| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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Bonjour à tous ! Aujourd'hui, on vous parle de Sophie Pétronin et des derniers chiffres du Covid-19. Dans l'actualité également, les chances d'Anne Hidalgo en 2022, notre baromètre immobilier, ainsi qu'une sombre histoire de corbeau qui fait trembler les habitants d'un village vosgien à coup de lettres de menace... Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Rosalie Lucas, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Anne Hidalgo, horizon 2022 ? La maire de Paris se garde désormais de réfuter ses ambitions présidentielles. Ira, ira pas ? Une chose est sûre : si elle désire être candidate, la socialiste devra se doter d'une image de présidentiable dans l'opinion et parvenir à incarner le rassemblement à gauche. Décryptage.
● Les villes moyennes ont la cote. Fini Paris, Marseille ou Lyon, et leurs prix au mètre carré insensés. Sur le marché de l'immobilier, notamment en raison de la pandémie de Covid-19, ce sont désormais les villes à taille humaine qui attirent. Selon une étude que nous dévoilons, dix villes résistent mieux à la crise.
● Interrogations sur Sophie Pétronin. La dernière otage française dans le monde, détenue pendant quatre ans au Sahel, a été rapatriée hier en France. Dans l'opposition, on s'interroge sur les conditions dans lesquelles elle a été libérée.
● De mauvaises nouvelles et quelques bonnes sur le front du Covid. Le nombre de contaminations en 24 heures a franchi hier la barre des 20000, tandis que le taux de positivité a pour la première fois dépassé les 10%. Malgré tout, il y a du mieux dans plusieurs villes comme Nice, Marseille, Bordeaux ou Rennes. Explications.
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A suivre | | | Roland-Garros : la finale qu'on n'attendait pas. C'est peu dire que la quinzaine porte d'Auteuil aura été inattendue de bout en bout : la finale dames de Roland-Garros opposera cet après-midi deux «outsideuses», l'Américaine Sofia Kenin, certes sacrée en Australie mais beaucoup moins expérimentée sur terre battue, et la Polonaise Iga Swiatek, 54e mondiale, au palmarès tout simplement vierge. On serait tenté de faire de la 6e mondiale la favorite si Swiatek, totalement irrésistible depuis le début du tournoi, n'avait pas sorti la favorite Simona Halep et accompli tout son parcours sans perdre un seul set...
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Et à l'étranger | | | 🇦🇿 🇦🇲 Cessez-le-feu au Haut-Karabakh. L'Azerbaïdjan et l'Arménie se sont accordés sur un cessez-le-feu à partir de midi dans la région séparatiste du Nagorny Karabakh, a annoncé la diplomatie russe après des négociations marathon à Moscou entre les chefs des diplomaties arménienne et azerbaïdjanaise.
🇺🇸 Débat Trump-Biden annulé. La deuxième confrontation télévisée entre les deux prétendants à la Maison-Blanche devait avoir lieu le 15 octobre. Mais Donald Trump refusait qu'il soit virtuel, comme l'avaient décidé les organisateurs par précaution sanitaire.
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1 minute pour comprendre | | Les projections sur le Covid sont-elles trop alarmistes? | L'info. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, s'appuie régulièrement sur des modélisations de l'Institut Pasteur pour justifier de passer certains territoires en alerte renforcée ou maximale, et donc y imposer davantage de restrictions anti Covid-19. Il s'en est encore servi lors de sa conférence de presse, jeudi. Ces projections, élaborées fin septembre, anticipent une explosion du nombre de patients en réanimation dans de nombreuses régions d'ici à mi-novembre. Mais attention : cela vaut dans le scénario où « rien ne change ».
Pourquoi cela fait-il réagir ? En présentant ces projections très sombres, les autorités espèrent faire prendre conscience à la population de la nécessité de respecter des règles sanitaires. Pour reprendre l'expression d'Olivier Véran, le but est de « faire mentir » ces prévisions. « Dans les régions où elles sont pour l'instant inquiétantes, nous espérons qu'une meilleure adhérence aux gestes barrière et que des mesures de contrôle additionnelles vont faire mentir les modèles », nous explique Simon Cauchemez, directeur de recherche à l'Institut Pasteur. Mais plusieurs épidémiologistes jugent que cette stratégie est trop alarmiste. « Il y a parfois un manque de prudence dans les éléments de langage », estime par exemple Antoine Flahault, directeur de l'Institut du Globe à l'université de Genève. « Ils ont tort de présenter les choses comme cela », renchérit le médecin en santé publique Martin Blachier.
Ces prévisions seront-elles mises à jour ? Oui. L'Institut Pasteur a déjà actualisé en interne ses modélisations. Celles-ci sont désormais « plus rassurantes ». « Alors qu'en septembre, le nombre d'hospitalisations doublait en moins de trois semaines dans six régions, il n'y a désormais plus que trois régions avec ce profil », indique Simon Cauchemez. De nombreuses autres projections sur la mortalité ont aussi été réalisées depuis le début de la pandémie. Mais, historiquement, « celles les plus sombres sont toujours fausses », assène Antoine Flahault, jugeant « farfelu » de prétendre « prévoir la situation un mois et demi à l'avance ».
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