| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| | Bonjour à tous. La France a-t-elle les moyens d'un troisième confinement ? Nous nous posons la question ce matin alors que l'exécutif doit trancher. Exécutif qui hier a finalement décidé de ne pas espacer les deux doses du vaccin, malgré la très forte demande et l'abandon de certains labos dans la course au précieux remède. Au programme également : une étape importante dans l'affaire Grégory, la montagne qui tue plus d'habitude cette année, les perdants de l'arrivée de Pochettino au PSG et notre sélection de sorties en VOD. Bonne lecture, et bonne journée. |
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Cette édition a été préparée par Tanguy de l'Espinay, chef de service du pôle News
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| On en parle |  | | ● Covid : l'heure du choix. C'est ce matin en conseil de défense que l'exécutif va devoir arbitrer entre les différents leviers disponibles pour tenter d'atténuer la reprise épidémique en cours. Le couvre-feu suffit-il ? Un troisième confinement est-il nécessaire ? Quelles pistes existent entre le statu-quo et les mesures les plus lourdes ? L'enjeu est immense, alors que le nombre de patients en réanimation est au plus haut depuis décembre.
● Reconfiner, mais à quel prix ? La France a-t-elle les moyens d'un troisième confinement, si telle était la décision de l'exécutif ? Sur le plan économique, la situation est dramatique, et sur le plan social, le désarroi est tel que le gouvernement s'inquiète d'un refus possible d'une partie de la population de se voir imposer de nouvelles restrictions…
● Débats sur la 2e dose. Le délai entre les deux doses du vaccin Pfizer sera maintenu à «3 ou 4 semaines», a annoncé hier le ministre de la Santé Olivier Véran, en dépit des avis de deux autorités sanitaires qui estimaient qu'on pouvait l'allonger à six semaines. D'autant que Sanofi a annoncé hier soir qu'il allait aider Pfizer dans le conditionnement de ses doses. On vous explique les tenants et aboutissants d'une telle décision.
● Contrôles au faciès : l'Etat attaqué. Pour la première fois en France, une action de groupe a été lancée ce matin contre l'Etat par un collectif d'ONG qui met en demeure le gouvernement de mettre fin aux contrôles d'identité discriminatoires par la police, sous peine de saisir la justice.
● Affaire Grégory : 9 traces ADN. La cour d'appel de Dijon doit se prononcer ce mercredi sur les demandes des époux Villemin. Ils misent sur de nouvelles expertises, dont l'élaboration d'un portrait-robot génétique et des recherches ADN en parenté, pour identifier l'assassin de leur enfant en 1984.
● L'associatio de Ladj Ly perquisitionnée. Simple mauvaise gestion d'association ou réel détournement de dépenses publiques? L'association La Cité des Arts Visuels, dont Ladj Ly, le réalisateur des Misérables, est le fondateur et son frère Amadou, le président, a été perquisitionnée hier. Les soupçons de détournement porteraient sur un montant supérieur à 200 000 euros. Les deux frères nient toute malversation.
● Un certificat pour protéger nos amies les bêtes. L'Assemblée nationale a donné dans la nuit un feu vert unanime au nouveau «certificat de connaissance» qui sera remis lors de la première acquisition d'un animal de compagnie, une des mesures phares de la proposition de loi contre la maltraitance animale.
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| A suivre | | Vendée Globe : un sprint final historique | | Jamais l'issue de l'Everest des mers n'aura été aussi incertaine. Durant les 24 prochaines heures, au moins cinq skippers vont franchir la ligne d'arrivée du Vendée Globe, 80 jours après avoir quitté les Sables d'Olonne. Qui sera le premier? Sauf casse, ce sera Charlie Dalin sur Apivia ou Louis Burton, sur Bureau Vallée 2. Le premier, qui a pris l'option sud, a la route la plus courte devant lui et devrait arriver en fin d'après-midi, mais la traversée du Golfe de Gascogne est toujours compliquée. Le second, qui a pris l'option nord, arrivera plein ouest avec plus de vitesse mais aussi plus de distance à parcourir... Mais le vainqueur pourrait bien être derrière eux : Boris Herrmann, dans la roue de Dalin, a en effet 6 heures de bonification pour s'être dérouté lors du sauvetage de Kevin Escoffier. Et dans le sillage de Burton, Yannick Bestaven, aura lui 10 heures ôtées à son compteur à l'arrivée pour les mêmes raisons. Bref, c'est du jamais vu dans une course au large. Un passionnant sprint final évidemment à suivre en direct sur notre site. | |
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| Sentinelles |  | | Gisèle Halimi au Panthéon : le dossier, relancé, est «sur la table à l'Elysée» | | Le rapport de Benjamin Stora sur la mémoire de la guerre d'Algérie, remis à Emmanuel Macron mercredi 20 janvier, propose de faire entrer l'avocate et militante Gisèle Halimi au Panthéon. L'Elysée travaille au lancement du processus de concertation et la ministre chargée de l'Egalité Femmes Hommes, Elisabeth Moreno, souhaite ardemment voir aboutir ce projet. | |
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| Covid-19 |  | | Les sans-abri sont-ils les oubliés de la vaccination ? | | Alors que plusieurs pays, dont le Danemark, ont fait des sans-abri l'un des publics prioritaires dans leur stratégie de vaccination, la France ne semble pas prête à imiter ses voisins. Un constat que regrettent les associations comme les épidémiologistes. | |
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| 1 minute pour comprendre |  | | Ces labos qui disent stop au vaccin | L'info. L'Institut Pasteur et le laboratoire Merck viennent tous les deux d'abandonner leurs projets de vaccin contre le Covid-19. En décembre, une université australienne avait aussi jeté l'éponge après des mois de travail dessus. D'autres devraient logiquement abandonner dans les prochains mois.
Pourquoi ? Nombre de laboratoires se sont engagés dans une recherche d'un vaccin face à l'épidémie de coronavirus, mais tous n'ont pas choisi les mêmes armes. En phase de tests, certains vaccins se montrent efficaces et sans danger – et donc continuent leur chemin – quand d'autres se montrent inefficaces, pas assez efficaces ou même dangereux. Ceux-là sont abandonnés.
Quels risques ? Les pays font leurs commandes en connaissance de cause et savent que parmi les vaccins commandés certains ne seront peut-être pas efficaces ou livrés trop tard. Ils prévoient alors une « marge de sécurité » en réservant bien plus que de doses que nécessaire. En France, on attend 200 millions de doses pour vacciner 100 millions de personnes, alors qu'on ne compte que 70 millions d'habitants. | |
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