| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. A la Une ce mardi, une question : les Français ont-ils encore peur du virus alors que la situation sanitaire en France s'aggrave ? Au programme, également : notre grande interview de Florence Porcel, l'accusatrice de Patrick Poivre d'Arvor, les élections en Israël, la gestion de la crise sanitaire en France vue de l'étranger, la gauche qui se divise au sujet du syndicat étudiant de l'Unef, notre enquête sur une arnaque au rachat de crédit, notre test du smartphone Xiaomi Mi 11 et les suites de l'affaire Pierre Ménès. Bonne lecture, et bonne journée ! |
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Cette édition a été préparée par Iris Peron, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Le Covid fait-il encore assez peur ? C'est l'une des explications au «relâchement» constaté ces derniers temps, et même au ras-le-bol clairement affiché dimanche par les milliers de «carnavaliers» qui se sont rassemblés sur la Canebière à Marseille pour défier les autorités : à force d'avoir à «vivre avec» le coronavirus, celui-ci ferait beaucoup moins peur aujourd'hui qu'il y a un an. Une banalisation du danger et un sentiment d'impunité que redoutent au plus haut point les épidémiologistes et les autorités sanitaires.
● Affaire PPDA : Florence Porcel nous parle. C'est par sa plainte que «l'affaire PPDA» a démarré à la mi-février. Pour la première fois, Florence Porcel, cette écrivaine qui accuse Patrick Poivre d'Arvor de l'avoir violée à deux reprises en 2004 et 2009, a accepté de s'exprimer sur cette démarche judiciaire «difficile, éprouvante» contre l'ancienne gloire du «20 Heures» de TF1. L'autrice de 37 ans revient sur ce mécanisme «d'emprise» qui se serait refermé sur elle au fil des années et réagit aux nombreux témoignages qui ont suivi le sien.
● Tous en télétravail, vraiment ? Les nombreux avertissements du gouvernement n'y ont rien fait : plus d'un tiers des entreprises ne joueraient pas le jeu, selon une étude menée pour le ministère du Travail. Pourtant, selon l'Institut Pasteur, le télétravail, même partiel, réduit d'un quart le risque de contamination. Quelles sont les entreprises qui traînent du pied ? Comment les contraindre ? On fait le point.
● Du nouveau dans les cantines en entreprise. Manger seul, privilégier les paniers-repas… Selon nos informations, un protocole sanitaire renforcé pour les restaurants d'entreprises doit être discuté au ministère du Travail avec les partenaires sociaux en ce début de semaine.
● Elisabeth Borne hospitalisée. La ministre du Travail Elisabeth Borne, qui a contracté le Covid-19 il y a une semaine, a été hospitalisée, a-t-on appris hier. Elle a été admise dans un hôpital de la région parisienne alors qu'elle «présentait des signes d'extrême fatigue», son état est toutefois «en voie d'amélioration», a fait savoir le ministère.
● Dix morts après une fusillade dans le Colorado. La ville américaine de Boulder «a subi une horrible et terrible tuerie de masse» lundi après-midi, indique le procureur du comté. Dix personnes, dont un policier, ont trouvé la mort dans une fusillade perpétrée dans un supermarché. Un suspect, blessé lors de l'intervention de la police, a été arrêté. On ignore à ce stade ses motivations.
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| «On va droit dans le mur !» | Professeur Jean-François Timsit Le chef du service de réanimation de l'hôpital Bichat, à propos des admissions Covid de ces derniers jours. | |
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1 minute pour comprendre | | Un carnaval sans masque en plein Covid ? | L'info. Dimanche, un carnaval sauvage s'est tenu dans les rues de Marseille, rassemblant quelque 6500 fêtards. La manifestation, dont les participants ne respectaient pas, pour l'essentiel, les règles sanitaires imposées par le Covid-19, s'est achevée dans la violence.
Ce carnaval était-il prévu ? Oui et non. Oui, car des affiches avaient fleuri ces dernières semaines dans les rues de la cité phocéenne ainsi que sur les réseaux sociaux, invitant à ce rassemblement. Non, toutefois, sur le plan légal : aucune déclaration n'avait été formulée en préfecture comme le prévoit la loi. «Il y a des règles dans notre pays. L'une des règles est de déclarer sa manifestation au préalable auprès des autorités pour pouvoir discuter des conditions d'organisation en toute sécurité, a déclaré la préfète de police des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri. Ils ont choisi de ne pas le faire, de s'affranchir des règles sanitaires au mépris de toutes les recommandations, au mépris du travail effectué par les soignants dans notre pays pour sauver des vies», a-t-elle déploré.
Quelles suites ? La conclusion de cette affaire se jouera très probablement au tribunal pour certains carnavaliers : neuf d'entre eux ont été arrêtés, quatre présentés à un juge, et une enquête est en cours pour tenter de retrouver les auteurs de dégradation de mobilier urbain à l'issue du carnaval. La présidente des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal, a porté plainte pour ces dégâts. Une autre suite potentielle est à guetter dans les prochains jours dans les services hospitaliers de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur : «Il est évident que sans protection et avec la proximité entre les participants au carnaval, il va y avoir un rebond dans les contaminations», a redouté au micro de France Bleu Provence le professeur Laurent Papazian, chef du service réanimation à l'hôpital Nord de Marseille. | |
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