La deuxième vague qui déferle, plus puissante que la première ?

L'essentiel de l'actualité en France et à l'international

Pour visualiser correctement cet email, suivez ce lien L'essentiel du matin Un tour de l'actualité pour commencer la journée 25 octobre 2020 Bonjour à tous. Ce dimanche, on vous parle des chiffres de la délinquance à Paris et en Ile-de-France, de la nouvelle passe d'armes entre Macron et Erdogan, mais aussi de la deuxième vague de Covid-19, de la victoire facile du PSG face à Dijon et d'un château secret. Bonne lecture et n'oubliez pas de régler votre montre à l'heure d'hiver ! Cette édition a été préparée par Cécile Mortreuil, cheffe de service adjointe au pôle News On en parle ● Erdogan tance Macron. Jusqu'où ira l'escalade ? Alors que le torchon brûle déjà entre Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan, le président turc a vivement critiqué hier l'attitude d'Emmanuel Macron envers les musulmans en France. Dans son viseur notamment, les différentes mesures gouvernementales contre le « séparatisme islamiste ». Erdogan a mis en cause la santé mentale de son homologue, tandis que l'Elysée a dénoncé des propos « inacceptables ». ● Délinquance. La délinquance est repartie à la hausse à Paris depuis cet été. Cambriolages, vols avec violence, surtout dans les transports, zones de deals : le phénomène est palpable. Les cambriolages de commerces ont par exemple augmenté de 60 % en l'espace d'un an. ● L'état d'urgence sanitaire prolongé. Les députés ont adopté hier soir le projet de loi prévoyant, entre autres, la prorogation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 16 février. Cela permet notamment au gouvernement de recourir au confinement, qualifié d'« arme atomique » par les oppositions. ● Un plan pauvreté qui déçoit les associations. Il n'y aura pas de revenu de solidarité active (RSA) pour les moins de 25 ans. Les demandes répétées des associations et des syndicats n'auront rien changé : Jean Castex l'a confirmé hier à l'occasion d'un déplacement à Epinay-sur-Orge (Essonne). Une visite durant laquelle le chef du gouvernement a dévoilé de nouvelles mesures pour les plus précaires et une enveloppe de plus 700 millions d'euros. Sans convaincre les associations. Plus de détails dans cet article. La proposition Insécurité : Pécresse plaide pour la reconnaissance faciale dans les transports Lire l'article A suivre Un Giro complètement fou ! Qui aurait pu imaginer un tel scénario ? Comme le Tour de France, remporté par le Slovène Tadej Pogacar la veille de l'arrivée à Paris, le Tour d'Italie cycliste se jouera sur le dernier contre-la-montre de l'épreuve et, qui plus est, lors de la dernière étape du parcours. Plus fou encore : les deux premiers du classement général, le Britannique Tao Geoghegan Hart et l'Australien Jai Hindley, sont séparés pour le moment par moins d'une seconde. Alors, qui portera le maillot rose ce soir à Milan ? Réponse dans l'après-midi. L'histoire du jour Le château secret des présidents et des Premiers ministres Lire l'article 1 minute pour comprendre Covid-19 : une «deuxième vague» pire que la première ? Les faits. « La deuxième vague est là. […] La situation est grave. » Comme Jean Castex, très nombreux sont ceux, au gouvernement et parmi les médecins, à utiliser cette expression pour décrire l'épidémie de Covid-19 en France. Une référence à la première, au printemps, qui avait submergé la France, mais aussi tous ses voisins européens. Alors, la situation actuelle est-elle plus grave ? Cette deuxième vague risque-t-elle d'être « pire », au final, comme le redoute le patron de l'AP-HP, Martin Hirsch ? Ce que disent les chiffres. Compte tenu de la quantité de tests réalisés, qui a fortement augmenté depuis le printemps, difficile de se fier au nombre de cas. Si le nombre de contaminations quotidiennes semble supérieur à celui de mars-avril-mai, certains modèles estiment qu'en réalité, le rythme de contaminations lors de la première vague était bien plus fort. La situation à l'hôpital est plus tangible. Le nombre de patients Covid hospitalisés actuellement correspond ainsi au niveau atteint le 27 mars, tandis que le nombre de malades en réanimation égale celui du 24 mars. « La situation hospitalière se rapproche de celle observée au cours de la première vague, après la mi-mars 2020. […] La diffusion de l'épidémie est cependant plus lente que ce qui avait été observé à cette période », note ainsi Santé publique France. Ce qu'ils ne disent pas. « Ces chiffres ne reflètent pas la situation réelle en réanimation », met en garde le réanimateur Stéphane Gaudry. En effet, de nombreux patients en réa doivent cette fois être pris en charge pour d'autres motifs, alors que la grande majorité des lits étaient réservés à des patients Covid pendant le confinement. Par ailleurs, la diffusion de l'épidémie au printemps était principalement concentrée sur un nombre limité de régions, permettant le transfert de patients. Ce n'est désormais plus le cas, rendant la tension dans les hôpitaux plus palpable. Reste que le bilan va « s'alourdir dans les prochains jours et semaines », comme indiqué par Olivier Véran ce samedi. On craint notamment une augmentation importante du nombre de morts. Retrouvez ici notre décryptage complet. Le coin des sportifs PSG-Dijon : Paris cartonne, Tuchel étonne Sans forcer, Paris est venu à bout de Dijon (4-0) et prend la tête de la Ligue 1. Son entraîneur a, lui, surpris par sa composition d'équipe, comme un message à l'adresse de son directeur sportif, Leonardo. Lire l'article France-Galles : un récital en silence Tennis : le duo Pouille-Mauresmo, c'est fini Liga : le Real domine le Barça, Zidane respire La vidéo du jour Singapour : le succès des repas servis à bord d'un A380 cloué au sol Regardez Un peu de culture Ara Aprikian, n°2 de TF1 : «En cette période, la télé doit être à la hauteur» Le directeur général adjoint du groupe entend proposer des programmes qui permettent de créer du lien. Il fait le point sur cette rentrée particulière et les nouveautés de la saison. Lire l'entretien Victime de son succès, le Parc Astérix refoule les visiteurs Au Louvre, une plongée dans la Renaissance italienne 👋 À demain ! Merci d'avoir lu cette newsletter, en espérant qu'elle vous ait plu. On se retrouve demain, à 7h30. 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