| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| 👋 Bonjour à tous ! On vous présente aujourd'hui le tout nouveau comparateur de contrôle technique lancé par Bercy. On revient aussi sur le débat des vice-présidents cette nuit, et on vous explique pourquoi le Covid est bien le même à Paris qu'à Marseille... Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Sébastien Coca, chef de service adjoint au pôle News
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| On en parle |  | | ● Accroché mais courtois. Si la confrontation entre Donald Trump et Joe Biden avait quasi tourné au pugilat lors de leur premier débat le 30 septembre dernier, celle entre le vice-président américain Mike Pence et Kamala Harris, la démocrate qui brigue son poste, cette nuit était plus policé. Les sujets de désaccords n'ont pourtant pas manqué et ont notamment tourné autour de la santé du président Trump et sa gestion de la crise du Covid-19.
● Deux policiers blessés par balles dans le Val-d'Oise. Les deux agents ont été agressés par plusieurs individus hier soir à Herblay. Les assaillants des policiers, qui étaient en civil lors d'une opération de «planque», ont dérobé leurs armes et leur auraient tiré dessus avant de prendre la fuite. Le pronostic vital d'un des deux policiers est engagé.
● Où attrape-t-on vraiment le Covid-19 ? Les autorités de santé recensent depuis le début du confinement les foyers des contaminations et les classent. Il en ressort que les entreprises et les établissements scolaires (de l'école à la fac) arrivent largement en tête. Des données qui, selon les spécialistes, mériteraient tout de même d'être affinées.
● Peur et émotion à Villefontaine. Le meurtre de Victorine, cette étudiante de 18 ans retrouvée près d'un ruisseau le 28 septembre, n'en finit plus de hanter cette ville de l'Isère. Des obsèques poignantes, qui se sont déroulées hier, au parcours de la jeune fille dans les minutes qui ont précédé sa mort, tout est scruté pour tenter de démasquer le meurtrier. | |
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| A suivre | ![]() | | La disparue du Tarn. Son corps n'a jamais été retrouvé. Plus de sept ans après la disparition d'Amandine Estrabaud dans le Tarn, Guerric Jehanno, unique suspect, est jugé à partir d'aujourd'hui à Albi pour la séquestration, le viol et le meurtre de la trentenaire. Particularité de ce procès qui devrait tendre dès le premier jour les échanges entre accusation et défense : aucune preuve scientifique ne vient étayer la thèse de la culpabilité de cet ancien maçon de 32 ans, mais de lourdes charges et de sérieux indices convergent néanmoins vers cet homme qui connaissait la victime, et éprouvait pour elle une attirance.
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| A l'étranger |  | | 🇦🇿 🇦🇲 Haut-Karabakh. Alors qu'a lieu aujourd'hui la première réunion de médiation internationale à Genève, les autorités ont indiqué hier que la moitié de la population du Haut-Karabakh, territoire séparatiste peuplé d'Arméniens en Azebaïdjan, avait été déplacée par le conflit. La France a dénoncé une «implication militaire» turque en soutien à l'Azerbaïdjan, et l'Union européenne on dit craindre une internationalisation du conflit.
🇧🇾 Biélorussie. L'opposante biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa est désormais recherchée par la Russie. L'adversaire du président biélorusse Alexandre Loukachenko figure en effet dans une base de données de personnes recherchées par la Russie, disponible en ligne pour une «infraction au code pénal», selon sa fiche. L'agence Ria Novosti précise qu'il s'agit de poursuites engagées en Biélorussie pour «appels à des actions portant atteinte à la sécurité nationale», crime passible de trois à cinq ans de prison. Hier, Tallin et Riga ont rappelé leurs ambassadeurs en Biélorussie, après une décision similaire de Varsovie et vilnius.
🇫🇮 Finlande. Une première. La Première ministre finlandaise, Sanna Marin, a symboliquement remis hier le pouvoir à une jeune fille de 16 ans dans le cadre d'une campagne de promotion des droits des filles. L'adolescente, qui milite activement sur les questions climatiques et les droits de l'Homme, s'est entretenue avec plusieurs ministres et a assuré passer une journée «passionnante». | |
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| L'antisèche |  | | Le Covid-19 est-il différent à Marseille et à Paris ? | Les déclarations. C'est une opposition traditionnelle sur les terrains de football mais, cette fois-ci, c'est de santé dont il est question. Pour Samia Ghali, deuxième adjointe à la mairie de Marseille, qui entend d'ailleurs doter la ville de son propre conseil scientifique, « on n'a pas le même Covid à Marseille qu'à Paris, Lyon ou Toulouse ». Quant au professeur Didier Raoult, il assure avoir observé « un nouveau variant » du Covid-19, « plus dangereux » que « le virus qui circulait en juillet et en août ».
Pourquoi les spécialistes sont circonspects. Si l'affirmation de l'iconoclaste Didier Raoult met en lumière un phénomène attesté - la mutation du Covid-19, dont différents « variants » se sont développés -, les virologues restent prudents quand il s'agit de se prononcer sur d'éventuelles divergences de dangerosité. Selon Jean-Daniel Lelièvre, chef du service infectiologie de l'hôpital Henri-Mondor de Créteil, « on estime que sept formes majoritaires de virus circulent dans le monde, dont l'une représente à elle seule près de 90 % des souches. Est-ce que ces mutations interfèrent sur (…) la capacité infectieuse du virus ? Pour l'heure, on n'a pas grand-chose pour l'affirmer. » Vincent Maréchal, professeur de virologie à la Sorbonne, fait état des mêmes réserves quant au comportement d'une version « mutée » : « Si vous avez un texte de 30 000 caractères (le nombre de paires de base du génome du Covid-19, NDLR) qui a un sens et que vous changez quelques caractères, l'erreur n'a pas forcément d'impact ».
Alors, des « variants » plus virulents ? Selon le virologue Yves Gaudin, de l'Institut de biologie intégrative de la cellule de Paris-Saclay, les différents « variants » du Covid-19 ne présentent que « de petites mutations, des différences mineures ». Ainsi, « on reste face à la même maladie, on retrouve les mêmes malades à l'hôpital avec les mêmes symptômes qu'en mars ». Le lien entre mutation et virulence « doit être discuté à l'épreuve de données », tranche Vincent Maréchal. Il faudrait, par exemple, que le profil des personnes hospitalisées change sensiblement. Or, depuis le début de l'épidémie, les malades les plus sévèrement atteints ne semblent pas avoir évolué : il s'agit, pour l'immense majorité, de patients âgés ou vulnérables.
Retrouvez notre décryptage : Covid-19 : le virus peut-il être différent à Marseille et à Paris ?
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