| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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Bonjour à tous ! Ce mercredi, on vous parle de l'interview télévisée d'Emmanuel Macron ce soir, de l'efficacité des restrictions face au Covid-19, du nouvel iPhone, des Bleus... Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Cécile Mortreuil, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Quelle mesures contre le Covid-19 ? C'est ce soir qu'Emmanuel Macron doit prendre la parole à la télévision, à la fois sur France 2 et TF1. Après le Conseil de défense de la veille, de nouvelles mesures pour enrayer la progression de l'épidémie sont probables. Couvre-feu ? Contrôles de police renforcés ? Nous vous emmenons dans les coulisses des derniers arbitrages au sein de l'exécutif.
● Le Salon de l'agriculture annulé. « La plus grande ferme de France » n'ouvrira pas ses portes du 27 février au 7 mars 2021 à Paris, au Parc des expositions. En cause, évidemment, l'épidémie de Covid-19. Le Concours général des produits sera, lui, maintenu, mais il sera organisé en régions, tandis que des événements auront tout de le même lieu dans la capitale.
● Darmanin soigne les policiers. Après l'attaque du commissariat de Champigny et le drame d'Herblay, le ministre de l'Intérieur a dévoilé plusieurs mesures pour améliorer le « quotidien » des forces de l'ordre. Parmi elles, une prime pour les les « nuiteux » et des augmentations de crédits qui permettront de renouveler un véhicule sur quatre et de rénover des commissariats.
● « Je me sens si puissant ». Donald Trump, qui a un temps caressé l'idée de sortir de l'hôpital vêtu d'un t-shirt Superman, se sert désormais très clairement de sa guérison du Covid-19 pour relancer sa campagne. Punchlines, mises en scène... le président des Etats-Unis va assurément multiplier les fanfaronnades lors des meetings qu'il enchaîne désormais à nouveau.
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Et à l'étranger ? | | | 🇦🇲 🇦🇿 La Croix-Rouge s'alarme des combats dans le Haut-Karabakh. D'intenses combats ont encore opposé hier forces séparatistes arméniennes du Nagorny Karabakh et armée azerbaïdjanaise, ignorant toujours la trêve humanitaire en cours. La Croix-Rouge estime à des « centaines de milliers » de personnes la population qui est affectée par ce conflit.
🇮🇹 L'Italie resserre elle aussi la vis. Pour faire face à la seconde vague de Covid-19, le pays, très durement touché en mars dernier, impose à son tour de nouvelles restrictions. Désormais et pour 30 jours, les bars et restaurants ne peuvent plus servir de clients non assis après 21 heures, les fêtes et célébrations à l'extérieur comme dans les lieux fermés sont proscrites et le nombre d'invités à domicile est limité à six.
🇫🇮 En Finlande, la prison pour une « dick pic » ? Le pays a prévu de lutter contre ces photos de pénis, envoyées notamment via les réseaux sociaux, avec un projet de loi présenté au Parlement l'an prochain et qui prévoit de pénaliser leur auteur. Les peines pourraient aller d'une amende à six mois de prison. | |
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1 minute pour comprendre | | A quand les effets positifs des restrictions ? | L'info. Une semaine après l'entrée en vigueur des mesures liées à l'état d'« alerte maximale », dont la fermeture des bars, la situation épidémique continue de s'aggraver à Paris et en petite couronne. Cela fait pourtant un mois et demi que le masque y est obligatoire dans la rue, tandis que les bars et les restaurants étaient déjà contraints de fermer plus tôt le soir depuis fin septembre. Aucune éclaircie n'est encore perceptible non plus dans d'autres métropoles soumises au même statut, comme Lille et Lyon.
Le contexte. Le nombre d'éléments à prendre en compte pour savoir quand ces mesures produiront des effets est important. Logiquement, c'est la courbe des nouveaux cas quotidiens qui devrait s'aplatir en premier. Et ce, « deux semaines, au moins », après l'entrée en vigueur des mesures les plus fermes, juge l'infectiologue Benjamin Davido. Sauf que cet indicateur peut être biaisé par la politique de dépistage et par le nombre de tests effectués qui a baissé fin septembre. L'épidémiologiste Carole Dufouil estime de son côté que, « pour avoir une mesure objective de l'impact des mesures, il vaut mieux regarder le nombre d'admissions à l'hôpital et en réanimation, qui sont des indicateurs plus objectifs et comparables dans le temps ».
Et maintenant ? Si l'on veut vraiment casser les chaînes de transmission et constater un véritable impact sur les courbes de l'épidémie, plusieurs médecins appellent à mettre en place des couvre-feux, voire à reconfiner au niveau local. Ce n'est d'ailleurs pas exclu par le gouvernement. Emmanuel Macron pourrait en dire davantage lors de son interview télévisée ce soir.
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