| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. Aujourd'hui, on vous parle du défi de l'exécutif, qui dans les prochaines semaines doit permettre à la filière logistique et aux personnels de santé de mettre en place une campagne de vaccination contre le Covid-19 sans couac. Dans l'actualité également, les suites de l'affaire Michel Zecler tabassé par quatre policiers à Paris, l'enquête sur la mort de Maradona et le prestigieux prix littéraire du Goncourt, attribué à la mi-journée. Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Le défi de la vaccination contre le Covid. Alors que la Haute autorité de santé (HAS) doit indiquer aujourd'hui quels seront les Français vaccinés en priorité, est aussi attendu dans les prochains jours le cadrage général d'Olivier Véran sur la future campagne de vaccination. Transports, stockage, conservation… la filière logistique est sur le pied de guerre, tout comme les professionnels de santé. Tandis que certains pays semblent déjà en ordre de marche, l'exécutif joue gros sur cette séquence, car après le fiasco des masques et les atermoiements autour des tests, de nouveaux couacs sur les vaccins pourraient politiquement coûter très cher.
● Deux policiers en détention provisoire. A l'issue de leur garde à vue, les quatre policiers soupçonnés d'avoir passé à tabac Michel Zecler, un producteur de musique noir à Paris, ont été déférés hier. Dans la nuit, ils ont tous été mis en examen principalement pour «violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique», comme requis par le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, qui avait aussi demandé la détention provisoire pour trois d'entre eux. Ce sont finalement deux policiers qui ont été écroués; les deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire.
● Tollé après une petite annonce pour un poste de professeur au collège de Samuel Paty. L'annonce, vite retirée par le rectorat de Versailles hier, a ému nombre d'enseignants, alors que le collège du Bois-d'Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine, peine à retrouver la sérénité depuis l'attentat du 16 octobre, qui a coûté la vie au professeur. « Cette annonce inappropriée est une maladresse de nos services », s'excuse le rectorat de Versailles, qui affirme également que « l'établissement fait l'objet d'une attention toute particulière et quotidienne de l'académie ».
● Rebondissement dans l'enquête sur la mort de Maradona. L'information sème le trouble, alors que l'Argentine est toujours plongée dans le deuil depuis l'annonce, mercredi dernier, de la mort d'El Pibe de Oro d'une crise cardiaque à 60 ans. Le médecin de Diego Maradona, visé par une enquête, a été inculpé pour « homicide involontaire ». Des perquisitions ont eu lieu hier au domicile de Leopoldo Luque et dans son cabinet afin de déterminer s'il y a pu avoir une éventuelle négligence dans le traitement du footballeur, qui venait d'être opéré.
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A suivre | | Le Scouarnec, chirurgien, père de famille et « pédophile » devant la justice. Mis en examen en octobre pour viols et agressions sexuelles sur 312 personnes, la plupart mineures, cet ex-chirurgien de 70 ans va se présenter dans quelques heures devant la cour d'assises de Charente-Maritime pour l'ouverture de son procès. Joël Le Scouarnec y sera jugé pour un premier volet de cette affaire hors normes : les « viols et agressions sexuelles » sur quatre fillettes, dont deux de ses nièces. Au cœur des débats qui se poursuivront jusqu'à jeudi, la personnalité de celui qui est décrit comme « un prédateur sexuel » par ses victimes, et qui était parvenu à cacher son double visage à ses proches. Mais pas aux enquêteurs, qui ont saisi chez le chirurgien de Jonzac en avril 2017 des « tableaux et notes à l'ordinateur » recensant des centaines de victimes supposées. | |
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| «Disproportionnée au regard de l'objectif de préservation de la santé publique» | Le Conseil d'Etat, qui a retoqué la jauge de 30 personnes dans les lieux de culte | |
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1 minute pour comprendre | | Comment la police est évaluée et sanctionnée à l'étranger | L'info. Dans le sillage du succès de « La marche des libertés », qui a rassemblé samedi de 133000 à 550000 personnes dans tout le pays pour manifester contre la loi de sécurité globale et les violences policières, certains dirigeants politiques appellent à une refonte totale de l'organisation des forces de l'ordre en France et notamment de l'IGPN, son organisme de contrôle. Pour comprendre comment la police est évaluée et sanctionnée à l'étranger, nous nous sommes intéressés à quatre pays : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Suède.
Comment les policiers sont-ils contrôlés ? Sur le terrain, les forces de l'ordre américaines sont en grande majorité équipées d'un système d'enregistrement de leurs interventions, soit sur l'agent lui-même, soit sur le tableau de bord de son véhicule. Au Royaume-Uni, les policiers anglais et gallois sont équipés de caméras-piéton. Même chose depuis 2013 en Allemagne, où le système est testé ou déployé dans la majorité des Länder et de leurs polices locales, ainsi qu'au niveau de la police fédérale. En Suède, par contre, un peu comme France d'ailleurs, l'usage de caméras-piéton a été testé, notamment à Stockholm, mais n'est pas généralisé.
Comment sont-ils sanctionnés en cas de dérives ? Les Etats-Unis et l'Allemagne ne possèdent pas d'organisme national de contrôle. Cela se passe au niveau local, mais ce sont toujours des policiers qui enquêtent sur leurs collègues. Spécificité du système américain, des comités de citoyens participent au processus mais avec des pouvoirs limités. Du côté allemand, un débat est en cours pour adjoindre aux «IGPN des Länder» un organisme indépendant. Un peu sur le modèle anglais et gallois, où ce sont deux structures qui interviennent. L'une rattachée au ministère de l'Intérieur et l'autre dirigée par un magistrat. L'action de cette dernière se caractérise d'ailleurs par sa grande transparence. En Suède, encore une fois, on est très proche de ce qui se fait en France, puisque c'est une unité spéciale de la police nationale qui enquête. Si la faute est établie, c'est la justice, via des procureurs spéciaux, qui prend ensuite le relais.
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