| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous ! Ce jeudi, on vous parle des nouvelles mesures annoncées par Emmanuel Macron hier soir pour lutter contre le Covid-19, des suites du meurtre de la jeune Victorine, de la performance des Bleus lors de Croatie-France... Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Cécile Mortreuil, cheffe de service adjointe au pôle News
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| On en parle |  | | ● Couvre-feu, déplacements autorisés et rassemblements privés à limiter. Emmanuel Macron a présenté hier soir de nouvelles mesures pour faire face au Covid-19. Un couvre-feu sera ainsi instauré à partir de samedi en Ile-de-France et dans huit métropoles (Lyon, Lille, Toulouse, Saint-Etienne, Grenoble, Aix-Marseille, Toulouse et Montpellier). Par ailleurs, il n'y aura pas de restrictions de déplacement entre régions, mais un appel à respecter les règles sanitaires à l'approche des vacances scolaires. Pour limiter les risques, le chef de l'Etat a également recommandé de limiter à 6 personnes les réunions dans un cadre privé.
● Meurtre de Victorine. Ludovic B., âgé de 25 ans et interpellé mardi, a reconnu son implication dans la mort de la jeune femme de 18 ans, retrouvée morte fin septembre à Villefontaine (Isère), immergée dans un plan d'eau. Son profil, celui d'un « petit délinquant » et d'un « père de famille ordinaire », est encore entouré de mystère.
● Assaillant au marteau de Notre-Dame. La cour d'assises spéciale de Paris a condamné hier Farid Ikken à 28 ans de réclusion criminelle pour avoir attaqué des policiers au marteau et blessé l'un d'eux devant la cathédrale Notre-Dame en juin 2017, après avoir fait allégeance au groupe Etat islamique. L'Algérien de 43 ans a également été condamné à une interdiction définitive du territoire français.
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| A suivre | ![]() | | Retour à Guermantes pour le couple Fourniret. La juge d'instruction Sabine Khéris, qui mène l'enquête sur l'affaire Estelle Mouzin, a prévu aujourd'hui un déplacement avec Michel Fourniret et son ex-épouse Monique Olivier à Guermantes (Seine-et-Marne), là où avait disparu la fillette de neuf ans le 9 janvier 2003. Michel Fourniret, 78 ans, mis en examen en novembre pour enlèvement et séquestration suivis de mort, avait fini par avouer en mars sa responsabilité dans l'affaire. « Je reconnais là un être qui n'est plus là par ma faute », avait-il déclaré à la juge.
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| Et à l'étranger ? |  | | 🇬🇧 La crainte d'un « no deal ». Stop ou encore ? A moins de trois mois de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, les 27 se retrouvent ce jeudi à Bruxelles pour trouver un accord avec les Britanniques. Mais les points d'achoppement sont nombreux et le risque de « no deal » bien réel.
🇱🇧 🇮🇱 Liban et Israël discutent. Le Liban et Israël, toujours officiellement en guerre, ont entamé hier, pour la première fois depuis des années, des discussions pour délimiter leur frontière maritime commune. Depuis de nombreuses années, les deux pays se disputent 860 km2 d'eaux territoriales. La création de zones économiques exclusives doit permettre de lever les obstacles à la prospection de gisements offshore d'hydrocarbures, notamment du gaz naturel.
🇺🇸 Duel à distance entre Trump et Biden. A la place du débat annulé qui devait les opposer ce soir, Donald Trump et Joe Biden répondront en direct télévisé à des électeurs... mais chacun sur une chaîne différente. Le président républicain fera face à des électeurs pendant une heure en Floride sur NBC News au moment où son rival démocrate se pliera au même exercice dans son Etat natal de Pennsylvanie sur ABC News. | |
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| 1 minute pour comprendre |  | | Covid-19 : soignants et contaminés ? | Les faits. Pour assurer à leurs patients une continuité de soins, certains hôpitaux maintiennent en poste des soignants testés positifs au Covid-19. A Nantes (Loire-Atlantique), onze soignants contaminés continuent par exemple d'arpenter les services de réanimation, réservés aux malades les plus vulnérables face au virus.
Comment est-ce possible ? Depuis mai, le Haut Conseil de Santé publique donne le droit aux établissements de maintenir au travail les soignants contaminés, à condition qu'il s'agisse de personnel « non remplaçable » et « asymptomatique » et que soit appliqué, en théorie, « un renforcement des mesures de précaution et d'hygiène ».
Pourquoi ça pose problème. Dans les faits, on peine à deviner les débuts d'un protocole spécifique. Interrogée sur le détail des critères à respecter, voire à une éventuelle liste imposée, la Direction générale de la santé argue que « la pertinence des mesures doit être évaluée au cas par cas (...) en fonction de la gravité de la pathologie et/ou de son évolutivité». Olivier Sabin, délégué du personnel CGT au sein du CHU de Nantes, assure qu'aucun dispositif complémentaire n'a été mis en place dans son établissement. Contactée, la direction de l'hôpital n'était pas disponible dans l'immédiat.
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