| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| | Bonjour à tous. Ce jeudi, nous vous parlons des Etats-Unis qui ne connaissent toujours pas le nom de leur futur président, de la menace de Trump de saisir la Cour suprême, des tests antigéniques qui font leur apparition dans les pharmacies, mais aussi de la défaite du PSG à Leipzig. Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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| On en parle |  | | ● Insoutenable suspense aux Etats-Unis. Plus de 24 heures après la fin du vote, les Américains ne savent toujours pas qui succédera à Donald Trump. D'abord donné en tête dans le Michigan et le Wisconsin, deux des fameux « Swing States », le président sortant a finalement vu son avance fondre, puis le candidat démocrate lui passer devant. Avec ces deux Etats, plus l'Arizona en poche, le camp démocrate est très confiant. Joe Biden dispose désormais de 264 grands électeurs (214 pour Trump). S'il remportait le Nevada (6 grands électeurs) il atteindrait le nombre de 270 pour devenir le 46e président des Etats-Unis. D'autres Etats-clés, comme la Pennsylvanie (20) ou la Georgie (16), sont encore indécis. Suivez la suite du dépouillement dans notre direct.
● Les tests antigéniques sont là. Depuis une semaine, pharmaciens, infirmiers et médecins peuvent pratiquer ces fameux tests antigéniques, moins fiables mais plus rapides : leur résultat est connu en un quart d'heure. Comment ça marche ? Découvrez notre reportage dans une pharmacie parisienne.
● Le couac de l'état d'urgence sanitaire réparé. Après le cafouillage de mardi soir à l'Assemblée, où les oppositions avaient réussi à faire voter, contre le gouvernement et la majorité, une prolongation jusqu'au 14 décembre seulement – déclenchant l'ire d'Olivier Véran –, les députés ont finalement rétabli hier au 16 février la fin de l'état d'urgence sanitaire.
● Ce qu'on dit les collégiens de Conflans après la mort de Samuel Paty. Ils ont 14 et 15 ans et sont mis en examen pour « complicité d'assassinat terroriste » : les deux mineurs soupçonnés d'avoir désigné le professeur d'histoire à Abdoullakh Anzorov contre de l'argent ont raconté aux enquêteurs leur après-midi avec le terroriste. Tous deux semblent avoir été dépassés par la situation malgré un mauvais pressentiment sur les intentions de leur interlocuteur. «Il m'a dit que c'était pour venger Dieu, il ne parlait que de religion», évoque l'un des garçons dans ce témoignage que nous révélons.
● Leipzig - PSG. 79 jours après la demi-finale de Ligue des champions (3-0 pour le PSG), le club de la capitale a enregistré hier soir une deuxième défaite (2-1) en phase de poules pour la première fois depuis son retour dans la compétition en 2012. Le match retour contre Leipzig se jouera sans filet dans trois semaines au Parc des Princes. | |
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| A suivre | | | Deux ans jour pour jour après le drame, et malgré le confinement, les Marseillais vont pouvoir rendre hommage aux huit victimes tuées dans l'effondrement de deux immeubles délabrés de la rue d'Aubagne. Huit minutes de silence seront ainsi observées, un concert de gospel organisé, tandis que les passants seront invités à écrire des messages tout au long de la journée. Hasard du calendrier, hier, le bailleur social Marseille Habitat a été mis en examen notamment pour «homicides involontaires par violation délibérée d'une obligation de sécurité». | |
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| | Face à la crise sanitaire, «les Français sont infantilisés et culpabilisés». | Yannick Jadot
Eurodéputé EELV | |
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| 1 minute pour comprendre |  | | Saisir la Cour suprême ? Focus sur la menace brandie par Trump | Les faits. Avant même la fin du dépouillement, Donald Trump a revendiqué la victoire et accuse ses adversaires de fraude, promettant un recours. «Notre objectif maintenant est d'assurer l'intégrité du scrutin. Nous voulons que la loi soit correctement appliquée, nous allons aller devant la Cour suprême», a-t-il asséné dans la nuit de mardi à mercredi. Une déclaration jugée « scandaleuse, sans précédent et fausse » par le camp démocrate.
Le vote par correspondance dans le viseur. Depuis des semaines, la menace du recours en justice était brandie par le président sortant. Jamais, au cours d'une élection américaine, le vote par correspondance (privilégié par les électeurs démocrates) n'avait eu autant de poids. Le dépouillement prend du temps, ce qui pourrait décaler la publication des résultats définitifs. Un délai trop long pour le républicain, qui martèle à tout-va que ce mode de scrutin ouvre la voie aux tricheries. «Trump n'aurait jamais fait cette annonce de saisir la Cour suprême s'il pensait qu'il allait gagner, analyse Jean-Eric Branaa, maître de conférences à l'université Paris-II et spécialiste des Etats-Unis. Il joue son va-tout, car il veut à tout prix empêcher que ces Etats aillent au bout du dépouillement.»
Un recours peut-il porter ses fruits ? Donald Trump peut-il saisir la Cour suprême pour contester l'ensemble du scrutin ? Négatif. «Chaque Etat dispose de ses propres règles», explique Françoise Coste, professeure de civilisation américaine à l'université Toulouse Jean-Jaurès. Son camp se trouverait donc contraint de démontrer l'existence d'une fraude. «La Cour suprême ne peut être impliquée que si les doutes sur la validité d'un vote risquent de faire la différence», a tweeté le constitutionnaliste américain Edward Foley après la conférence de presse de Trump. Si ce recours va jusqu'au bout, la nouvelle composition de la Cour, qui compte six juges conservateurs sur neuf, profiterait-elle au sortant ? Elle ne sera décisive que si le scrutin se joue dans un mouchoir de poche, à quelques milliers de voix, dans un Etat précis. Sans compter que «le président de la Cour suprême est un conservateur (...) soucieux des institutions, qui refuserait de toucher à l'image de la plus haute instance américaine», prédit Françoise Coste.
Plus d'une minute devant vous ? Retrouvez notre décryptage complet ici. | |
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| A l'international |  | | 🇩🇰 Danemark. 15 millions de visons seront bientôt abattus dans le pays nordique. La raison ? Une mutation du Covid-19 chez ces petits animaux élevés pour leur fourrure, qui a déjà été transmise à 12 personnes. Selon le gouvernement danois, elle menace l'efficacité d'un futur vaccin pour l'homme. « Il est nécessaire d'abattre tous les visons », soit 15 à 17 millions de bêtes, a ainsi asséné la Première ministre, Mette Frederiksen.
🇦🇹 Autriche. Vers un scandale politique après l'attentat de Vienne ? Les services du renseignement autrichien avaient été informés par la Slovaquie que l'assaillant cherchait à s'armer, selon le ministre de l'Intérieur, Karl Nehammer. Pour tenter de justifier ce qui s'apparente à un raté de ses services, le ministre a accusé son prédécesseur d'extrême droite d'avoir nui, par son action, aux services de renseignement. Emmanuel Macron se rendra par ailleurs à Vienne lundi prochain.
🇨🇮 Côte-d'Ivoire. Le blocage politique persiste dans le pays et le bilan des violences post-électorales s'est encore alourdi hier avec la mort de deux personnes près de la capitale Yamoussoukro, malgré les appels au calme lancés par la communauté internationale. La France a notamment exhorté les protagonistes à « mettre fin aux provocations et actes d'intimidation ». | |
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