| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| | Bonjour à tous. A la une ce mercredi, nos articles pour tout comprendre de la vaccination qui commence dans quelques jours en France, ce drame avec trois gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme, les suites de l'enquête sur la disparition d'une jeune mère de famille dans le Tarn, les folies immobilères des acheteurs étrangers, la disparition de Claude Brasseur et le PSG qui s'avance diminué face à Strasbourg. Bonne lecture, et bonne journée ! |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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| On en parle |  | | ● Pfizer attend le go. Déjà validé par l'agence européenne des médicaments, le vaccin du laboratoire américain n'attend plus que celui des autorités sanitaires françaises. Les premières doses seront délivrées ce dimanche, dans des Ehpad. Le responsable des activités vaccins du laboratoire nous détaille en exclusivité la manière dont les lots seront acheminés mais répond aussi sur ses effets indésirables et sa sécurité.
● Trois gendarmes tués cette nuit. Trois gendarmes ont été tués et un quatrième blessé par un forcené cette nuit près de Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme. Les militaires ont été visés par les tirs d'un homme de 48 ans alors qu'ils tentaient de porter secours à une femme réfugiée sur le toit d'une maison. Le forcené n'est toujours pas maîtrisé et le GIGN est sur place.
● De nouvelles recherches pour Delphine. Une semaine après sa disparition, cette jeune mère de famille du Tarn n'a pas été retrouvée. Une grande battue est organisée aujourd'hui. «Je pense que Delphine est toujours vivante», confie son oncle que nous avons interviewé.
● Le trafic reprend entre le Royaume-Uni et la France. Londres et Paris ont trouvé un accord de sortie de crise en permettant aux chauffeurs de poids lourds bloqués au Royaume-Uni à cause de la propagation d'une nouvelle souche de coronavirus de quitter le pays moyennant un test Covid rapide. Le port de Douvres a annoncé sa réouverture mardi soir, éloignant la menace de pénuries après le blocage en Angleterre de milliers de camions. La France va par ailleurs autoriser certains retours du Royaume-Uni à partir de mercredi, avec un test Covid négatif.
● Tabassage de Michel Zecler. Les juges d'instruction ont ordonné la mise en liberté des deux policiers placés en détention depuis le 30 novembre pour avoir roué de coups à Paris ce producteur de musique noir. Ils seront soumis à sous contrôle judiciaire strict, avec interdiction d'entrer en relation avec la victime et les autres mis en examen, de détenir une arme et d'exercer la profession de fonctionnaires de police.
● Après l'électricité, le gaz. Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie vont légèrement augmenter de 0,2 % au 1er janvier, a annoncé la Commission de régulation de l'énergie (CRE). « Cette augmentation est de 0,1 % pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,1 % pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 0,2 % pour les foyers qui se chauffent au gaz », détaille-t-elle dans un communiqué. Les prix avaient déjà augmenté de 2,4 % au mois de décembre.
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| A suivre | | | Fermeture des théâtres et cinémas. C'est aujourd'hui que le Conseil d'Etat doit rendre sa décision sur la non-réouverture des lieux culturels jusqu'au 7 janvier. Plusieurs recours en référé-liberté avaient été déposés par de nombreuses organisations professionnelles du spectacle vivant et du cinéma. C'est « un crève-cœur » nécessaire, avait assuré le gouvernement au moment de prolonger ces fermetures. | |
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| 1 minute pour comprendre |  | | Le projet de loi sanitaire qui fait polémique | L'info. Lundi, Jean Castex a présenté aux ministres le projet de loi « instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires ». Selon le gouvernement, ce texte a vocation à préparer la sortie de crise du Covid-19 et établir un « cadre juridique durable » pour les prochaines épidémies d'ampleur. Mais une partie de l'opposition dénonce une possible restriction des libertés.
Ce que contient ce texte. Le gouvernement souhaite notamment créer « un état de crise sanitaire », plus facile à déclencher que le fameux « état d'urgence sanitaire » dont il reprend quelques mesures phares. Si besoin, les autorités pourraient ainsi contraindre des citoyens à l'isolement, effectuer des réquisitions de biens, services et personnes ou encore fixer des prix, comme elles l'avaient fait pour le gel hydroalcoolique en mars.
Pourquoi cela peut poser question. D'abord, le régime de l'état d'urgence sanitaire a été conçu - et présenté - comme transitoire. Difficile, pour une partie de l'opposition, de voir ses modalités être pérennisées. Le texte indique également qu'en cas d'état d'urgence, le Premier ministre pourrait « subordonner les déplacements des personnes » ou « leur accès aux moyens de transport ou à certains lieux » à la présentation d'un test de dépistage, mais aussi d'un vaccin. Une formulation qui peut sembler contradictoire avec le souhait, plusieurs fois réaffirmé, de ne pas rendre le vaccin obligatoire. Interrogé, Matignon évoque « un cadrage général » proposé par le gouvernement. Le texte, nous dit-on, « vivra au Parlement et le débat aura lieu ».
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