| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| | Bonjour à tous. Dans l'actualité de ce mardi, la crainte d'un embouteillage des tests PCR à l'approche de Noël, notre enquête sur le gâchis du suremballage, la nouvelle attestation de sortie pendant le couvre-feu, une sélection de cadeaux de Noël pour les télétravailleurs, la revanche PSG-Barcelone et notre interview exclusive du bassiste de U2. Bonne lecture et bonne journée ! |
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Cette édition a été préparée par Sébastien Coca, chef de service adjoint au pôle News
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| On en parle |  | | ● Vers un embouteillage des tests ? Si les professionnels se préparent à une forte demande avant les fêtes, ils mettent aussi en garde : tout le monde ne pourra pas se faire dépister. « On est prêts, on monte progressivement en charge », assure Pierre Béguerie, président du conseil central de l'ordre des pharmaciens, alors que 7800 officines pratiquent ces tests antigéniques, aux résultats beaucoup plus rapides qu'en labo. Mais déjà, la crainte monte de ne pas pouvoir répondre à l'afflux exceptionnel d'ici quelques jours. Explications.
● Macron et la Convention climat. « Les choix pris pour l'écologie doivent être acceptables par les Français », a prévenu Emmanuel Macron hier lors de sa rencontre avec les membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), sur fond de craintes d'un possible détricotage de leurs propositions pour lutter contre le réchauffement climatique. Il leur avait réservé la primeur d'une annonce : un référendum sera organisé pour inscrire la défense du climat dans la Constitution si cette réforme est adoptée par le Parlement. En juin, Emmanuel Macron s'était engagé à reprendre 146 des 149 propositions de la CCC, qui doit terminer sa mission début 2021.
● Des manifestants devant la justice. Une poignée de personnes interpellées lors de la manifestation contre la loi Sécurité globale de samedi ont comparu hier au tribunal correctionnel à Paris. Nous y étions. Dans le box des prévenus, des manifestants au profil parfois inattendu, loin du cliché du casseur.
● Trump «a refusé de respecter la volonté du peuple». Joe Biden, dont la victoire à l'élection présidentielle a été entérinée hier par le collège électoral américain, n'a pas mâché ses mots pour qualifier l'attitude de Donald Trump, qui conteste toujours sa défaite. «C'est une position extrême que nous n'avons jamais vue auparavant, a déclaré le démocrate lors d'un discours depuis son fief de Wilmington, dans le Delaware. Une position qui a refusé de respecter la volonté du peuple, de respecter l'Etat de droit, et refusé d'honorer notre constitution».
● Premier vaccin aux Etats-Unis. C'est un moment historique : une infirmière new-yorkaise est devenue hier la première Américaine à être vaccinée contre le Covid-19, alors que le pays débute une campagne de vaccination. « Premier vaccin administré. Félicitations aux Etats-Unis, félicitations au MONDE ! », a tweeté le président Donald Trump dans les minutes suivant l'injection, six jours après les premières vaccinations au Royaume-Uni, premier pays à avoir autorisé le remède des laboratoires Pfizer/BioNTech.
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| A suivre | | De nouvelles règles pour le déconfinement. C'est une nouvelle étape dans la vie des Français qui s'ouvre ce mardi. Pas tout à fait celle attendue, car les théâtres, salles de spectacle, cinémas, musées, mais aussi tribunes de stade et cercles de jeu resteront fermés au moins jusqu'au 7 janvier afin de limiter les risques de rebond épidémique. En revanche, l'attestation de déplacement disparaît en journée, au profit d'un couvre-feu de 20 à 6 heures du matin. Couvre-feu durant lequel on pourra tout de même se déplacer, mais toujours sous conditions (motif professionnel, familial, médical...) et muni de la nouvelle attestation dédiée qui est désormais disponible. Parmi les autres évolutions notables, les moins de 18 ans vont à nouveau pouvoir faire du sport dans les équipements couverts (gymnase, piscine, courts…). Tout ce qu'il faut savoir est à retrouver ici.
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| 1 minute pour comprendre |  | | Pourquoi l'Allemagne peine à maîtriser sa deuxième vague de Covid | L'info. Confrontée à sa deuxième vague de Covid-19, l'Allemagne se reconfine en grande partie à partir de demain. Les commerces non essentiels et les écoles devront notamment garder portes closes. Les restaurants, les cinémas les musées étaient déjà fermés depuis début novembre, mais de nombreuses activités avaient pu être maintenues. « Nous sommes contraints d'agir et nous agissons maintenant », a martelé dimanche la chancelière Angela Merkel.
Quelle est la situation ? Chaque jour, le pays recense actuellement deux fois plus de nouveaux cas que la France, rapporté au nombre d'habitants. 4552 patients étaient hospitalisés en soins critiques dans les hôpitaux allemands dimanche. À population équivalente, c'est 28 % de plus qu'en France. Enfin, l'Allemagne déplore quotidiennement près de 450 décès en moyenne, soit 5,3 pour un million d'habitants. Si les indicateurs en Allemagne ne sont pas à des niveaux aussi élevés que lors du pic de novembre en France, la situation sanitaire continue de s'y dégrader.
Comment l'expliquer ? D'abord, par une sorte de relâchement de la population. « Quand je parle à mes amis allemands, il y a un ras-le-bol de faire des efforts, constamment, depuis dix mois » témoigne Thomas, un commercial qui vit à Düsseldorf. Le journal Der Tagesspiegel estime aussi qu'un mauvais signal a été envoyé ces dernières semaines, lorsque des mesures plus souples avaient été décidées. « Il manquait un message clair. L'approche consistant à dire que quelque chose n'est pas bon mais toujours autorisé était vouée à l'échec », commente l'Augsburger Allgemeine. Enfin, les politiques sont accusés de ne pas avoir agi assez vite. « Comme en Suisse, certaines régions ont traîné les pieds », pointe Eric Billy, chercheur en immuno-oncologie à Strasbourg.
Plus d'une minute à nous consacrer ? Voici notre article.
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