| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. Au programme aujourd'hui : l'épineuse mais cruciale question de la réouverture des restaurants, la suite du procès de Jonathann Daval, une appli pour vous aider à faire vos courses, Emmanuel Macron face à la presse anglo-saxonne et la victoire de la France contre la Suède. Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Sébastien Coca, chef de service adjoint au pôle News
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On en parle | | | ● Les restaurants jouent leur survie. Ces symboles de l'art de vivre à la française, déjà meurtris par le premier confinement, risquent de passer les fêtes le rideau tiré. De sombres perspectives que le gouvernement tente d'amortir avec de nouvelles aides. Mais côté calendrier, «c'est trop loin dans le temps pour faire des prévisions», tranche pour l'instant Matignon.
● Procès Daval : les «crises» d'Alexia au cœur des débats. Au deuxième jour du procès du meurtre de la jeune femme, la cour d'assises de la Haute-Saône s'est penchée hier sur les troubles mystérieux de la victime, qui, selon Jonathann Daval, l'auraient rendue violente et agressive, justifiant ainsi le meurtre de sa femme « pour qu'elle se taise ». Ce que contestent ses proches, qui soupçonnent une sorte d'empoisonnement.
● Castex auditionné. Devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de la crise du Covid-19, le Premier ministre a prévenu que « des dispositions de freinage » de l'épidémie perdureraient après le déconfinement. Concernant les vaccins, le chef du gouvernement espère qu'ils « pourront se déployer vite et (qu'ils) soient efficaces ».
● Lavez-vous les mains ! Le professeur Didier Pittet, célèbre épidémiologiste suisse chargé par Emmanuel Macron d'évaluer la gestion de la crise sanitaire en France, s'inquiète : nous délaissons trop le lavage des mains au profit du masque. Or, l'hygiène est une composante essentielle pour contrer la propagation du virus.
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A suivre aujourd'hui | Un nouveau conseil de défense ce matin | Les mois sous le signe de la crise sanitaire passent et les conseils de défense s'enchaînent. Comme il y a un peu moins d'une semaine, Emmanuel Macron réunit dans quelques heures à l'Elysée un conseil de défense, avant le traditionnel conseil des ministres. Au sommaire de cette nouvelle réunion au sommet de l'Etat, le Covid-19, évidemment, l'évolution de l'épidémie en France et ses conséquences pour l'économie du pays. Car malgré une éclaircie sur le front dans les hôpitaux, laissant envisager des vacances de Noël déconfinées, le gouvernement n'est visiblement pas prêt à desserrer la vis partout. Si les mineurs pourront reprendre le sport en club en décembre et les commerces sans doute rouvrir à la même période, les bars et restaurants, eux, devraient attendre 2021. Hier, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, s'est contenté d'indiquer que « des perspectives » seraient données sous peu aux restaurateurs, mais c'est bien la date d'une réouverture en janvier qui est sur la table. Emmanuel Macron a lui prévu de prendre la parole la semaine prochaine pour, si les conditions sanitaires le permettent, dessiner les contours d'un possible déconfinement. | |
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A l'étranger | | | 🇺🇸 Trump aurait songé à attaquer l'Iran. D'après un article très fouillé du New York Times, Donald Trump a questionné de hauts responsables américains sur la possibilité d'« agir » contre un site nucléaire iranien. Des frappes envisagées à quelques semaines de la fin de son mandat… Le président sortant, qui refuse toujours d'accepter la victoire de Joe Biden, en a été dissuadé au vu du risque que cela dégénère rapidement en un conflit plus vaste, relate le quotidien.
🇧🇷 Rio croise les doigts pour son carnaval. Alors que le Brésil est toujours très sévèrement touché par le Covid (166000 morts, soit le deuxième pire bilan au monde derrière les Etats-Unis), les écoles de samba de Rio de Janeiro ont précisé hier les nouvelles dates de leur célèbre carnaval, reporté il y a quelques semaines. Les festivités sont donc décalées aux 11 et 12 juillet 2021, mais à condition qu'un vaccin soit disponible et qu'une décision du gouvernement décrète des jours fériés au niveau national pour cette période.
🇦🇿 Démonstration de force de l'Azerbaïdjan au Nagorny Karabakh. Un peu plus d'une semaine après le cessez-le-feu entre Bakou et Erevan, consécutif à six semaines de violents combats, l'Azerbaïdjan a publié les images d'une visite en triomphateur du président Ilham Aliev dans des lieux emblématiques des territoires reconquis aux séparatistes arméniens. « Il n'y aura pas de statut d'autonomie pour le Karabakh. L'Azerbaïdjan est un pays uni », a déclaré le dirigeant aux commandes d'un véhicule blindé. | |
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1 minute pour comprendre | | Macron face à la presse anglo-saxonne | L'info. Après sa tribune parue dans le Financial Times le 4 mai, Emmanuel Macron a pris la parole dans le New York Time ce lundi afin de défendre sa politique après les différents attentats islamistes. « Je suis pour le respect des cultures, des civilisations, mais je ne vais pas changer mon droit parce qu'il choque ailleurs », martèle-t-il, reprochant aux médias anglo-saxons de « légitimer les violences » contre la France.
D'où vient cette polémique ? Plusieurs articles ou tribunes parues dans la presse anglo-saxonne ont critiqué la stratégie du gouvernement français face à l'islamisme et pour défendre la laïcité. Le 3 novembre, la correspondante du Financial Times à Bruxelles, Mehreen Kahn, a par exemple reproché à Emmanuel Macron d'entretenir un « environnement hostile (pour les musulmans) ». « Il y a, en France, un idéal républicain universaliste des valeurs de la République qui doivent transcender les appartenances religieuses ou ethniques, alors que celles-ci ne sont pas du tout vues comme une menace aux Etats-Unis », décrypte la politiste Amandine Barb.
Pourquoi ces réactions ? En retour, Emmanuel a décidé de répondre coup pour coup. Son entourage dit ne pas « vouloir laisser entendre que la France s'engage dans une guerre de civilisation » ou qu'il y aurait « une politique française ciblée contre les musulmans ». Dès le 31 octobre, Emmanuel Macron avait accordé une longue interview à la chaîne arabe Al Jazeera, martelant son souhait « qu'on puisse écrire, penser, dessiner librement dans mon pays parce que je pense que c'est important, que c'est un droit, ce sont nos libertés ».
Plus d'une minute à nous consacrer : voici notre décryptage «Terrorisme et laïcité : cinq minutes pour comprendre la polémique entre Macron et la presse anglo-saxonne» | |
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