémique des dîners clandestins, les suites de la performance XXL de Mbappé face au Bayern et une interview de Béatrice Dalle. Bonne lecture, et bonne journée ! |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Déconnexion, manque de diversité... C'est ce qu'Emmanuel Macron reproche à l'ENA, dont il a annoncé la disparition hier. Même si lui-même en est issu, le chef de l'Etat la juge notamment trop peu représentative de la société et trop éloignée du terrain. On vous raconte comment cette décision a été prise, côté coulisses. ● Covid-19 : plus de 10 millions de premières injections de vaccins en France. «Nous sommes à une semaine d'avance (sur) l'objectif que j'avais fixé», s'est félicité le Premier ministre après la visite d'un centre de vaccination à Nogent-sur-Marne, à l'est de Paris.
● Covid-19 : la situation hospitalière est grave. Près de 8000 lits sont armés en réa, a précisé Gabriel Attal en évoquant une situation sanitaire «préoccupante» et même «extrêmement préoccupante» dans «certaines régions jusqu'ici un peu plus épargnées». Le porte-parole du gouvernement a toutefois ajouté que les mesures de freinage «semblent fonctionner».
● Régime de calamité agricole après l'épisode de gel. «Les pertes sont importantes» après l'épisode de gel survenu ces derniers jours, a indiqué Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture, qui va déployer le régime de calamité agricole. Les dégâts ne sont pas encore chiffrés mais la situation est «difficile et tout à fait exceptionnelle» dans beaucoup de régions pour «la viticulture, l'arboriculture, mais aussi les grandes cultures comme celles de la betterave, du colza», a détaillé le ministre.
● 2,7 millions de ventes en 2020 : ça roule pour le vélo ! Le chiffre d'affaires du secteur cycle et le nombre d'unités vendues sont en hausse. Un mouvement porté et accentué par le succès du vélo électrique.
● Le mystère Aurélie Vaquier. Au cœur de tous les soupçons, le compagnon de la jeune femme nie toute implication dans son décès. Au lendemain de la découverte d'un corps sous une dalle en béton du domicile du couple dans l'Hérault, le suspect a affirmé «ne pas comprendre ce qui a pu se passer», selon le procureur. Les frères d'Aurélie Vaquier évoquent quant à eux leur colère, mais surtout leur tristesse d'avoir perdu «la bienveillance incarnée».
● Affaire des dîners clandestins. Une perquisition a été menée au Palais Vivienne de Pierre-Jean Chalençon hier. Les policiers mènent une enquête à la suite de soupçons d'organisation de dîners clandestins par le médiatique collectionneur. | |
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A suivre | Macron visite l'usine Delpharm | Le président se rend ce matin dans l'usine du groupe Delpharm, qui a commencé mercredi, pour la toute première fois en France, à embouteiller les vaccins anti-Covid de Pfizer/BioNTech. Ce déplacement en Eure-et-Loir est l'occasion, selon l'Elysée, de «mettre en valeur le savoir-faire industriel français et de saluer la mobilisation exceptionnelle de l'entreprise, qui a bouleversé en quelques semaines ses processus de production afin de produire 24h/24h». Le site doit conditionner plusieurs dizaines de millions de doses d'ici la fin de l'année, destinées en priorité aux marchés français et européen. La société Recipharm doit, de son côté, commencer à mettre en flacon des vaccins Moderna en Indre-et-Loire. Fareva s'occupera, elle, du vaccin CureVac (pas encore approuvé dans l'Union européenne), tandis que Sanofi prêtera main-forte, à partir de cet été, à son concurrent Johnson & Johnson. | |
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1 minute pour comprendre... | | ... La chute artificielle du taux d'incidence | L'info. Le taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre de cas testés positifs au Covid-19 sur la semaine écoulée et rapporté à une population de 100 000 habitants, a fortement chuté d'un coup hier soir. Au niveau national, il est passé de 404 à 333 en un jour.
Comment l'expliquer ? Les dernières données datent de lundi, qui était aussi... jour férié. Ainsi, de nombreux sites de dépistage (pharmacies, laboratoires, etc.) étaient fermés, et donc beaucoup moins de tests positifs ont été recensés. Dans le calcul du taux d'incidence le plus récent, un lundi «biaisé» a donc remplacé un lundi «normal». L'écart pourrait se résorber en partie ces prochains jours, mais cela ne suffira pas. Et mécaniquement, jeudi prochain, c'est l'effet inverse qui se produira. Un lundi «normal» remplacera un lundi «biaisé», donc l'incidence grimpera fortement d'un coup. Ce phénomène n'a rien de nouveau, puisqu'on le constate à chaque jour férié ces derniers mois (le 11 novembre, Noël, Nouvel An).
Les autres indicateurs sont-ils impactés ? Oui. Les hospitalisations, les entrées quotidiennes en réanimation et les décès à l'hôpital sont décomptés par date de déclaration. Or, le week-end, des hôpitaux ne remplissent pas ou partiellement leurs données, avant un «rattrapage» le lundi. Là, les chiffres déclarés lundi de Pâques ont aussi été très bas. Les moyennes sur la semaine écoulée, calculées lundi soir, ont donc chuté d'un coup. Enfin, qui dit jour férié dit aussi très peu de vaccinations. Un peu plus de 66 000 piqûres ont été réalisés lundi, soit légèrement plus que la veille, mais cinq fois moins qu'un jour de semaine normal. | |
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| Merci d'avoir lu cette newsletter. On se retrouve demain, à 8h30. D'ici là, passez une excellente journée et n'oubliez pas de souhaiter une bonne fête aux Gauthier qui vous entourent. |
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