| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. Aujourd'hui, dans notre newsletter, nous vous parlons du bourbier de l'article 24 de la loi Sécurité, qui fragilise la solidarité gouvernementale et oppose de façon spectaculaire le Premier ministre et le président de l'Assemblée nationale. Nous revenons également sur le sujet de fond des violences policières, qui sous-tend cette crise politique, sans oublier la digitalisation à marche forcée des petits commerces à la faveur du confinement et le PSG en quête de son jeu avant d'affronter les Girondins. Bonne lecture. |
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Cette édition a été préparée par Cécile Mortreuil, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Sécurité : et la crise devint politique. Alors que les discussions autour de la proposition de loi sur la sécurité globale étaient déjà tendues, les affaires de violences policières des derniers jours ont abouti à une véritable crise politique, lorsque le gouvernement a annoncé vouloir confier à une commission indépendante le soin de réécrire l'article controversé qui prévoit de pénaliser la diffusion malveillante d'images de policiers et de gendarmes. Résultat : une levée de boucliers unanime des parlementaires ainsi court-circuités, obligeant Matignon à un rétropédalage qui laissera des traces...
● Garde à vue pour les policiers. Les quatre policiers impliqués dans le passage à tabac à Paris d'un producteur de musique, ayant suscité une véritable vague d'indignation ces dernières 48 heures, ont été placés en garde à vue, hier, dans les locaux de l'IGPN. Les fonctionnaires étaient entendus pour « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique » mais aussi, pour au moins une partie d'entre eux, pour « violences à caractère raciste ».
● Le retour des commerces. Les magasins rouvrent leurs portes aujourd'hui, première des trois étapes du déconfinement allégé présenté par le chef de l'Etat en début de semaine. Avec le confinement, nombre de petits commerces ont été contraints de basculer sur Internet. Nous vous emmenons à la découverte de quelques-uns d'entre eux.
● Une nouvelle attestation en vigueur. Si vous devez vous déplacer ce matin, n'oubliez pas votre nouvelle attestation. Cette dernière sera valable lors des 17 prochains jours, et vous permettra notamment de justifier de promenades à 20 kilomètres de votre domicile, désormais autorisées. Pour la télécharger, c'est ici.
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| «Seul le Parlement écrit et vote la loi» | Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale | |
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A suivre | | Allègement du confinement, étape 1. Cette fois, Emmanuel Macron tenait à un déconfinement progressif par crainte d'une troisième vague. S'il ne s'agit pas encore de retrouver une totale liberté, plusieurs mesures permettront aux Français, dès aujourd'hui, de souffler avant les fêtes. La plus emblématique bien sûr : la réouverture des commerces dès ce matin, avec la possibilité de faire ses emplettes de Noël en se déplaçant dans les boutiques – même si La Poste s'attend quand même cette année à un record de colis échangés. Autre grand changement, que n'ont pas manqué de saluer les sportifs : il est désormais possible de se déplacer dans un rayon de 20 kilomètres autour de chez soi, contre un kilomètre aujourd'hui. Et ce, pendant trois heures au lieu d'une. Les croyants pourront, eux, retrouver le chemin de leur lieu de culte, mais avec une jauge fixée à 30 personnes. Pour les auto-écoles également, c'est la reprise des cours de conduite, sous conditions. Même chose pour les visites immobilières. | |
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1 minute pour comprendre | | Pourquoi les pays pauvres craignent de manquer de vaccins | L'info. Alors que des millions de doses de vaccins pourraient arriver dès la fin du mois de décembre en Europe ou aux Etats-Unis, les pays sous-développés risquent d'être moins bien lotis et comptent sur la solidarité internationale.
Comment l'expliquer ? « Il y a eu une course au vaccin qui a mené à un accaparement très rapide de plus de la moitié des capacités initiales de production par les pays riches », grince Julia Heres Garcia, d'Oxfam France. « Comme toujours, il y a un principe de réalité qui s'impose. Les vaccins vont d'abord aux pays riches pour des raisons financières et de capacité à les distribuer », appuie l'économiste Frédéric Bizard, professeur à l'ESCP et président de l'Institut de santé. Rien que pour le futur produit de Pfizer/BioNTech, les pays riches ont déjà réservé 85 % du nombre de doses produites l'an prochain, d'après les calculs du Center for Global Development.
Comment résoudre ce problème ? Un dispositif international, Covax, regroupe près de 200 pays. La moitié d'entre eux finance l'achat de vaccins, l'autre moitié, plus pauvre, en bénéficie. On peut aussi imaginer qu'un pays décide de redistribuer une partie de ses propres doses à des pays moins développés. Reste que, si l'achat de vaccins est une chose, les distribuer aux populations des pays pauvres en est une autre. Et cela s'annonce tout aussi compliqué, s'agissant de régions où le système de santé est souvent défaillant. « Si on ne se met pas en ordre de marche pour dire à ces pays plus pauvres voilà comment on s'organise pour vous permettre d'accéder au vaccin, on laisse la place aux autres et notamment à la Chine et à la Russie, qui ne partagent pas forcément les mêmes intérêts ni les mêmes valeurs », craint le député européen Pascal Canfin.
Plus d'une minute à nous consacrer ? Voici notre decryptage. | |
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| Merci d'avoir lu cette newsletter. On se retrouve demain à 8h30. D'ci-là, n'oubliez pas de souhaiter une bonne fête aux Jacques. Excellente journée. |
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