| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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Bonjour à tous. Ce mercredi, nous vous parlons évidemment de l'élection présidentielle américaine, mais aussi du confinement que certains appellent à durcir, des départements où la deuxième vague de Covid-19 est particulièrement forte et du PSG qui joue gros face à Leizpig ce soir... Bonne lecture. |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | Biden-Trump, le grand suspense | ● Qui de Trump ou Biden prendra les rênes des Etats-Unis ? Ce matin, l'incertitude est totale tant les résultats sont serrés et encore partiellement connus. En se basant uniquement sur les résultats déjà annoncés, le compteur annonce actuellement 213 grands électeurs pour Trump et 234 pour Biden. Il faut atteindre la majorité de 270 pour remporter l'élection. Suivez les résultats Etat par Etat sur notre carte.
● Les « Swing States », ces Etats qui basculent dans l'un ou l'autre des camps selon les scrutins, sont toujours en balance. L'Arizona penche pour Biden, tandis que Trump décroche la Floride, l'un des Etats-clés les plus disputés avec ses 29 électeurs, l'Ohio et le Texas.
● Le raz de marée démocrate, envisagé par certains sondeurs et espéré par l'équipe et les soutiens de Joe Biden, n'a clairement pas eu lieu. Il reste encore de nombreux bulletins à dépouiller dans certains Etats-clés et Trump conserve de bonnes chances d'être réélu. On vous explique pourquoi c'est si long.
● Joe Biden s'est exprimé en fin de soirée : «Nous sommes en bonne voie pour gagner cette élection», a avancé le candidat démocrate, prévenant qu'il faudra « être patient». «Nous sommes en tête, mais ils essaient de voler l'élection», a aussitôt rétorqué Donald Trump sur Twitter. Suivez tous les événements dans notre direct. | |
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A l'international | | | 🇦🇹 Autriche. La piste d'assaillants en fuite ayant finalement été écartée, l'Autriche pleure désormais ses quatre morts, victimes avant-hier soir du tout premier attentat islamiste à frapper le pays. L'assaillant, originaire de Macédoine du Nord, était un sympathisant du groupe Etat islamique, qui a revendiqué l'attaque. Condamné en 2019 à de la prison, il avait été libéré de manière anticipée, et a donc réussi à « tromper » le programme de déradicalisation et ceux qui étaient chargés de son suivi. Les autorités ont annoncé hier avoir mené 18 perquisitions et 14 interpellations dans la journée.
🇨🇮 Côte-d'Ivoire. Alors qu'Alassane Ouattara, 78 ans, a été proclamé hier matin réélu par la Commission électorale indépendante pour un troisième mandat controversé, sur le score fleuve de 94,27 %, la tension n'a cessé de monter dans la journée dans le pays entre forces de l'ordre et l'opposition, qui a boycotté le scrutin. La résidence de l'ancien chef de l'Etat et chef de cette opposition Henri Konan Bédié a même été encerclée par les policiers, venus empêcher l'annonce en conféence de presse d'un gouvernement de transition. Accusé de complot contre l'Etat, Bédié risque gros. Le processus électoral a donné lieu à des violences meurtrières. Une quarantaine de personnes ont été tuées depuis le mois d'août, dont au moins neuf depuis le vote samedi.
🇳🇮 Nicaragua. L'ouragan de catégorie 4 Eta a frappé hier les côtes du Nicaragua, accompagné de vents violents et de pluies torrentielles après s'être renforcé dans les eaux chaudes des Caraïbes. Toitures emportées, arbres arrachés... Si le bilan humain est encore inconnu, « l'impact a été de catégorie 4 sur l'échelle de Saffir-Simpson », soit avec des vents allant jusqu'à 250 km/h, selon les météorologistes. Les autorités nicaraguayennes avaient intensifié les préparatifs de prévention dans les villes et régions sur la côte nord-est du pays où vivent quelque 100000 personnes, majoritairement des indigènes et des populations d'origine africaine installés dans des petits villages. | |
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1 minute pour comprendre | | Ces départements qui ont dépassé le pic du printemps à l'hôpital | L'info. 32 départements recensaient lundi au moins 20 % de patients hospitalisés de plus qu'au pic atteint au printemps, généralement au début du mois d'avril. Dans neuf d'entre eux, le nombre de lits occupés en réanimation est aussi plus élevé d'au moins 20 % par rapport à la première vague.
Ce que cela implique. Dans ces départements, principalement situés dans un gros quart sud-est du pays, les services hospitaliers sont souvent soumis à très rude épreuve. « On a une montée progressive du nombre de lits occupés avec un gros bond tous les quinze jours environ. Le dernier week-end, on a fait entrer 60 malades du Covid-19 dont 20 en réanimation », témoigne Jean Emmanuel de la Coussaye, chef des services de médecine d'urgence du CHU de Nîmes (Gard). La députée LREM de l'Isère Cendra Motin raconte de son côté que « des Ehpad, qui n'avaient absolument pas connu la première vague, comptent aujourd'hui plus d'une trentaine de cas ».
Comment l'expliquer ? Médecins et élus locaux mettent en cause une sorte de manque d'attention de la population. « Depuis fin août, j'essaie de me faire entendre pour alerter que le virus allait vite recirculer, mais j'ai le sentiment d'avoir prêché dans le désert. On a eu droit à une grande féria, des fêtes… Jusqu'à il y a une semaine, il y avait une absence de prise de conscience des gens », développe le député du Gard Philippe Berta. En espérant désormais que le confinement en vigueur depuis vendredi dernier soit respecté et produise des effets.
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