| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Genèse d'un crime. Une note que nous révélons relate précisément les différentes étapes de l'incident qui est à l'origine de l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine. Après un simple cours d'histoire, début octobre, où Samuel Paty a montré des caricatures de Mahomet, des parents d'élèves ont fait pression sur l'établissement pour qu'il soit évincé. La polémique a été instrumentalisée et a inspiré le geste de l'assaillant.
●L'enquête continue. Dix personnes sont en garde à vue ce dimanche dans l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty. Parmi elles, Abdelhakim Sefrioui, fiché S et inscrit au fichier des personnes radicalisées, à l'origine des menaces à l'encontre de l'enseignant assassiné.
● Couvre-feu... La France vient de connaître sa première nuit complète de couvre-feu. Peu avant 21 heures, hier soir, sur les Champs-Elysées, les derniers promeneurs couraient vers leur métro tandis que les restaurants remballaient tables et chaises.
● L'aide de 150 euros étendue. C'est rectifié : le Premier ministre Jean Castex a annoncé que l'aide de 150 euros à destination des personnes les plus précaires sera bien être étendue aux jeunes bénéficiant des aides au logement et aux étudiants boursiers. | |
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A suivre | | | Une marche pour «Monsieur Paty». C'est Charlie Hebdo, SOS Racisme, le collectif Dessinez, Créez, Liberté, la FCPE et les syndicats d'enseignants et étudiants, qui ont lancé l'appel hier, dans la foulée de l'attentat de Conflans. Rendez-vous est donc donné à 15 heures, place de la République, à Paris, pour défendre la mémoire de cet enseignant assassiné. D'autres rassemblements sont annoncés partout en France, notamment à Lyon, Toulouse, Strasbourg, Nantes ou encore Marseille, Lille et Bordeaux. Objectif : «Dire que nous pensons à Samuel Paty ainsi qu'à ses proches endeuillés», «que les enseignants doivent être soutenus dans l'exercice de leur métier», «que nous sommes attachés à la liberté d'expression et que nous refusons les logiques extrémistes et obscurantistes». Avant même qu'elle soit autorisée par la préfecture, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a indiqué «comprendre cette initiative», affirmant qu'il s'y rendrait «dans le respect des conditions sanitaires qui sont les nôtres aujourd'hui»... | |
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1 minute pour comprendre | | Les 10 jours qui ont fait basculer la France | Les faits : Après une légère accalmie en septembre, c'est entre le 1er et le 12 octobre que la situation sanitaire s'est dégradée au point de devoir imposer un couvre-feu dans neuf métropoles. La faute notamment au froid, arrivé plus vite que prévu, mais pas que.
Comment en est-on arrivé là? Premièrement, le frein estival - on vit plus dehors aux beaux jours - a lâché avec le froid qui nous a poussé à nous calfeutrer. Ensuite, si le masque s'est imposé, les gestes remparts ont commencé à lasser, les embrassades sont revenues, tout comme les réunions de famille. Enfin, durant toute cette période, les délais ahurissants que l'on a connus pour faire un test et obtenir ses résultats, ont eux aussi permis au virus de filer, laissant nombre de personnes infectées dans la nature– ou plutôt dans les transports, les entreprises, les soirées…
Et maintenant? En mathématiques, cette courbe qui s'accélère jusqu'à devenir vertigineuse porte un nom : l'exponentielle. « C'est une situation explosive », décrypte Flahault. Si l'explosion s'est produite, cela veut-il dire que le pire est derrière nous ? La réponse de l'épidémiologiste Sophie Vaux laisse peu d'espoir. « Aucun argument ne permet de dire aujourd'hui que l'épidémie va se calmer dans l'immédiat. »
Notre décryptage complet est à retrouver ici.
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