| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| | Bonjour à tous. Dans l'actualité ce vendredi, le prolongement annoncé hier par Jean Castex des restrictions sanitaires en cours et l'accélération de la campagne de vaccination, l'Amérique toujours sous le choc après l'invasion du Capitole par des pro-Trump mercredi, et notre baromètre de l'immobilier. Bonne lecture. |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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| On en parle |  | | ● Ce qui est fermé reste fermé. Tous les lieux culturels et équipements sportifs actuellement fermés le resteront au moins jusqu'à début février, a annoncé Jean Castex, qui a évoqué un point de situation le 20 janvier pour les stations de ski. Pour les restaurants et bars, il n'y aura pas d'assouplissement avant la mi-février.
● Couvre-feu : statu quo, une dizaine de départements en sursis. Le couvre-feu actuel, à 20 heures, est en vigueur pour au moins deux semaines supplémentaires, a annoncé le chef du gouvernement. Idem pour le couvre-feu avancé à 18 heures dans 15 départements, qui pourrait être étendu à une dizaine d'autres départements de l'est de la France. La décision sera prise ce vendredi.
● Vaccins : des perspectives. Les quantités de vaccins reçues d'ici fin janvier permettront de vacciner un million de personnes, dans 600 centres dédiés, a assuré Jean Castex, qui a annoncé une accélération de la campagne de vaccination : les personnes âgées de plus de 75 ans pourront notamment être vaccinées à partir du 18 janvier. Retrouvez toutes les annonces de Jean Castex ici.
● Des mutants qui inquiètent de plus en plus. Deux variantes du Covid-19 «nous inquiètent et nous mobilisent», a insisté hier soir Olivier Véran. Deux clusters ont d'ailleurs été identifiés, un près de Rennes, l'autre dans les Hauts-de-Seine. Mais la France est-elle prête à faire face à une flambée des cas ?
● Aux Etats-Unis, Trump condamne les violences qui ont fait une cinquième victime. Alors que le président républicain a fini par condamner «une attaque odieuse», une cinquième personne, un policier, est décédée des suites de ses blessures dans les violences à Washington. Comment des militants pro-Trump ont pu marcher sur le temple de la démocratie américaine mercredi ? Qui sont-ils ? A quel point Donald Trump, qui a promis une transition apaisée, peut-il encore fracturer ce pays avant l'investiture de son rival ?
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| A suivre | | Macron dans les pas de Mitterrand | | C'était il y a un quart de siècle, jour pour jour. François Mitterrand s'éteignait, vaincu par un cancer longtemps tenu secret. Deux mois après avoir commémoré les 50 ans de la disparition du général De Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne), Emmanuel Macron se rendra aujourd'hui à Jarnac, en Charente, pour commémorer, avec François Hollande et Hubert Védrine, la mémoire du président socialiste. Des visites de la tombe de son prédécesseur et de sa maison natale sont prévues. | |
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| | «Donald Trump achève sa présidence comme une figure tragique, un peu dérangée mentalement» | Dominique Moisï
géopolitologue | |
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| 1 minute pour comprendre |  | | Trump écarté par ses propres ministres? Cinq minutes pour tout comprendre au 25e amendement | L'info. Plusieurs journalistes, dont le correspondant de CNN à la Maison-Blanche Jim Acosta, ont rapporté dans la nuit de mercredi à jeudique des échanges avaient lieu au sein de l'administration sur l'opportunité de « déclencher » le 25e amendement de la Constitution. Celui-ci permet, dans certains cas, à un vice-président de remplacer le chef de l'Etat.
Comment ça marche? Si le vice-président et une majorité des principaux ministres en exercice décident que le président est « incapable de s'acquitter de ses pouvoirs et de ses fonctions », ils peuvent l'indiquer dans un courrier transmis au président de la Chambre des représentants et à celui du Sénat. Le vice-président devient alors immédiatement « président par intérim » et en prend tous les pouvoirs.
Est-ce possible? En théorie, oui. La notion d' « incapacité » est relativement floue, mais elle pourrait englober d'autres choses qu'un problème de santé physique, par exemple une supposée irresponsabilité. Autre élément important, et plus conjoncturel, l'actuel vice-président Mike Pence a « lâché » Donald Trump mercredi. Rien n'est jamais exclu, et ce n'est pas la première fois qu'une telle hypothèse apparaît sous la présidence Trump.
Est-ce réaliste? Non, pour plusieurs raisons : d'abord, sur le papier, Trump aurait la possibilité de faire traîner le processus bien au delà de la fin officielle de son bail. Ensuite, plusieurs de ses ministres lui sont encore loyalistes. Enfin, le président lui-même a d'une certaine manière écarté le danger en changeant de ton ce jeudi, et en promettant de mener une « transition ordonnée » le 20 janvier. Plus d'une minute devant vous? Lisez notre décryptage. | |
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