| | | L'essentiel du matin |
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| Bonjour à tous. A la une de votre newsletter ce mardi, les témoignages de patients dont les opérations ont été déprogrammées pour libérer des lits en soins critiques. Au programme également, le début de la vaccination au Stade de France, l'affaire des restaurants clandestins et le choc Bayern-PSG qui approche ! Bonne lecture et bonne journée. |
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Cette édition a été préparée par Claire Hache, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Les visages des déprogrammations. 40%, 80%... Les déprogrammations d'opérations, levier pour libérer des lits en soins critiques, ne sont pas que des statistiques : ce sont des vies impactées parfois dramatiquement. Celle de Carine qui ne peut bénéficier d'une reconstruction mammaire post-cancer. Celle de Marc aussi, dont l'hernie discale a dégénéré, faute de prise en charge. Et bien d'autres, que nous vous racontons.
● Restrictions : fin de la tolérance. Officiellement, depuis samedi soir, les commerces jugés non-essentiels ont baissé le rideau, les déplacements sont limités à 10 km, et ceux entre les régions ne sont autorisés que pour raisons impérieuses. De facto, cette dernière mesure ne sera appliquée strictement qu'à partir d'aujourd'hui, après un week-end pascal où les déplacements pour se mettre au vert ou emmener les enfants chez leurs grands-parents étaient tolérés.
● Météo : le retour du froid. Après le temps estival de la semaine passée, le froid revient. De l'air venu de l'Arctique est en train de gagner le pays, indique Météo France, avec un peu de neige en plaine localement.
● Du nouveau dans l'affaire Mouzin. Monique Olivier, ex-épouse de Michel Fourniret, a donné des informations inédites qui vont orienter les enquêteurs «vers un lieu qui va être fouillé dans les jours qui viennent».
● Régionales : un maintien... sous conditions. C'est une attente sans suspense. D'ici à la fin de cette semaine, les partis politiques et les associations d'élus doivent rendre leurs positions au Premier ministre sur la tenue des élections régionales et départementales. Les deux scrutins devraient bien se tenir les 13 et 20 juin. A l'exception du MoDem, les forces politiques sont opposées à un nouveau report. Mais tous réclament un encadrement sanitaire strict.
● Il faut sauver le soldat Air France. Un comité social et économique (CSE) central d'Air France est convoqué ce matin, au lendemain de la validation de l'accord trouvé entre l'Etat français et la Commission européenne. Selon cet accord, dénoncé par la CGT, le groupe abandonnerait plusieurs créneaux à l'aéroport d'Orly, en contrepartie d'une nouvelle aide financière de l'Etat. On vous explique tout.
● Poutine assure son maintien. Le président russe Vladimir Poutine, 68 ans, a signé hier la loi lui permettant de se présenter pour deux nouveaux mandats, ouvrant la voie à son maintien au Kremlin jusqu'en 2036. Pour rappel, il est aux commandes du pays depuis 2000.
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| «Les parents doivent être plus indulgents envers eux-mêmes» | Claude Halmos La psychanalyste donne quelques pistes aux parents pour mieux vivre cette nouvelle période de confinement | |
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1 minute pour comprendre... | | Les dîners clandestins et la polémique autour de Pierre-Jean Chalençon | L'info. Dans un reportage de M6 portant sur de luxueux dîners illégaux organisés dans la capitale, le collectionneur parisien Pierre-Jean Chalençon, identifié par des internautes alors qu'il s'exprimait anonymement, a assuré que des ministres avaient participé à de fastueux banquets, en pleine pandémie. Face à l'intense polémique suscitée dans le week-end par ses déclarations, notamment sous le hashtag #OnVeutLesNoms sur Twitter, Pierre-Jean Chalençon est revenu sur ses propos par la voix de son avocat. Entre-temps, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.
Sur quoi porte cette enquête ? Dimanche, le procureur Rémy Heitz a saisi la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire, dans le cadre « d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé ». « Elle aura pour objectif de vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants », précise le parquet. Ministre, ou non, tout convive identifié risque une amende de 135 euros. Les organisateurs, eux, encourent une peine d'un an de prison et 15 000 euros d'amende.
Quelle est la réaction de l'exécutif ? « Si des ministres ou des députés ont enfreint des règles, il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen », a asséné sur Europe 1 la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa. « Soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées », a également commenté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. A ce jour, aucune présence de membre du gouvernement à ces festivités n'a pu être avérée. | |
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Culture | | Françoise Hardy : «Travailler me maintient en vie» | L'artiste publie un livre passionnant dans lequel elle commente les 209 chansons qu'elle a écrites depuis « Tous les garçons et les filles » en 1962. Affaiblie et confinée chez elle, à Paris, la chanteuse a répondu à nos questions par écrit. | |
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| Merci d'avoir lu cette newsletter. On se retrouve demain, à 7h30. D'ici là, passez une excellente journée, et n'oubliez pas de souhaiter une bonne fête aux Marcelline et Célestin qui vous entourent. |
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