| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| | Bonjour à tous. A la une ce mercredi, les annonces d'Olivier Véran qui, face à l'augmentation des cas de Covid-19 dans l'est de la France, envisage un couvre-feu dès 18 heures dans 20 départements à compter du 2 janvier. Dans l'actualité également, un dispositif policier visible - et musclé - pour dissuader les fêtards le soir de la Saint-Sylvestre, le rythme de la vaccination en France en question, la neige qui recouvre une partie du pays, les hommages à Pierre Cardin et... les 100 bonnes nouvelles de 2020. Si, si, il y en a eu ! Bonne lecture. |
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Cette édition a été préparée par Sébastien Coca, chef de service adjoint au pôle News
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| On en parle |  | | ● Vers un couvre-feu durci dans 20 départements. Olivier Véran a présenté dans la soirée d'hier les décisions prises par le gouvernement à l'issue d'un nouveau Conseil de défense. Puisque «la pression sanitaire reste élevée», notamment dans l'est du pays confronté à une augmentation des cas de Covid-19, 20 départements pourraient voir dès le 2 janvier le couvre-feu débuter à 18 heures, au lieu de 20 heures actuellement. Une «concertation» va être menée avec les acteurs locaux, a ajouté le ministre de la Santé, et la mesure actée si les indicateurs ne s'améliorent pas d'ici le 1er janvier. Si elle est mise en place, cette mesure pourrait chambouler encore un peu plus le quotidien de nombreux Français. L'hypothèse d'un reconfinement est en revanche écartée (pour l'instant) et la rentrée scolaire aura lieu le 4 janvier, «dans les mêmes conditions qu'en décembre».
● Dispositif policier musclé le soir du réveillon. «Je compte sur votre mobilisation même si je connais vos difficultés pour rentrer dans les soirées privées» : Gérald Darmanin a répété ses consignes de fermeté aux forces de l'ordre à l'approche du 31 décembre. Pour cette soirée à hauts risques, le ministre de l'Intérieur a demandé aux préfets de lutter en priorité contre les rassemblements clandestins, à domicile comme sur la voie publique. Les dispositifs seront «visibles» pour dissuader les fêtards, et au moins 100 000 policiers et gendarmes mobilisés sur l'ensemble du territoire afin de faire respecter le couvre-feu.
● La neige s'abat sur la France. Alors que quatre départements (les Landes, le Lot-et-Garonne, le Gers et le Tarn-et-Garonne) sont toujours placés en vigilance orange crues à cause de la tempête Bella, par Météo France ce matin, la neige a revêtu une partie du territoire d'un beau manteau d'hiver. Jusqu'à 60 cm sont tombés sur l'Aubrac et des flocons ont même fait leur apparition à basse altitude. «Le contraste avec la très grande douceur que nous avons connue du début du mois, jusqu'au 22°C, est frappant», glisse Steven Testelin, prévisionniste à Météo France. Et les températures devraient encore chuter dans les prochains jours.
● 2020 est pourtant l'année la plus chaude jamais enregistrée. Avec une valeur moyenne de 14°C sur l'ensemble du pays, la température de l'année écoulée est la plus élevée jamais relevée depuis le début des mesures en 1900. «Le rafraîchissement de cette fin d'année n'aura rien changé» à cette année «hors du commun», note Météo France.
● Paris se vide. Pour la quatrième année consécutive, la capitale a perdu des habitants. Elle en compte désormais 2 175 601, selon les derniers chiffres du recensement de l'Insee. Découvrez l'évolution de la démographie parisienne, arrondissement par arrondissement.
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| A suivre | | Brexit : le «deal» signé dans la journée | | Après d'âpres et interminables négociations, l'accord post-Brexit va enfin être entériné. Plusieurs étapes symboliques ont lieu ce mercredi. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil, Charles Michel, signeront à 9h30 l'accord conclu de haute lutte avec Londres. Parallèlement à l'aval des chefs de l'Union européenne, le texte recevra la signature du Premier ministre britannique, Boris Johnson, et sera débattu au Parlement britannique. Malgré ces avancées, le Brexit n'a pas fini de faire parler. D'autant que dès le 1er janvier à minuit, les frontières verront le retour des contrôles douaniers. | |
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| 1 minute pour comprendre |  | | La France a-t-elle pris du retard dans sa campagne de vaccination ? | L'info. Déjà 490 000 Israéliens, 800 000 Britanniques et plus de deux millions d'Américains se sont vus administrer le vaccin Pfizer, selon le groupe de data-analystes Our World in Data. Et en France ? Sur les deux premières journées, seules une cinquantaine de personnes ont été vaccinées.
La France en retard ? Difficile de comparer le rythme actuel de vaccination dans le pays avec des Etats comme Israël, les Etats-Unis ou le Royaume-Uni, qui ont autorisé très tôt la mise sur le marché des produits. La comparaison est en revanche plus pertinente avec l'Allemagne ou l'Espagne, qui ont démarré plus fort et affichent des objectifs plus ambitieux que les nôtres. Pourtant, les scientifiques que nous avons interrogés refusent de parler de retard. Jean-Paul Stahl, ancien chef de service à Grenoble, appelle ainsi à ne pas confondre «les annonces de commande et ce qu'on a réellement en stock». Quant au ministère de la Santé, il assure lui aussi que la France n'est «pas en retard», tout en assumant «le choix d'une progressivité, car on est face à une population très sceptique». «On préfère accumuler les preuves avant d'ouvrir massivement la vaccination aux Français», ajoute-t-on dans l'entourage d'Olivier Véran.
Va-t-on rattraper nos voisins ? Le M. Vaccin du gouvernement, Alain Fischer, insiste sur le fait qu'ailleurs, «certains de nos voisins ont choisi de vacciner en premier les professionnels de santé, donc un plus grand nombre de personnes dans un centre hospitalier» et que ces ajustements d'un pays à un autre paraîtront «dérisoires» dans deux ou trois mois. Une manière de dire que tous les Etats seront au même niveau au printemps puis l'été prochain ? C'est impossible à dire, compte tenu des nombreuses incertitudes sur le virus et le vaccin. Jean-Paul Stahl se moque ainsi des promesses espagnoles : «On aurait pu dire dix millions de vaccinés à la fin de l'hiver nous aussi. Mais il faut se confronter à la réalité du nombre de doses disponibles.» La France a pour le moment un objectif annoncé : vacciner les 15 millions de personnes les plus fragiles, ciblées en phase 1 et 2, à «l'horizon de l'été». | |
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