| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| | Bonjour à tous. A la Une de votre newsletter ce jeudi, 18 millions d'habitants d'Ile-de-France et des Hauts-de-France suspendus aux nouvelles restrictions sanitaires que Jean Castex et Olivier Véran annonceront ce soir, alors qu'un reconfinement - au moins partiel - paraît inéluctable. Très attendu également, l'avis du gendarme européen du médicament sur le vaccin AstraZeneca. Au programme enfin, l'école qui veut lutter contre l'inceste, les fonderies d'or clandestines, sans oublier la performance du PSG en Coupe de France. Bonne lecture et bonne journée. |
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Cette édition a été préparée par Cécile Mortreuil, cheffe de service adjointe au pôle News
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| On en parle |  | | ● Un reconfinement inévitable ? On sait que la décision a été tranchée, mais on devra attendre ce soir pour en connaître la teneur. L'Ile-de-France et les Hauts-de-France, au moins, vont faire l'objet de restrictions sanitaires supplémentaires dès la fin de la semaine. Un reconfinement le week-end est évoqué, a minima. Est-il efficace dans les territoires qui l'appliquent depuis plusieurs semaines ? Aurait-on pu serrer la vis plus tôt ? On fait le point.
● AstraZeneca, le verdict. C'est aujourd'hui que l'Agence européenne du médicament va rendre son second avis sur le vaccin AstraZeneca, soupçonné d'être lié à plusieurs cas de thrombose veineuse cérébrale et suspendu à ce titre dans de nombreux pays européens. L'enjeu est immense, notamment pour la France, qui a misé l'essentiel de sa stratégie vaccinale sur le sérum suédo-britannique.
● Fin de partie pour la proportionnelle. Promesse de la campagne du candidat Macron en 2017, l'instauration de la proportionnelle pour les législatives de 2022 ne sera finalement pas inscrite au calendrier parlementaire. «Les conditions ne sont pas réunies pour mener à bien cette réforme par la voie parlementaire», ont acté hier les présidents des trois principaux groupes majoritaires, promettant «une réflexion commune» en vue de la campagne... présidentielle.
● Faux départ au procès Bygmalion. Le procès Bygmalion s'est ouvert mercredi devant le tribunal judiciaire de Paris en l'absence remarquée de Nicolas Sarkozy, les 13 autres prévenus étant présents à l'audience. Le procès a, sans surprise, été renvoyé au 20 mai, l'avocat de Jérôme Lavrilleux, l'un des prévenus, étant hospitalisé.
● Alain Françon attaqué. Que s'est-il passé hier à la mi-journée au coeur de l'Ecusson, le centre historique de Montpellier ? Dans des circonstances encore floues, Alain Françon, célèbre metteur en scène de théâtre, a été attaqué au couteau en pleine rue et grièvement blessé. L'homme de 76 ans a été transporté à l'hôpital dans un état grave.
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| A suivre | | Quel tour de vis pour 12 millions de Franciliens ? | | C'est presque devenu un rituel : les arbitrages tranchés hier en Conseil de défense seront donc annoncés ce jeudi à 18 heures par le Premier ministre, Jean Castex, et le ministre de la Santé, Olivier Véran, le temps de consulter les autorités et élus locaux. Ce soir, c'est notamment l'Ile-de-France, où l'épidémie semble s'envoler, qui sera concernée par un tour de vis en vigueur dès ce week-end. Reconfinement partiel ? Quid des écoles et des commerces ? Ces annonces seront évidemment à suivre sur notre site, où nous vous proposerons également décryptages et conseils pratiques, alors que le quotidien des Franciliens risque de se retrouver de nouveau chamboulé. | |
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| 1 minute pour comprendre |  | | Pourquoi le nombre de décès Covid-19 est plus élevé que la surmortalité en 2020 | L'info. Environ 55 000 personnes de plus sont décédées en 2020 par rapport à 2019, d'après les chiffres de l'Insee. Mais 64 606 patients diagnostiqués Covid sont morts à l'hôpital ou en Ehpad en 2020, selon Santé publique France. Le bilan se porterait même à 68 000 en y ajoutant une part de 5 % de morts à domicile, «alignée sur les taux observés à l'étranger», écrivent deux chercheurs de l'Ined dans une analyse parue ce mercredi.
Comment expliquer cet écart ? Une première raison tient au fait que d'autres pathologies ou causes de décès ont diminué l'an dernier. L'épidémie de grippe saisonnière de l'hiver 2019-2020, par exemple, «n'a pas occasionné de surmortalité notable au début de l'année 2020». Le nombre d'accidents de la route a aussi chuté en raison des confinements et couvre-feux répétés, même si cela représente un «gain» relativement faible. L'autre explication repose sur le fait que «les décès par Covid-19 ont frappé en partie des personnes fragiles souffrant d'autres maladies» et donc qu'«une fraction d'entre elles seraient de toute façon décédées en 2020».
Quels enseignements par tranche d'âge ? Si la pandémie actuelle touche en priorité les catégories très âgées, c'est moins le cas que pour la grippe saisonnière. Les personnes d'au moins 95 ans représentent 11 % de celles décédées du Covid-19 en 2020, contre 10 % de celles décédées d'une autre cause la même année et 22 % de celles décédées de la grippe en 2015. «On a tenu à le souligner, car on entend beaucoup dire que le Covid touche beaucoup les personnes âgées. C'est vrai, mais c'est moins marqué que pour la grippe», décrypte France Meslé, directrice de recherche à l'Ined. | |
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| | Merci d'avoir lu cette newsletter. On se retrouve demain, à 7h30. D'ici là, passez une excellente journée et n'oubliez pas de souhaiter une bonne fête aux Cyril qui vous entourent. |
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