| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. Au programme de votre newsletter aujourd'hui, les doutes autour de la prochaine étape du déconfinement le 15 décembre, qui semble compromise à cause du nombre de nouvelles contaminations toujours élevé, et les résultats des petits Français en mathématiques qui chutent désespérement. Dans l'actualité aussi, les mots de Nicolas Sarkozy à la barre, le Royaume-Uni qui commence en ce moment sa campagne de vaccination, la Coupe du monde 2022 et le PSG face à Basaksehir ce soir. Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossart, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Va-t-on déconfiner le 15 décembre ? Prochaine étape de l'assouplissement des restrictions, cette échéance, annoncée par Emmanuel Macron, semble aujourd'hui compromise. Car cette date du 15 décembre, qui permettait d'envisager des fêtes de fin d'année certes différentes avec le Covid-19 mais en famille tout de même, était notamment conditionnée au nombre de contaminations par jour. Problème, leur niveau «ne baisse plus», a constaté hier soir le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, les chiffres quotidiens stagnant autour de 11 000 nouveaux cas, soit plus du double de l'objectif affiché. L'exécutif, qui se réunit en conseil de défense demain matin, pourrait donc être amené à revoir son calendrier. Et les Français aussi...
● Emmanuel Macron annonce la tenue d'un «Beauvau de la sécurité» en janvier. Le chef de l'Etat lancera en janvier une rélfexion sur une réforme de la police, réunissant représentants des forces de l'ordre, élus et citoyens. «J'y interviendrai personnellement», ajoute le chef de l'Etat dans une lettre qui répond au secrétaire général du syndicat Unité-SGP-FO Yves Lefebvre, qui lui avait écrit pour lui faire part de la «colère» qu'ont suscité chez les policiers ses propos reconnaissant des contrôles au faciès.
● «Je n'ai jamais commis le moindre acte de corruption». Pour ses premiers mots à la barre lors du procès de l'affaire dite des «écoutes», Nicolas Sarkozy s'est montré très combatif hier devant les juges. L'ancien chef d'Etat a d'emblée nié les accusations qui pèsent contre lui et a fait part de sa «colère» et de son «indignation», ajoutant qu'il espérait «être lavé de cette infamie». Le récit de cet interrogatoire, le premier d'un ancien président de la République dans l'histoire de la justice française, est à lire ici.
● Faut-il investir en Bourse ? Dopés par l'annonce d'un vaccin contre le Covid-19 et la composition du futur gouvernement Biden aux Etats-Unis, les cours des actions ont battu des records de hausse en novembre. Du jamais-vu depuis 30 ans ! Une jolie opportunité pour ceux qui ont profité des récentes périodes de confinement pour augmenter leur épargne ? Pas si simple, car entre les difficultés à se lancer sur les marchés financiers et les arnaques qui gravitent autour, il faut en tout cas bien se renseigner. Notre dossier est là pour vous aider.
● Comment l'école veut mieux faire en maths. Au rythme des classements internationaux, un constat s'est imposé ces dernières années : les élèves français ont de plus en plus de difficultés en mathématiques. Pour enrayer cette dégringolade, l'Education nationale a lancé en 2018 un « plan mathématiques », au sein duquel les enseignants sont notamment formés pour transmettre autrement cette matière. Reportage dans une école parisienne, au cœur d'un arrondissement populaire, où ces nouvelles méthodes sont appliquées.
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A suivre | | Le Royaume-Uni se vaccine contre le Covid-19. Premier pays au monde à autoriser la mise sur le marché du fameux vaccin Pfizer/BioNTech la semaine dernière, le Royaume-Uni commence donc sa campagne de vaccination aujourd'hui. 40 millions de doses ont été commandées, permettant de protéger 20 millions de Britanniques, deux injections étant nécessaires à trois semaines d'intervalle. Pour le ministre de la Santé Matt Hancock, qui a désigné le premier jour de la campagne de vaccination comme le « V day », jour de la victoire, « la semaine qui vient est un moment historique ». Les premières doses commenceront à être administrées dans les prochaines heures en Ecosse, au pays de Galles et en Irlande du Nord. Selon la presse locale, la reine Elizabeth II, 94 ans, et son époux le prince Philip, 99 ans, seront vaccinés prochainement. Ils pourraient même le faire en public afin d'encourager la population et contrer les anti-vaccin. | |
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1 minute pour comprendre | | Vaccin contre le Covid-19 : ce que l'on sait des effets indésirables possibles | L'info. Dès aujourd'hui en Angleterre, d'ici fin décembre aux Etats-Unis et pour le début de l'année en France, les vaccins contre le Covid-19 sont désormais une réalité. Avec eux, l'espoir de mettre fin à cette crise sanitaire mondiale mais aussi des craintes, notamment provoquées par la rapidité avec laquelle ils ont été découverts puis mis sur le marché. En bonne place chez les vaccino-méfiants, l'inquiétude autour des effets indésirables possibles. Plusieurs experts nous aident à y voir plus clair.
Quels effets indésirables ? Mi-novembre, l'alliance Pfizer/BioNTech, dont le produit pourrait arriver en premier en France, indiquait que les seuls effets indésirables sévères constatés « après la première ou la deuxième dose étaient la fatigue (3,8 %) et les céphalées (2,0 %) ». De son côté, début décembre, Moderna assurait qu'« aucun événement indésirable grave n'a été noté dans l'essai ». Des affirmations et des chiffres qui sont en fait des projections, explique le chercheur en immuno-oncologie à Strasbourg Eric Billy, membre du collectif Du côté de la science. Faute de disponibilité de l'ensemble des données scientifiques pour l'instant, «c'est comme pour les résultats d'une élection, poursuit-il. On a des tendances au début de la journée puis des résultats définitifs à la fin. Ceux-ci ne correspondent pas toujours totalement mais ils confirment souvent la tendance ».
Des raisons de rester prudent ? « La fatigue, les maux de tête… Ce sont les effets indésirables habituels des vaccins», souligne Nathan Peiffer-Smadja, médecin infectiologue à l'hôpital Bichat. Reste que face au Covid-19, que le monde a découvert il y a peine un an, « les essais cliniques ne permettent pas de déceler les effets indésirables rares», note-t-il encore. Parmi ces risques éventuels, des scientifiques s'inquiètent notamment du manque d'information sur la fertilité, et les femmes enceintes seront par exemple généralement exclues de la vaccination dans un premier temps. Mais ces possibles effets ne sont pas proprement liés à la campagne contre le coronavirus : « C'est la même chose pour de nombreux médicaments », poursuit Nathan Peiffer-Smadja. « Quand vous lisez la fiche du paracétamol, elle peut aussi paraître inquiétante si vous ne la faites pas décrypter par un médecin », conclut-il.
Plus d'une minute à nous consacrer ? Voici notre décryptage.
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