| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| | Bonjour à tous ! A la une ce samedi, l'arrivée des premières doses ce matin en France et la campagne de vaccination qui commence demain - alors qu'a été détecté hier pour la première fois dans l'Hexagone le variant britannique du virus. A lire également, la revente des cadeaux de Noël qui a démarré sur les chapeaux de roue et le grand bond du paiement sans contact favorisé par la pandémie. Enfin, ce terrible drame qui s'est noué la nuit de Noël à Limay, dans les Yvelines. Bonne lecture, et bonne journée. |
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Cette édition a été préparée par Rosalie Lucas, cheffe de service adjointe au pôle News
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| On en parle |  | | ● Une mutation du virus détectée en France. La Direction générale de la Santé a fait savoir hier soir qu'un Français résidant en Angleterre avait été testé positif au variant du Covid-19 apparu au Royaume-Uni et réputé plus contagieux. Asymptomatique, il est placé à l'isolement à Tours. Une nouvelle souche a également été détectée en Afrique du Sud, des cas qui inquiètent dans le monde entier.
● Vaccin : J-1. Les premières doses ont été acheminées tôt ce matin en France à la pharmacie centrale des Hôpitaux de Paris, en banlieue parisienne. La campagne de vaccination démarre demain. En attendant ce coup d'envoi, nous sommes allés dans une maison de retraite, où de nombreuses questions, notamment celle du consentement, se posent.
● Drame de Limay. Que s'est-il exactement passé dans cette petite ville des Yvelines, où une femme a poignardé à mort son neveu et grièvement blessé sa nièce, qui lui avaient été confiés, pendant la nuit de Noël? Rapidement interpellée, la suspecte, 38 ans, a indiqué être «possédée».
● Brexit, et maintenant? Le pire a été évité : avec le traité commercial conclu avant-hier avec Londres, l'Union européenne offre à son ancien Etat membre un accès inédit, sans droits de douane ni quotas, à son immense marché de 450 millions de consommateurs. Mais les défis demeurent immenses pour le Royaume-Uni, par ailleurs toujours coupé de nombreux pays européens pour des raisons sanitaires, une situation qui continue de semer une sacrée pagaille aux abords du port de Douvres.
● Le sans contact en vogue. Alors que le paiement sans contact a explosé avec la pandémie, on fait le point sur l'usage des différents moyens de paiement en France, des espèces au portefeuille électronique en passant par le bon vieux chèque.
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| 1 minute pour comprendre |  | | La fin d'Erasmus pour le Royaume-Uni | L'info. Jeudi, le négociateur en chef de l'Union européenne sur le Brexit, Michel Barnier, a annoncé le départ du Royaume-Uni du programme Erasmus, en parallèle de la signature de l'accord sur la sortie du pays de l'UE. Ce programme, existant depuis 1987, finance les échanges d'étudiants et de jeunes travailleurs entre les universités et structures du continent européen : 55 000 jeunes Britanniques en ont profité en 2019, contre 108 000 Français.
Pourquoi cette décision ? Le Premier ministre Boris Johnson estime que le programme est trop coûteux pour le Royaume-Uni, qui accueille, selon lui, trop d'étudiants européens. Il y a six mois, l'Angleterre avait déjà annoncé la hausse des frais d'université (allant jusqu'à plus de 10 000 euros par an) pour les étudiants européens, qui, jusque-là, bénéficiaient de tarifs réduits.
Quelles alternatives pour les étudiants ? Un nouveau programme, intitulé «Alan Turing» (en référence à un célèbre mathématicien britannique), devrait encadrer les départs d'étudiants britanniques aussi bien en Europe que dans le reste du monde, selon Boris Johnson, qui a promis que des accords se feraient avec «les meilleures universités». A ce stade, en revanche, il n'y a pas d'alternative de financement pour les étudiants européens souhaitant valider un ou plusieurs semestres outre-Manche. | |
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