| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. A la Une ce mercredi matin, notre enquête dans le Tarn sur les traces de Delphine Jubillar, disparue mystérieusement il y a bientôt trois mois. Au programme également, la stratégie sanitaire du gouvernement, notre interview d'Elisabeth Borne, chargée de réformer l'assurance-chômage, et les derniers rebondissements dans la rocambolesque «affaire» du cluster du XV de France. Bonne lecture, et bonne journée. |
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Cette édition a été préparée par Sébastien Coca, chef de service adjoint au pôle News
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On en parle | | | ● Sur les traces de Delphine Jubillar. Alors que l'enquête sur la disparition il y a deux mois et demi de cette infirmière semble patiner, nous sommes retournés dans le Tarn, à la rencontre des proches du couple qu'elle formait avec Cédric, jusqu'à leur séparation enclenchée l'été dernier. Notre enquête sur les secrets de la famille Jubillar.
● Covid : comment tenir. Ce matin, un nouveau Conseil de défense doit examiner la situation sanitaire dans les vingt départements placés sous surveillance renforcée. Sous la houlette des préfets, les réunions de « concertation » se sont aussi enchaînées ces derniers jours. Au cœur des discussions : comment éviter un confinement le week-end dans ces zones. « On ne sait pas encore si on est à la veille d'une tempête ou si on va pouvoir tenir ainsi », résume un conseiller ministériel.
● La réforme de l'assurance-chômage lancée. L'exécutif vient de dévoiler ses arbitrages pour « adapter » la réforme de l'assurance-chômage à la crise. Cette dernière devrait entrer en vigueur le 1er juillet, au moins pour le nouveau mode de calcul controversé de l'indemnisation des demandeurs d'emploi. Déterminée à aller au bout, malgré l'opposition des syndicats, qu'elle réunissait hier une dernière fois, la ministre du Travail Elisabeth Borne répond à nos questions.
● Policiers brûlés à Viry-Châtillon : le procès en appel ouvert. Plus de quatre ans après les faits, le procès des treize jeunes, âgés de 19 à 25 ans, accusés d'avoir tenté de tuer quatre policiers à Viry-Châtillon (Essonne) le 8 octobre 2016, s'est ouvert hier devant la cour d'appel de Paris. On fait le point.
● Polémique chez Canal +. Selon nos informations, la direction de la chaîne a demandé aux journalistes, signataires d'une pétition de soutien à l'humoriste évincé Sébastien Thoen, de revenir formellement sur leur engagement. Ou de se considérer « partant ». La chaîne évoque une « incompréhension ».
● Attention aux pollens ! L'hiver n'est pas encore terminé que le pollen se fait déjà sentir. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a placé 20 départements du sud de la France en alerte rouge, risque d'allergie très élevé, et 42 autres en vigilance orange, risque élevé.
● Pic de pollution et restrictions de circulation. Le premier stade d'alerte à la pollution va être dépassé ce mercredi en Ile-de-France. Résultat : une circulation différenciée est mise en place dans le périmètre de l'A86. Les détails ici.
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A suivre | Une «class action» contre les autorités sanitaires en Ile-de-France | Ils dénoncent une piètre gestion de la crise du Covid-19 dans les Ehpad et les foyers pour personnes handicapées. Regroupées en action collective, une soixantaine de personnes morales et civiles demandent à la justice de faire la lumière sur la gestion de la crise sanitaire dans ces établissements spécifiques d'Île-de-France. Une audience a lieu ce matin au tribunal de grande instance de Paris. On vous explique à quoi sert une «class action» et quelles peuvent en être les issues. | |
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1 minute pour comprendre | | Covid : comment fonctionnent les auto-tests? | L'info. Depuis le 1er mars, l'Autriche a commencé à fournir à sa population des tests de dépistage du Covid à pratiquer soi-même. Un dispositif déjà à l'œuvre dans plusieurs pays, comme les Etats-Unis ou l'Angleterre.
Un dépistage fait maison. Réalisés à domicile, ces tests antigéniques se pratiquent par prélèvement nasal, avec un résultat connu généralement au bout de quelques heures. En identifiant rapidement les personnes contagieuses, cette technique peu coûteuse permettrait de freiner plus facilement l'épidémie, selon ses défenseurs. Toutefois, certains scientifiques débattent encore de la sensibilité de ces tests, réputée moins grande que les tests PCR. Sans compter la difficulté de pratiquer un prélèvement soi-même, sans l'aide d'un soignant.
Et en France ? Pour l'heure, si le gouvernement a ouvert la voie aux dépistages massifs, avec l'extension des tests salivaires, il semble plus réticent à l'idée de développer des auto-tests. Récemment, l'Agence nationale de sécurité du médicament a interdit la vente de tests urinaires pour détecter le Covid-19, ne voyant « aucune preuve d'efficacité » dans le dispositif. | |
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