| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. Aujourd'hui, dans notre newsletter, nous vous parlons du confinement allégé et des commerces qui ont enfin pu rouvrir à quelques semaines de Noël. Une ligne de crête étroite entre reprise économique et sécurité sanitaire que nous détaillent les ministres Bruno Le Maire et Olivier Véran, dans une interview croisée exclusive. Dans le reste de l'actualité, les manifestations contre la loi sécurité globale, qui ont réuni beaucoup de monde hier dans tout le pays, mais ont aussi été marquées par des violences à Paris. Côté sports, le XV de France s'est qualifié pour la finale de la Coupe d'automne des nations, tandis que le PSG a été, une fois de plus, accroché sur son terrain. Bonne lecture. |
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Cette édition a été préparée par Cécile Mortreuil, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● La difficile équation de la reprise économique et de la lutte contre le Covid. On les oppose souvent, eux préfèrent afficher leur complémentarité. Olivier Véran et Bruno Le Maire détaillent pour Le Parisien ce que va changer l'arrivée des vaccins, les aides mises en œuvre pour les restaurants et les hôtels ou les pistes pour financer la dette. Si le ministre de l'Economie assure une nouvelle fois qu'il n'y aura pas de hausse d'impôts, il affirme que la réforme des retraites doit être une « priorité absolue ».
● Sécurité globale, cette loi qui ne passe pas. Beaucoup de monde et des heurts, notamment à Paris, voici en résumé le bilan de la journée de manifestations d'hier contre la loi sécurité globale du gouvernement. Un peu partout dans le pays, ils étaient en tout 133 000, selon le ministère de l'Intérieur, 500 000 pour les organisateurs. Les manifestants ont marché et crié leur opposition au polémique article 24, portant sur l'interdiction de filmer les policiers. Une mesure qui sème le trouble jusqu'au sein du gouvernement.
● Toujours en garde à vue, les policiers violents nient toute insulte raciste. L'audition des quatre fonctionnaires impliqués dans l'interpellation brutale de Michel Zecler à Paris a été prolongée de 24 heures hier. Selon nos informations, devant les enquêteurs de l'IGPN, ils ont défendu la légitimité de leur action et nié tout propos raciste. La victime avait pourtant indiqué avoir entendu les fonctionnaires l'insulter de « sale nègre » en même temps qu'ils la frappaient. Pour l'heure, c'est donc parole contre parole, la vidéo de l'arrestation de Michel Zecler étant dépourvue de son.
● SDF, les damnés du reconfinement. Pour mesurer à quel point la crise sanitaire complique le quotidien déjà difficile des sans-abri, nous avons suivi de nuit une maraude de la Croix-Rouge dans les rues de Paris. Un reportage édifiant sur leurs conditions de vie, qui se sont encore un peu plus dégradées ces dernières semaines. Pourtant, certains relativisent : «Ça serait quand même idiot de mourir d'une grippe avec tout ce que j'endure, nous confie Nicolas (47 ans), à la rue depuis 17 mois. Nous, les SDF, on a tellement galéré dehors qu'on est immunisés».
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A suivre | | Les fidèles de retour à l'église. Pendant le confinement, ils ont patienté, parfois manifesté, et les voici à nouveau dans leurs églises. Dès hier, premier jour d'allègement des restrictions de déplacement, les fidèles ont pu regagner leur lieu de culte, toujours contraints de respecter la jauge de 30 personnes maximum dans l'édifice. Certains ne se sont pas embarrassés, comme à l'église Saint-Léon, à Paris, où 170 personnes ont assisté à la première messe post-confinement. La mesure sanitaire est en effet contestée par les évêques sur le plan du droit devant le Conseil d'Etat, mais aussi sur le terrain. La jauge devrait être mise à mal dans les prochaines heures, avec la reprise de la messe du dimanche, certains prêtres assurant qu'ils ne compteront pas les fidèles qui se présenteront. | |
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1 minute pour comprendre | | Le protocole sanitaire extrême de l'Antarctique pour esquiver le Covid-19 | L'info. Le continent austral, situé à l'extrême sud du globe, n'a pas connu un seul cas de Covid-19 depuis bientôt un an que le virus touche tous les pays du monde. Comment expliquer ce miracle ? Des scientifiques français, qui rentrent d'une mission en Antarctique, nous racontent leur périple long de 20 000 km rythmé par un protocole sanitaire extrême.
Pourquoi continuer à y aller ? Si le Continent blanc n'est pas peuplé par des autochtones, il est en revanche habité par des centaines de scientifiques et techniciens qui multiplient les missions tout au long de l'année et vivent alors dans des bases exposées à des conditions extrêmes et à beaucoup de promiscuité… Mais impossible de laisser ces installations vides le temps que la pandémie passe. « Elles ne sont pas conçues pour être arrêtées, elles doivent fonctionner 24 heures sur 24, 365 jours par an, détaille Jérôme Chappellaz, directeur de l'Institut polaire français Paul-Emile-Victor (IPEV). La recherche en glaciologie, climatologie, observation d'exoplanètes… ne peut, elle non plus, s'arrêter aussi longtemps.
Comment relever le pari du risque zéro ? S'il est dans les faits impossible à garantir, l'application d'un protocole sanitaire extrême tente de s'en rapprocher. Car si un cas de Covid-19 apparaissait sur place, « ce serait le scénario catastrophe ! L'hiver, il est plus simple de rapatrier un spationaute de la Station spatiale internationale qu'un personnel d'une base en Antarctique », illustre Mikaa Mered, enseignant en géopolitique des Pôles à Sciences Po et l'Ecole de Guerre. Test PCR et isolement avant d'embarquer depuis Roissy pour la Tasmanie. Là-bas place à une quarantaine très stricte, sous surveillance policière, et durant laquelle les scientifiques et techniciens ne peuvent sortir que 30 minutes par jour. Avant de rallier l'Antarctique en avion ou en bateau, un énième test pour enfin pouvoir poser pied sur la banquise. Pour certains, un mois s'est écoulé en tout depuis leur départ de France... Le prix à payer pour un continent sans Covid.
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| Merci d'avoir lu cette newsletter. On se retrouve demain à 7h30. D'ici-là, n'oubliez pas de souhaiter une bonne fête aux Saturnin. Excellente journée. |
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