| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| | Bonjour à tous. Au programme ce vendredi : le report probable du Black Friday, la France qui se prépare au vaccin contre le Covid-19, l'histoire secrète d'un projet de loi brûlant et une interview de Pierre Palmade. Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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| On en parle |  | | ● Vers un report du Black Friday. Une réunion prévue à Bercy vendredi doit permettre de finaliser cette idée, relativement bien accueillie par les professionnels de la grande distribution et acceptée hier soir par le géant Amazon. Pour tout comprendre, on vous emmène dans les coulisses de ce bras de fer, notamment mené par Bruno Le Maire.
● La France est-elle prête à vacciner ? Alors que les annonces des labos Pfizer et Moderna ont suscité un immense espoir dans le monde, l'Agence européenne du Médicament n'exclut pas de valider avant la fin de l'année la mise sur le marché d'un premier vaccin. L'Agence française, elle, a anticipé les procédures avec l'objectif d'un début des vaccinations au premier trimestre 2021. Les transporteurs, routiers ou aériens, s'organisent aussi pour acheminer les 90 millions de doses précommandées pour la France. Mais la machine ne se mettra en branle, affirment les autorités sanitaires, qu'une fois « sûrs à 100 % de son efficacité et de sa sûreté.»
● Les journalistes et Darmanin. Suite à la polémique autour de la mesure prévoyant des sanctions pénales pour la diffusion d'images de policiers, le ministre de l'Intérieur va présenter un amendement pour préciser que la liberté de la presse n'est pas menacée.
● «L'irresponsabilité» de Trump. Depuis son fief de Wilmington, le président élu Joe Biden a déploré le comportement de son rival, qui n'a toujours pas reconnu sa défaite à la présidentielle, alors que le décompte des voix dans l'Etat de Géorgie confirme la victoire du démocrate.
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| | «Si le gouvernement n'anticipe pas, on risque un crash» | Bernard Bégaud
Professeur de pharmacologie, à propos de la campagne de vaccination contre le Covid-19 à venir | |
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| A suivre aujourd'hui | | Jonathann Daval, l'heure du verdict ? | | Initialement prévu aujourd'hui, le verdict du procès de Jonathann Daval pourrait finalement tomber demain à cause des retards pris dans les débats depuis lundi. Au lendemain d'une première audition écourtée à cause de son malaise vagal, l'accusé, qui encourt la perpétuité, a de nouveau été interrogé hier, et a reconnu avoir voulu «donner la mort» à son épouse Alexia. «J'ai fait cocotte minute, j'ai débordé», a lâché l'informaticien de 36 ans, que des experts avaient dans la matinée qualifié d'«immature» et capable «de réactions impulsives et non maîtrisées». Le corps de la victime avait été retrouvé le 30 octobre 2017 non loin de leur domicile, en Haute-Saône. Après avoir joué pendant trois mois les veufs éplorés, Jonathann Daval avait été interpellé en janvier 2018, et présenté plusieurs versions des faits avant de finir par reconnaître ce meurtre qui avait bouleversé la France. | |
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| La question | | Vaccin contre le Covid-19 : comment convaincre les plus méfiants ? | | L'échéance semble approcher à chaque nouvelle annonce triomphale d'un groupe pharmaceutique. Quand bien même un vaccin contre le Covid-19 venait à être mis au point demain, l'Etat ferait face à un défi considérable : convaincre la population de se porter volontaire. Pour l'heure, les études d'opinion indiquent qu'un Français sur deux, environ, y serait plutôt réfractaire. Pour l'Etat, c'est un défi de taille : il faudra inciter au maximum une population hésitante à se faire vacciner, la possibilité de rendre un tel vaccin obligatoire étant pour l'instant écartée. Voici ce que l'on sait de la stratégie prévue. | |
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| A l'étranger |  | | La révolution des canards en Thaïlande. A la base, ils servaient de protection aux manifestants pour la démocratie contre les lances à eau des forces de police. Puis, les images de ces derniers jours en attestent, les canards jaunes glonflables se sont depuis imposés comme le symbole de cette révolte, entamée l'été dernier pour faire tomber le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha issu d'un coup d'Etat en 2014 et obtenir une réécriture de la Constitution, jugée trop favorable à l'armée.
Pompeo en Israël. Les Etats-Unis vont labelliser les exportations de colonies israéliennes en Cisjordanie occupée comme provenant directement d'Israël, a indiqué hier Mike Pompeo, qui a effectué jeudi la première visite d'un secrétaire d'Etat dans l'une de ces implantations.
La Chine vaccine déjà. Ils n'ont pas attendu l'achèvement des essais cliniques : près d'un million de Chinois ont déjà reçu le vaccin expérimental développé par Sinopharm, a annoncé hier ce dernier. Aucune réaction indésirable n'a été signalée, précise le groupe pharmaceutique national chinois. | |
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| 1 minute pour comprendre |  | | Pourquoi ce déconfinement n'aura rien à voir avec le premier | L'info. Emmanuel Macron devrait annoncer la semaine prochaine un allègement des mesures à l'approche des fêtes de fin d'année. Les commerces pourraient rouvrir dès le 1er décembre (voire un peu plus tôt) avec un protocole sanitaire renforcé, tandis que les déplacements pourraient être autorisés à l'occasion des vacances de Noël.
Pourquoi c'est important. Cela marquera la première étape du déconfinement progressif qui va s'engager, le gouvernement préférant parler d' « allègement des mesures ». Mais ce deuxième déconfinement s'annonce très différent du premier qui avait eu lieu à la fin du printemps dernier, tant dans sa préparation que dans son application.
Qu'y a-t-il de différent ? D'une part, le premier déconfinement n'a pas produit les effets escomptés sur la durée. On dispose donc d'un retour d'expérience. Par ailleurs, on est plus habitués aujourd'hui au port du masque et on teste beaucoup plus. Or, « la condition sine qua non pour qu'un déconfinement se passe bien, c'est d'avoir un nombre suffisamment faible de nouveaux cas positifs pour pouvoir suivre la traçabilité du virus avec les outils dont on dispose : tests, isolement, traçage », souligne l'infectiologue Benjamin Davido. Enfin, l'opinion des Français a évolué. Si « l'acceptabilité du confinement reste assez nettement majoritaire », comme l'indique le directeur adjoint de l'Ifop Jean-François Dabi, « il y a cette fois une véritable incertitude et une incapacité à se projeter et les Français sont beaucoup plus échaudés qu'au printemps dernier ».
Plus d'une minute à nous consacrer ? Voici notre décryptage.
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