| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. Ce mardi, nous vous parlons de l'attentat en Autriche et de la bataille des petits commerces en plein confinement, mais aussi de l'élection présidentielle américaine, des lits de réanimation ou de la facture énergétique des Français... Bonne lecture. |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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| On en parle |  | | ● Attentat en Autriche. La capitale du pays, Vienne, a été visée hier soir par une attaque. La police viennoise a indiqué que « plusieurs auteurs avec des fusils » étaient impliqués et dénombré « six scènes de crime ». Deux hommes et une femme ont été tués, selon le dernier bilan. L'un des assaillants qui a été abattu est un sympathisant de l'Etat islamique, a indiqué ce matin le ministre autrichien de l'intérieur. Le point sur ce que l'on sait.
● La bataille des petits commerces. La question de l'ouverture et de la fermeture de certains lieux fait encore débat. Aujourd'hui, le décret listant les produits qui peuvent être vendus ou non dans les grandes surfaces devrait être publié. Mais il ne réglera pas tout. Les grandes enseignes dénoncent un casse-tête, tandis que les clients peinent à s'y retrouver. Où va-t-on faire nos courses ? Explications.
● Record de décès liés au Covid-19. C'est du jamais vu depuis le 20 avril. Le nouveau coronavirus a fait 418 morts en 24 heures, selon le bilan publié hier par les autorités sanitaires. 52 518 nouvelles contaminations ont par ailleurs été enregistrées, contre 33 000 il y a sept jours. Le niveau d'occupation des services de réanimation continue également de grimper. 430 nouveaux cas graves ont été pris en charge ces 24 dernières heures. Soit 3730 au total.
● Des Loups gris en sursis. Le gouvernement a annoncé sa volonté de dissoudre les Loups Gris, un mouvement ultra-nationaliste turc. Des membres de cette mouvance radicale ont organisé ces derniers jours des contre-manifestations pro-Turcs en réponse aux rassemblements arméniens. Des scènes aux allures d'expédition punitive. | |
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| A suivre | | | Trump - Biden, le jour J. Stop ou encore? C'est la nuit prochaine queles Américains désignent qui de l'actuel locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, ou de son rival démocrate, Joe Biden, sera le prochain président des Etats-Unis. Après quatre années d'une présidence tumultueuse qui a littéralement coupé le pays en deux, le verdict des urnes est considéré comme l'un des plus importants de l'Amérique contemporaine. On vous explique ici comment va se dérouler cette élection pas comme les autres. Le résultat devrait être connu dans le courant de la nuit prochaine mais le vote par correspondance ou un scrutin trop serré pourrait retarder les annonces... Pour ne rien louper, nous suivrons en direct les élections Etat par Etat sur le site du Parisien, toute la nuit et la journée de mercredi. On vous y attend nombreux ! | |
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| A l'international |  | | 🇮🇹 Italie. Le gouvernement va mettre en place un couvre-feu à partir de mercredi. L'Italie sera divisée en « trois zones de risque » dotées de mesures restrictives graduées. Le gouvernement entend aussi réduire la capacité maximale dans les transports et fermer les centres commerciaux le week-end.
🇩🇿 Algérie. La réforme de la Constitution a été approuvée avec 66,8 % des suffrages exprimés tandis que le « non » a recueilli 33,20 % des voix, a annoncé hier Mohamed Charfi, président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Avec une abstention historique, une grande partie de la population algérienne ne croit pas à la réalité des promesses contenues dans la révision de la Constitution.
🇦🇫 Afghanistan. L'université de Kaboul a été attaquée hier, pour un bilan d'au moins 22 morts et 22 blessés Deux assaillants ont été abattus par les forces de sécurité après plusieurs heures d'affrontements. Un troisième homme s'est fait exploser. Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attentat. | |
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| 1 minute pour comprendre |  | | Les lits de réanimation, la surchauffe ? | L'info. Le « taux d'occupation en réanimation » est désormais de 110,7 % en région Auvergne-Rhône-Alpes, où la situation sanitaire est particulièrement critique. En Île-de-France, il a atteint 83% et devrait dépasser 100% dans les prochains jours.
Comment l'expliquer ? Tout s'explique par le mode de calcul. Tout d'abord, le taux d'occupation en réanimation se base sur la capacité initiale en lits. Or, cette capacité a beaucoup varié depuis le début de la pandémie de Covid-19. De 5 100 lits en temps normal, on est désormais monté à un peu moins de 6 400. Et ce chiffre va encore grimper ces prochains jours et ces prochaines semaines, puisqu'Emmanuel Macron a annoncé le 28 octobre que les capacités allaient être « portées au-delà de 10 000 lits en réanimation » pour faire face à l'afflux de patients lors de cette deuxième vague. Par ailleurs, le taux d'occupation représente le nombre de lits occupés en réanimation, en soins intensifs, ou en surveillance continue, les trois services de « soins critiques » où sont pris en charge les cas graves, rapporté au seul nombre de lits disponibles initialement en réanimation.
Pourquoi cet indicateur est important. Le ministère de la Santé justifie d'additionner tous les patients Covid en soins critiques par le fait qu'ils « nécessiteront tous des soins de réanimation à un moment ou à un autre ». Ainsi, les patients en soins critiques seraient déjà tous dans des lits « armés » en réanimation, mais dont l'intitulé n'a pas évolué. Pour augmenter le nombre de lits en réanimation, « il faut trois choses : des médicaments, du personnel qualifié pour cela, et des appareils dont un respirateur pour intuber », explique-t-on à l'ARS Île-de-France. « Prendre en compte la capacité initiale de lits de réanimation en dénominateur permet de mesurer le niveau de pression exercé sur le système de santé, ce qui est plus révélateur que le nombre de lits qu'il reste à occuper en temps réel », justifie enfin le ministère de la Santé.
Retrouvez notre décryptage complet : comment peut-on dépasser 100 % de taux d'occupation en réanimatiton par endroits ? | |
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| Votre portefeuille |  | | Pourquoi l'électricité reste trop chère en France | | Selon un rapport de Capgemini sur les tarifs du gaz et de l'électricité en Europe, que nous révélons, la France arrive au milieu du classement. Avec une baisse inférieure à 5% de la facture, la libéralisation du marché a eu moins d'effet chez nous que chez certains de nos voisins. | |
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