| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| | Bonjour à tous. Aujourd'hui, plusieurs questions : Jean Castex va-t-il annoncer ce soir un durcissement des mesures anti-Covid ? Quel sort pour les commerces dit non-essentiels ? Que faire avec les lycées ? Dans l'actualité également, notre reportage dans la Loire, département le plus touché par l'épidémie, et une enquête vidéo sur la qualité des masques, sans oublier la défaite de la France face à la Finlande. Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjoint au pôle News
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| On en parle |  | | ● Sur le front. Avant la prise de parole ce soir de Jean Castex, notre reporter vous emmène dans la Loire, département qui a subi de plein fouet la deuxième vague de Covid. Personnes âgées, fêtes étudiantes, précarité, mais aussi ouverture d'un centre commercial géant mi-septembre à Saint-Etienne, peuvent contribuer à expliquer cette flambée.
● Et à l'étranger ? Alors que l'Italie fait face à une situation qui se dégrade, nous vous racontons les méthodes des pays qui s'en sortent le mieux. Au coeur de leur politique, l'isolement des patients positifs. En France, certains regrettent un manque d'efficacité et de contrôles.
● Financement libyen. Ziad Takieddine a retiré hier soir ses accusations contre Nicolas Sarkozy. L'un des principaux témoins à charge assure dans une vidéo dévoilée par Paris Match et BFMTV qu'il a accusé l'ancien président pour dire « ce que les juges voulaient entendre ». En réaction, Nicolas Sarkozy a estimé de son côté que « la vérité éclate enfin. »
● Un membre du Conseil supérieur de la magistrature accusé d'agressions sexuelles. Jean Cabannes a été contraint de démissionner après une mise en examen en mai pour «agressions sexuelles». Quatre femmes ont porté plainte pour des faits notamment commis dans le métro parisien entre 2018 et 2020.
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| A suivre | | | Que va dire Jean Castex ? Sa parole est attendue. Le Premier ministre tient ce soir à 18 heures une conférence de presse pour faire un point sur l'évolution de l'épidémie. Plus tôt dans la journée, un Conseil de défense est au programme. Jean Castex va-t-il serrer la vis ? Rappeler les bonnes pratiques à suivre ? Concernant les commerces non-essentiels, l'exécutif ne devrait pas, pour l'instant, infléchir sa position et ces derniers devraient rester fermés. Autre point important : les lycées, pointés du doigt par certains dans leur rôle dans la propagation de l'épidémie. Davantage de cours à distance ? C'est en tout cas la piste défendue par l'Education nationale pour éviter une fermeture totale. Le Pr. Caumes pense quant à lui que seuls «les élèves en difficulté devraient continuer à aller à l'école». Avant les réponses ce soir à partir de 18 heures, que vous pourrez suivre en direct sur notre site, voici un article pour tout savoir des derniers arbitrages. | |
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| La question | | Pourquoi les Français n'applaudissent-ils plus les soignants à 20 heures ? | | C'était un rituel de la saison 1 du confinement qui a disparu de la circulation lors de la saison 2. Les Français qui, par millions, applaudissaient en mars et avril les soignants à 20 heures tapantes à leurs fenêtres ne font désormais plus de bruit. Pourquoi ce cérémonial a-t-il disparu ? Pour les spécialistes que nous avons interrogés, il n'y a pas de désamour pour les blouses blanches, mais les gens semblent davantage concernés par les soucis d'autres professions. Et les Français, désormais tous masqués et familiers des gestes barrière, ne sont plus dans cet état d'esprit de « sidération ». | |
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| | «Elles sont passées d'une vraie connivence à une détestation mutuelle» | Une figure de la droite parisienne
à propos de la relation entre Anne Hidalgo et Valérie Pécresse | |
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| A l'étranger |  | | 🇸🇦 Attaque lors d'une commémoration du 11-Novembre à Djeddah. Plusieurs personnes ont été blessées dans un attentat à l'explosif perpétré au cimetière non musulman de Djeddah, ville de l'ouest de l'Arabie saoudite, hier lors d'une cérémonie commémorant l'armistice du 11 novembre 1918. Il s'agit de la deuxième attaque visant des intérêts français à Djeddah après celle du 29 octobre contre un vigile du consulat de France, sur fond d'une série d'attentats djihadistes en France, liés en partie aux caricatures du prophète Mahomet.
🇺🇸 Les républicains à une voix de la majorité au Sénat. Le parti républicain du président sortant Donald Trump a conservé un siège supplémentaire hier au Sénat américain, avec une victoire en Alaska. Ce succès confirme la bonne performance des républicains dans les élections au Congrès, qui se tenaient le 3 novembre en même temps que la présidentielle qui a vu la victoire du démocrate Joe Biden. Deux sièges encore à pourvoir se joueront dans une double-élection partielle le 5 janvier dans l'Etat conservateur de Géorgie. Si le Sénat restait républicain, Joe Biden -qui a procédé cette nuit à sa première nomination en choisissant son chef de cabinet- n'aurait alors pas les coudées franches pour mener à bien son programme.
🇲🇿 Macron appelle à une « réponse internationale » au Mozambique. Quelques jours après une terrible attaque djihadiste dans le nord-est du pays le 7 novembre, au cours de laquelle des assaillants affiliés à l'Etat islamique ont décapité une cinquantaine de civils, Emmanuel Macron a appelé hier à une « réponse internationale » pour venir en aide au Mozambique. Depuis plusieurs mois, des djihadistes affiliés à Daech multiplient les attaques dans la région de Cabo Delgado, où ils sèment la terreur pour tenter d'y implanter un califat. | |
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| 1 minute pour comprendre |  | | Autant d'hospitalisations mais moins de réanimations, comment c'est possible ? | L'info. Le nombre de patients Covid hospitalisés en France s'élevait ce mardi à 31 477. Le pic du 14 avril (32 131) est donc quasiment atteint. Mais le sommet est encore loin pour les malades en « soins critiques » : ils sont 4 736 ce 10 novembre, soit 33 % de moins qu'au maximum atteint au printemps (7 019 le 8 avril).
Comment peut-on l'expliquer ? « L'effet des corticoïdes est prouvé : ils réduisent un peu le risque de passage en réanimation puis la mortalité. On devait être à un taux de passage en réanimation de 30 % lors de la première vague, on doit être plutôt entre 20 et 25 % aujourd'hui », détaille Vincent Das, chef de service de réanimation de l'hôpital André Grégoire, à Montreuil. « Lors des trois premiers mois, on a pu tester différentes solutions thérapeutiques, afin de savoir lesquelles pouvaient être efficaces. Les corticoïdes ont un effet, c'est unanime », renchérit Olivier Claris, président de la Commission médicale des Hospices civils de Lyon. En clair, on parvient souvent à mieux prendre en charge les patients.
Pourquoi c'est important ? Le pic de 7 000 patients Covid en réanimation « mi-novembre » en France, avancé par le ministre de la Santé Olivier Véran sur la base de projections de l'Institut Pasteur, ne sera pas atteint. C'est bien sûr une bonne nouvelle. Mais les services hospitaliers restent sous très forte tension puisqu'il y a moins de déprogrammations d'autres opérations qu'en avril, et donc davantage de patients non Covid pris en charge.
Plus d'une minute ? Découvrez notre décryptage complet : «Autant d'hospitalisés qu'au printemps mais moins de réanimations, voici pourquoi» | |
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