| | | L'essentiel du matin |
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| Bonjour à tous. A la une de votre newsletter ce jeudi, les nouvelles mesures annoncées par Emmanuel Macron face à la pandémie. Fermeture des écoles, unification des vacances de printemps, généralisation des limitations de déplacement à tout le territoire... On fait le point sur ces restrictions, qui plongent notamment les parents dans le désarroi, mais aussi sur les notes d'espoir de cette allocution, de l'accélération de la vaccination à la réouverture des terrasses et des lieux culturels. Egalement dans l'actualité, la courte mais précieuse victoire des Bleus face à la Bosnie, les aveux glaçants du bras armé du réseau franc-maçon et «Le Serpent», la dernière série de Netflix que la rédaction a adorée. Bonne lecture, et bonne journée. |
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Cette édition a été préparée par Claire Hache, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Macron remet le pays sous cloche. «Nous avons tous consenti des efforts importants». Mais ils ne sont pas suffisants. Face à la flambée de la pandémie de Covid-19 en France, le chef de l'Etat a annoncé hier soir la fermeture des écoles pendant trois semaines, ainsi que l'extension à tout le territoire des mesures de confinement, déjà en vigueur dans 19 départements. Le recours au télétravail sera renforcé et la vaccination accélérée. Celle des plus de 60 ans commencera le 16 avril ; le 15 mai pour les plus de 50 ans. Quant aux terrasses et aux lieux culturels, ils pourraient rouvrir à la mi-mai.
● Les écoles ferment leurs portes. Le président de la République a annoncé la fermeture des écoles pour trois semaines, à compter de mardi prochain. Cette semaine-là se tiendra en distanciel. Elle sera suivie par les deux semaines des vacances de printemps, unifiées dans toutes les zones. A la rentrée, fixée au 26 avril, seuls les plus petits reprendront les cours en présentiel. Toutes les explications ici.
● «Ça va dans le bon sens, mais»... Rémi Salomon, «représentant» des médecins de l'AP-HP, aurait aimé des décisions plus fortes de la part d'Emmanuel Macron sur le télétravail systématique et la limitation des rassemblements. «D'un point de vue médical, je ne suis pas sûr que ce soit suffisant pour casser l'épidémie», juge le médecin, qui espère maintenant que l'esprit citoyen aidera à accentuer l'effet des mesures. Un entretien à lire ici.
● Imagine'R : un geste pour les étudiants. Environ 500 000 lycéens et étudiants, privés depuis plusieurs semaines de cours en présentiel, pourront bénéficier d'un dédommagement, à hauteur de 85 euros. La demande pour les abonnés à l'année sera à adresser en ligne à partir du 22 avril.
● #BalanceTonPorc. L'homme qui poursuivait en diffamation Sandra Muller, l'initiatrice du hashtag de libération de la parole, a été débouté en appel. En première instance, la journaliste avait été condamnée à payer 15 000 euros de dommages et intérêts à Eric Brion, qu'elle avait accusé de harcèlement sexuel.
● Vers un vendredi noir en Ile-de-France. «Attendez-vous à voir des tracteurs, beaucoup de tracteurs» : à l'appel de la FNSEA, les agriculteurs se mobilisent. Des barrages filtrants et des opérations escargot seront mis en place dans l'ensemble du Bassin parisien, demain, dès 6 heures du matin. Une action visant à dénoncer la réforme en cours de la Politique agricole commune européenne. | |
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Ecoles, confinement, déplacements... | | Posez-nous vos questions ! | Emmanuel Macron a annoncé hier soir de nouvelles mesures pour tenter de freiner la propagation de l'épidémie de Covid-19. Vous n'avez pas tout compris aux règles qui entrent en vigueur ? Nous nous mobilisons pour vous permettre d'y voir plus clair. | |
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| «On vit dans la République de l'Oracle» | Gérard Larcher, président LR du Sénat, qui réagit sévèrement aux annonces de Macron | |
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A suivre | Après Macron, place à Castex | La parole est désormais à Jean Castex, après les annonces d'Emmanuel Macron. Le chef du gouvernement fera une déclaration dans la journée, suivie d'un débat à partir de 9 heures et d'un vote devant les deux chambres du Parlement. Elle portera «sur l'évolution de la situation sanitaire et les mesures nécessaires pour y répondre», avait précisé hier, sans grande surprise, Matignon. Le débat aura d'abord lieu dans la matinée à l'Assemblée nationale, avant de prendre place au Sénat dans l'après-midi. Le Premier ministre s'était engagé, le 17 mars dernier, à se présenter devant le Parlement en cas de nouvelles décisions de portée nationale. Parole tenue, donc, au lendemain des annonces du chef de l'Etat. Des débats à suivre en direct sur notre site. | |
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1 minute pour comprendre | | Pourquoi la découverte de variants n'est pas forcément inquiétante | L'info. Chaque semaine ou presque, un nouveau «variant» du SARS-CoV-2 est découvert (l'«alsacien», qui en réalité «n'en était pas un» dimanche soir, le variant « Henri-Mondor » mardi soir...), suscitant commentaires et d'inquiétudes.
Qu'est-ce qu'un variant ? La nature même d'un virus est de muter. Concernant le SARS-CoV-2, «des mutations se produisent tout le temps depuis fin décembre 2019, et la plupart d'entre elles sont neutres», indique Samuel Alizon, biologiste de l'évolution au CNRS à Montpellier. «Ce virus accumule dans son génome entre une et deux mutations par mois. Au rythme naturel, en un an, il y a donc eu entre 12 et 24 mutations», poursuit-il. Ce sont alors de nouvelles «souches» ou de nouveaux «mutants» qui apparaissent. Dans le langage général, on parle de «variant» pour évoquer un mutant qui possède plusieurs mutations déjà connues.
Sont-ils tous dangereux ? Santé publique France classe ces variants en trois catégories : «préoccupants», «à suivre» et «en cours d'évaluation». La première catégorie en contient quatre : ceux dits «britannique», «sud-africain», «brésilien» et un quatrième de la même lignée que celui dit «britannique», mais avec une mutation problématique. Soit ils sont plus transmissibles, soit ils causent des formes plus graves de la maladie, soit ils ont une capacité à échapper à l'immunité ou ne sont pas détectables lors du dépistage. Des études sont menées sur les huit variants «à suivre», «mais ils pourraient simplement monter en proportion puis disparaître à nouveau», explique le virologue Björn Meyer. Samuel Alizon estime de son côté qu'«un variant devrait avoir un effet démontré sur la nature de l'infection qu'il cause» pour être qualifié ainsi. | |
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| Merci d'avoir lu cette newsletter. On se retrouve demain, à 7h30. D'ici là, passez une excellente journée malgré l'annonce de ces nouvelles restrictions et n'oubliez pas de souhaiter une bonne fête aux Hugues qui vous entourent. |
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