| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| | Bonjour à tous et très bonne année ! Dans votre première newsletter de 2021, nous vous présentons les défis du président Macron pour les mois à venir au lendemain de ses vœux aux Français. A lire également, la carte des départements prochainement soumis à un couvre-feu à 18 heures qui pourrait bientôt évoluer, les hommages après la disparition de Robert Hossein, mais aussi nos conseils pour démarrer ce nouveau millésime du bon pied. Bonne lecture. |
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Cette édition a été préparée par Rosalie Lucas, cheffe de service adjointe au pôle News
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| On en parle |  | | ● Macron et «les héros de la seconde ligne». Une «pensée pour les 64 000 victimes» de la pandémie, le travail des soignants salué et la promesse d'une vaccination plus rapide : les vœux aux Français du président étaient évidemment placés sous le signe du Covid-19, qui a bouleversé l'année écoulée. Il a mis à l'honneur les héros de la «seconde ligne». Et s'est dit confiant dans la capacité du pays à traverser les épreuves. «Cette année nous a rappelé notre vulnérabilité. Mais ensemble, nous en sortons plus unis et en ayant beaucoup appris», a estimé Emmanuel Macron.
● Un coup d'accélérateur pour la vaccination. C'est un véritable changement de cap alors que le sujet commençait à devenir sensible. Les soignants de plus de 50 ans auront la possibilité de recevoir une injection «dès lundi» et des «centres de vaccination» ouvriront en ville «avant le début février», a assuré le ministre de la Santé, Olivier Véran, voulant ainsi battre en brêche les critiques sur la lenteur de la campagne débutée le week-end dernier.
● Inquiétudes sur la rentrée scolaire. «Avec la saison hivernale qui arrive, laisser les fenêtres ouvertes, cela va être compliqué», s'alarme Elisa Zeno, membre du collectif «Ecole Oubliée». Parents d'élèves, syndicats et même scientifiques craignent un retour en classe le 4 janvier après le brassage des fêtes. Certains appellent même à un report. Nous les avons interrogés.
● Un 1er janvier sous la neige. Deux départements - l'Isère et la Drôme - sont en toujours placés ce matin en vigilance orange par Météo France en raison d'«épisodes de neige à très basse altitude». Les Landes, le Gers et le Tarn-et-Garonne demeurent quant à eux en alerte pour des risques de crues.
● Le chômage partiel à 100 % reconduit cette année... mais au compte-gouttes et seulement pour les trois premiers mois de l'année. Selon un décret paru hier au Journal officiel, le gouvernement s'apprête à fermer le robinet de cette aide pour les secteurs les plus touchés dès le mois d'avril. A moins que la crise s'aggrave, promet la ministre du Travail, Elisabeth Borne.
● Tué par un mortier. Un homme de 25 ans a été mortellement blessé cette nuit par un mortier d'artifice en Alsace. Un homme de 24 ans, qui l'accompagnait, a eu lui «le visage abîmé» et est hospitalisé. «Ils étaient dans la rue en train de manipuler» le mortier quand l'accident s'est produit, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Trois autres personnes ont été blessées à la main dans d'autres communes du Bas-Rhin.
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| A suivre | | Avec le Brexit, le retour des contrôles aux frontières | | Gare à l'embouteillage. Alors que s'est tournée dans la nuit une page de quatre ans de négociations et de revirements, les premiers effets du Brexit vont se faire ressentir, notamment aux frontières. Les voyages entre les pays membres de l'UE et le Royaume-Uni vont devenir plus complexes et lourds en formalités administratives. De retour du territoire britannique, des franchises douanières et fiscales vont s'appliquer en France pour les particuliers, selon les catégories de marchandises transportées. Autre changement : après une période de tolérance qui court jusqu'au 1er octobre, les ressortissants européens, jusqu'ici autorisés à entrer sur le territoire outre-Manche avec une carte d'identité, devront présenter un passeport. Le ministère de l'Economie a annoncé que 600 recrutements de douaniers ont déjà été effectués, afin de fluidifier ces contrôles renforcés. | |
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| 1 minute pour comprendre |  | | Couvre-feu à 18 heures : pourquoi la carte des départements pourrait changer d'ici demain | L'info. Une vingtaine de départements devraient être soumis à un couvre-feu à partir de 18 heures - au lieu de 20 heures - à partir de demain, a annoncé Olivier Véran mardi. Le but est de limiter les contaminations dans ces territoires où la situation sanitaire liée au Covid-19 est la plus critique.
Combien de départements sont concernés ? Vingt, principalement situés dans un quart nord-est de la France, si l'on se fie à ceux « sous surveillance » dont la liste a été transmise par le ministère de la Santé. Un peu plus ou un peu moins, si l'on se base sur les deux critères fixés par le gouvernement. « Nous avons ciblé les départements dans lesquels le taux d'incidence (le nombre de cas pour 100 000 habitants sur une semaine) dépassait 200 sur la population globale et/ou les plus de 65 ans », détaille le cabinet d'Olivier Véran. Cette liste de départements concernés « pourra évoluer évidemment », a d'ailleurs indiqué le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, mercredi soir.
Que valent ces critères ? Le nombre de nouveaux cas est à interpréter avec précaution ces jours-ci. D'un côté, le nombre de tests a explosé avant les fêtes de fin d'année. Ceci a mécaniquement entraîné une augmentation du nombre de personnes positives. De l'autre, le 25 décembre est inclus dans le calcul du taux d'incidence depuis deux jours. Or, comme de nombreux laboratoires et pharmacies étaient alors fermés, peu de personnes ont été testées positives ce jour-là. Ce qui, mécaniquement, a fait baisser le nombre de cas recensés sur la semaine. En réalité, le gouvernement s'appuie aussi sur d'autres éléments, comme la dynamique de l'épidémie et les capacités en réanimation. | |
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| | Merci d'avoir lu cette newsletter. Toute la rédaction du Parisien en profite pour vous présenter ses meilleurs voeux pour 2021. On se retrouve demain, à 8h30. D'ici là, passez une excellente première journée de l'année. |
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