| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. Dans l'actualité de ce dimanche, les débuts du couvre-feu anticipé sur tout le territoire et l'étonnante adhésion de Français au passeport vaccinal. A lire aussi, notre récit sur la rave party qui a fait couler tant d'encre lors du Nouvel an et des nouvelles du PSG, à nouveau leader de Ligue 1. Bonne lecture, et bonne journée. |
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Cette édition a été préparée par Sébastien Coca, chef de service adjoint au pôle News
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On en parle | | | ● Le passeport vaccinal, une fausse bonne idée ? Selon un sondage exclusif, en partenariat avec l'Ifop, les Français sont plutôt favorables au passeport vaccinal, c'est-à-dire l'obligation d'avoir été vacciné pour réaliser certaines activités. Alors que des compagnies aériennes veulent exiger un certificat, que des Etats s'engagent sur cette voie, la mesure est toutefois loin de faire l'unanimité en France.
● La France sous couvre-feu... et sous la neige. Jusqu'à 32 départements étaient hier en alerte orange neige et verglas (désormais levée) lorsque le couvre-feu est entré en vigueur à 18 heures sur tout le territoire, pour la première fois. Retour sur cette première.
● Vaccins : Castex appelle au calme, Pfizer rassure. Alors que le groupe américain Pfizer tente de rassurer sur le ralentissement des livraisons de vaccins en Europe, Jean Castex a appelé hier à une vaccination «dans le calme», reconnaissant que les cinq millions de personnes de plus de 75 ans ne pourraient pas être vaccinées «en quelques jours» . Près de 400000 personnes ont été piquées à ce jour, et plus d'un million de rendez-vous de vaccination ont été pris.
● Une charte des principes de l'islam. Emmanuel Macron l'avait appelé de ses vœux : les dirigeants du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont annoncé avoir trouvé un accord sur une «charte des principes» de l'islam de France voulue par l'exécutif, qui réaffirme notamment l'égalité hommes-femmes et la «compatibilité» de la foi musulmane avec la République.
● Carrefour et Couche-Tard contournent le veto de Bercy. Devant l'opposition affichée du ministre de l'Economie, les deux groupes renoncent à un rapprochement capitalistique mais poursuivent les discussions «sur le plan industriel et opérationnel».
● Le PSG reprend la tête du classement de Ligue 1. Dans la difficulté et grâce à un but sublime de Kurzawa, le PSG s'est imposé à Angers, hier soir. Le Paris de Pochettino continue de se construire doucement. Et a repris son trône de leader en attendant le match de l'Olympique lyonnais ce soir (face à Metz à 21 heures).
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A suivre | Le retour de Navalny | Rentrera ? Rentrera pas ? Ennemi juré du pouvoir russe, Alexeï Navalny, en convalescence en Allemagne depuis une tentative d'empoisonnement présumé en Sibérie en août, a prévu de quitter Berlin dans les prochaines heures en avion pour rentrer dans son pays, malgré les risques d'arrestation à son arrivée. Hier, l'Allemagne, qui assure qu'il s'agit d'un empoisonnement, a transmis à Moscou, qui dément formellement cette thèse, plusieurs éléments de l'enquête judiciaire. | |
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1 minute pour comprendre | | Dépistage massif dans les écoles : pourquoi les tests salivaires se font attendre | L'info. Pour le moment, seuls les tests antigéniques par prélèvement nasopharyngé seront déployés pour le dépistage «massif» voulu par le gouvernement dans les écoles. Les tests salivaires, pourtant bien plus faciles à faire, se font eux toujours attendre.
Qu'est-ce qui coince ? Pour rappel, deux types de dépistages par prélèvement salivaire sont actuellement pris en charge par la Sécurité sociale. Les tests analysés par la technique RT-PCR et ceux qui utilisent la méthode RT-Lamp intégré, comme EasyCov. Mais la Haute Autorité de santé ne recommande leur utilisation qu'aux malades symptomatiques, et ce lorsque le prélèvement nasopharyngé est « impossible ou difficilement réalisable ». Une préconisation incompatible avec un dépistage massif. Le gouvernement suit donc l'avis de la HAS.
Pourquoi le test salivaire est-il jugé moins fiable? Pour autoriser complètement un test de détection au SARS-CoV-2, la HAS exige une « sensibilité » minimale supérieure à 80 % -soit la capacité à détecter correctement un cas positif- et une « spécificité » minimale de 99 % -soit la capacité à détecter correctement un cas négatif. Dans le cas d'EasyCov, la HAS note une sensibilité « satisfaisante », à 84 %, chez les personnes symptomatiques. En revanche, elle estime sa spécificité à 92 %, « en dessous des performances minimales requises ». Il y aurait donc 8 % de faux positifs avec ce test. Mais l'évaluation de la HAS est contestée par EasyCov et plusieurs spécialistes qui l'accusent d'avoir «mis de côté certaines données».
Quels sont les avantages du test salivaire? Celui d'Easycov possède bien aspects positifs. Son résultat s'obtient en une quarantaine de minutes, contre plusieurs heures pour une analyse par RT-PCR. Il se lit facilement : le test devient jaune s'il est positif, orange s'il est négatif. Son coût, moins élevé que pour un dépistage par PCR, est équivalent à un test antigénique. Enfin, il peut se pratiquer seul et ne réquisitionne donc pas de personnel soignant, contrairement à l'échantillonnage nasal. | |
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