| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. Ce vendredi, nous vous parlons du suspense autour du vainqueur de la présidentielle américaine et de l'épidemie de Covid-19, mais aussi de nos révélations sur l'attentat de Conflans, du retour du virus de la grippe aviaire et des nouvelles mesures de restrictions à Paris. Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Sébastien Coca, chef de service adjoint au pôle News
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On en parle | | | ● Le dépouillement sans fin. Plus deux jours après l'élection, les Américains ne connaissent toujours pas l'identité de leur président pour les quatre prochaines années. L'élection de Biden ou de Trump repose sur le choix de six Etats : le Nevada, l'Arizona, la Géorgie, la Caroline du Nord, la Pennsylvanie et l'Alaska. Mais pour le candidat démocrate, deux Etats suffiraient. Dans le pays, la tension monte. D'autant que la nuit dernière, Donald Trump a une nouvelle fois évoqué «une fraude massive» et des théories conspirationnistes, qui ont poussé certains médias à stopper la diffusion de sa conférence de presse. Se pose désormais la question de savoir jusqu'où Trump peut-il aller ?
● 363 nouveaux décès liés au Covid-19. La situation épidémiologique est « grave », a rappelé hier Jérôme Salomon, le Directeur général de la Santé, aux côtés d'Olivier Véran. La preuve avec les chiffres dévoilés par Santé publique France. Les hôpitaux du pays ont enregistré 363 décès liés au Covid-19 en 24 heures. Hier, 4230 patients se trouvaient par ailleurs en réanimation, avec 447 nouveaux cas graves admis.
● Nos révélations sur l'attentat de Conflans. Le Parisien a pris connaissance des auditions en garde à vue des acteurs soupçonnés d'avoir influencé Abdoullakh Anzorov à assassiner Samuel Paty. Ces témoignages de la collégienne à l'origine de la polémique, de son père, ou encore d'Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste fiché S, illustrent la mécanique mortifère qui s'est mise en place les jours précédant le drame. Le récit des policiers éclaire également. Ils décrivent un terroriste « déterminé » qui, bien que touché par plusieurs balles, a tenté de les poignarder.
● Faux départ pour le nouveau bac. Les épreuves d'évaluation communes de Première et Terminale, prévues par le bac nouvelle formule qui entre en vigueur cette année, sont annulées, a annoncé hier le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, qui a également présenté un protocole sanitaire renforcé à l'école. A la place, c'est le contrôle continu qui sera pris en compte, en raison de la crise sanitaire. Les épreuves terminales sur les enseignements de spécialité, prévues en mars prochain, seront, elles, maintenues mais leurs modalités « adaptées ». Plus de détails dans cet article. | |
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A suivre | | Nouveau tour de vis à Paris. A 22 heures ce soir, la livraison et la vente à emporter par les restaurants et bars, ainsi que la vente et la consommation d'alcool sur la voie publique, seront interdites dans la capitale. Une mesure applicable jusqu'à 6 heures. En pleine crise sanitaire liée à l'épidémie galopante de Covid-19, les autorités entendent ainsi empêcher les déplacements et attroupements de personnes (livreurs, clients...) aux abords et dans certains établissements. La vente de boissons alcoolisées par les épiceries de nuit, qui pourront toutefois rester ouvertes, a par exemple donné lieu à « des regroupements nocturnes, sans respect des gestes barrière, sur la voie publique voire dans la sphère privée », assure la préfecture de police, pour justifier ce durcissement du confinement à Paris. | |
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1 minute pour comprendre | | Le système électoral américain est-il à bout de souffle ? | Les faits. La bataille est encore serrée entre Joe Biden et Donald Trump dans la course aux grands électeurs. Pourtant, à regarder le vote populaire, le candidat démocrate devance largement l'actuel président des Etats-Unis de plus de 3 millions de voix. C'était aussi le cas d'Hillary Clinton lors de la présidentielle de 2016, que la démocrate avait perdue. De quoi frustrer de nombreux Américains, majoritairement démocrates, qui réclament un changement.
Quelles sont les critiques ? Pour certains, le suffrage universel indirect ne serait pas suffisamment représentatif. Pour d'autres, l'accès au vote serait trop inégal… Les critiques des partisans d'un changement du système électoral américain ne sont pas nouvelles. Mais cette dernière élection, emmenée par un Trump qui crie à la fraude, cristallise les tensions. « 2020 devrait être la dernière fois que nous votons ainsi », assène un chroniqueur du New York Times.
Le système électoral peut-il être modifié ? « Cela n'arrivera pas », nous assure Nicole Bacharan, historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis. « Le système est construit de telle manière qu'il est irréformable. » Certains démocrates tentent d'emprunter une autre piste, celle d'un groupe d'Etats puissants qui s'accorderaient pour donner tous leurs grands électeurs au vainqueur du vote populaire. « Mais ils ne sont pas assez nombreux. » Et l'historienne de rappeler qu'aux Etats-Unis, l'élection d'un président minoritaire en voix « n'a jamais été bien acceptée ». Seul George W. Bush était parvenu à se faire réélire en 2004, malgré une défaite au vote populaire en 2000.
Plus d'une minute devant vous ? Retrouvez notre décryptage complet ici.
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A l'international | | | 🇳🇱 Pays-Bas. Il avait affiché ce dessin dans sa classe après l'attentat de Charlie Hebdo en 2015. Un enseignant d'un collège à Rotterdam a été menacé à cause d'une caricature représentant un homme portant un tee-shirt à l'effigie du journal français décapité en tirant la langue à un djihadiste. Lundi, des élèves musulmanes de l'Emmauscollege - qui rendait ce jour-là hommage au professeur français Samuel Paty - se sont dites offensées par le dessin, le qualifiant de « blasphématoire », selon le quotidien de référence NRC. Une photo du dessin a ensuite été partagée sur les réseaux sociaux, suscitant commentaires et menaces envers l'enseignant.
🇽🇰 Kosovo. La chute est dramatique pour cet homme au coeur du pouvoir depuis plus d'une décennie : le président du Kosovo Hashim Thaçi a été placé en détention hier à La Haye. Auparavant, il avait démissionné pour faire face à son inculpation par le tribunal spécial sur les crimes de guerre durant le conflit contre les forces serbes. L'ancien chef politique de la rébellion indépendantiste (UCK) a expliqué qu'il voulait par son retrait protéger la fonction présidentielle.
🇧🇾 Biélorussie. C'est le premier rapport majeur indépendant publié sur la Biélorussie depuis l'élection présidentielle d'août dernier, et il ne souffre d'aucune ambiguïté : l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) appelle carrément à annuler les résultats et décrit des « tortures systématiques » et des « violations massives des droits de l'Homme », dans un document discuté hier à Vienne devant le Conseil permanent de l'organisation. | |
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