| |  | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| | Bonjour à tous. A la une ce lundi, l'appel au secours du monde de la culture, touché de plein fouet par la crise sanitaire depuis un an. Covid-19 toujours, alors que les enfants de la Zone C retrouvent l'école ce matin, la mise en place délicate des tests salivaires qui sont désormais déployés dans les établissements. Dans le reste de l'actualité, le jugement attendu à la mi-journée pour Nicolas Sarkozy dans l'affaire dite « des écoutes » et le pacte des joueurs du PSG pour remporter le Championnat. Bonne lecture. |
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Cette édition a été préparée par Iris Peron, cheffe de service adjointe au pôle News
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| On en parle |  | | ● Un an sans culture. Le 29 février 2020, le gouvernement interdisait les rassemblements de plus de 5000 personnes. Le début de la fin pour la culture, un des secteurs les plus gravement sinistrés par les conséquences du Covid-19. Un an après, une quinzaine d'organisations professionnelles (cinéma, théâtre, musique...) ont lancé un appel à Emmanuel Macron, dont nous vous dévoilons le contenu en exclusivité, pour réclamer un calendrier de sortie de crise, alors que d'autres pays européens ont déjà entamé le déconfinement de leur culture. Mais la France n'est pas en retard, assure Roselyne Bachelot.
● Etait-ce le dernier week-end de liberté ? Avec la date du 6 mars pour horizon fixé par l'exécutif, notamment pour les 20 départements sous surveillance, de nombreux Français ont profité du soleil de ces derniers jours de février pour se retrouver en plein air. Sans doute un peu trop, comme à Paris où la police a évacué les quais de Seine hier, et peut-être pour la dernière fois avant d'éventuelles restrictions supplémentaires... Une nouvelle étude prévoyant en effet une flambée de la pandémie mi-mars.
● Les écoles, le nerf de la guerre. Dans sa volonté toujours affirmée de ne pas vouloir reconfiner tout le pays, le gouvernement met aussi en avant la nécessité de garder les écoles ouvertes. Et pour ce faire, 80 000 tests salivaires sont déployés à partir d'aujourd'hui, puis 300 000 par semaine mi-mars, afin de traquer les variants. Une mesure qui ne fait pas l'unanimité chez les professeurs, à qui incombe la charge de devoir assurer ces tests... D'autant que la question du maintien de la cantine scolaire pose toujours problème.
● Dernière session amère pour la Convention climat. Sans que cela soit vraiment une surprise, tant ses relations avec Emmanuel Macron se sont distendues ces derniers mois, la Convention citoyenne pour le climat (CCC) a rendu hier un jugement très sévère contre l'exécutif. Ses membres, tirés au sort pour proposer au gouvernement des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ont notamment estimé ne pas avoir été assez entendus et que les objectifs ne seront pas atteints.
● Bain de sang en Birmanie. Un usage de la force graduel, jusqu'aux balles réelles… De nouveaux rassemblements de protestation contre le coup d'Etat militaire en Birmanie ont été violemment dispersés hier par les forces de sécurité. Selon l'ONU, le bilan pourrait s'élever à au moins 18 morts dans le pays. Une « répression de plus en plus violente » que les Nations unies condamnent « fermement ». | |
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| | «Je pourrais même décider de les battre une troisième fois» | Donald Trump
Lors de son premier discours depuis qu'il a quitté la Maison Blanche, donné hier soir à Orlando durant de la convention des conservateurs américains. | |
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| 1 minute pour comprendre |  | | Tout savoir du vaccin Johnson & Johnson, qui arrive bientôt en Europe | L'info. L'Agence américaine des médicaments (FDA) a accordé samedi soir une autorisation en urgence au vaccin Johnson & Johnson, mis au point par sa filiale Janssen. L'Agence européenne du médicament pourrait rendre sa décision « début mars », d'après la ministre française déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher. Ce vaccin serait alors le quatrième autorisé en France.
Quelles sont ses caractéristiques ? Ce vaccin à adénovirus peut être conservé à des températures réfrigérées classiques. Il serait efficace entre 80 et 90 % contre les formes graves de la maladie et à 66 % contre toutes les formes symptomatiques. « On accepte d'être vacciné contre la grippe alors que certaines années l'efficacité n'est que de 40 % », nous indiquait récemment l'immunologue Stéphane Paul à propos d'AstraZeneca. Il ne nécessite a priori qu'une seule dose, mais une étude est en cours afin de déterminer si deux doses conféreraient une meilleure protection. « On a envie que les gens soient protégés, mais on a envie qu'ils le soient encore dans six mois », a résumé le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer.
Combien de doses la France attend-elle ? La France peut espérer recevoir jusqu'à 30 millions de doses, et 30 millions supplémentaires si l'option européenne est levée. Le ministère de la Santé prévoit toujours la réception d'un stock de 2,7 millions de doses chaque mois en avril, mai, puis juin, à condition que le laboratoire n'ait pas de retard dans les approvisionnements. | |
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