| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous, Au programme, aujourd'hui : les suites de la polémique sur l'article 24 de la loi Sécurité globale, une interview de Michel Drucker, la vaccination à venir contre le Covid-19, l'enquête sur la mort de Zineb Redouane et le salaire de Kylian Mbappé. Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Drucker se confie au Parisien. «Je suis un miraculé», avoue l'animateur qui nous a accordé un long entretien depuis le centre de rééducation cardiaque où il est soigné. Opéré une première fois il y a deux mois, puis une deuxième pour une infection, il dit avoir «frôlé la catastrophe». Comme si ce fou de vélo avait dû escalader non pas le Mont Ventoux, mais l'Everest. Ce qui l'a aidé à tenir ? Son hygiène de vie, les messages de soutien et... la perspective de revenir bientôt à l'antenne. Sa leçon ? «Moi qui m'inquiétais pour pas grand-chose, je vais arrêter de me stresser.»
● L'article 24 en sursis. Cet article du projet de loi Sécurité globale va finalement faire l'objet d'une « réécriture complète » a annoncé Christophe Castaner, président du groupe LREM à l'Assemblée. Cet article, qui prévoyait de pénaliser la diffusion malveillante de l'image des forces de l'ordre, a cristallisé les tensions. On vous raconte pourquoi il fait tant polémique et les coulisses de cette décision.
● Darmanin auditionné. «Je ne partage pas le fait qu'il y ait un divorce entre la police et sa population», a déclaré hier soir le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin devant la Commission des lois de l'Assemblée, après une série de violences policières. «Il n'y a pas à renouer, ce fil n'a jamais été perdu, mais il y a à faire comprendre les difficultés que vivent les policiers et à comprendre aussi comment la population souhaite aujourd'hui l'exercice de la force légitime», a commenté le ministre.
● Un calendrier pour les vaccins. La Haute Autorité de santé a dévoilé son plan de vaccination contre le coronavirus. Dans un premier temps, 850 000 personnes seront concernées. Puis différents groupes d'âge seront ciblés tout au long de l'année. On vous dit tout ici.
● Les victimes de Le Scouarnec en quête d'aveux. Devant les assises de Charente-Maritime, qui le jugent depuis hier pour des abus sexuels commis sur quatre mineures de son entourage, l'ex-chirurgien a esquivé les questions. « Il est temps qu'il avoue, c'est insupportable à entendre pour eux », a réagi l'avocate des parents d'une petite voisine agressée en 2017, à Jonzac.
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A suivre | | L'affaire Fiona de nouveau devant la justice. C'est un quatrième procès qui débute aujourd'hui à Lyon. Celui de Cécile Bourgeon et de son ex-compagnon, Berkane Makhlouf, jugés pour la mort en 2013 de la petite Fiona, 5 ans. Déjà reporté en janvier en raison de la grossesse de la mère de la fillette, puis en mai pour cause de pandémie, ce procès en appel devrait signer l'épilogue judiciaire de ce drame, avec l'espoir de faire enfin toute la lumière sur le martyre de Fiona, dont le corps n'a toujours pas été retrouvé sept ans après les faits. Si Berkane Makhlouf a vu sa demande de libération rejetée jeudi dernier, Cécile Bourgeon comparaît, elle, libre aux assises. La mère de Fiona vit désormais près de Perpignan, où elle s'est mariée en décembre de l'année passée, avant d'accoucher en février de son quatrième enfant, une petite fille placée dès sa naissance. Le procès se tiendra jusqu'au 18 décembre. Les deux accusés encourent jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle. | |
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| «Je ne reconnais aucune de ces infamies avec lesquelles on me poursuit depuis deux ans» | Nicolas Sarkozy hier, lors de la reprise de son procès dans l'affaire des «écoutes» | |
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1 minute pour comprendre | | Le difficile entre-deux des mesures sanitaires | L'info. Depuis l'allègement du confinement ce samedi, restaurateurs et professionnels de la montagne sont en colère contre l'interdiction d'exploiter leurs activités. Les représentants de l'Église catholique dénoncent, eux, la jauge fixée à 30 personnes lors des cérémonies religieuses… qu'a d'ailleurs retoquée le Conseil d'Etat.
Comment l'expliquer ? Le sociologue Jocelyn Raude y voit plusieurs explications. D'une part, « il y a une grande caractéristique de la population française : la passion pour l'égalité et une intolérance pour les inégalités », explique-t-il, pointant aussi une « absence de confiance » mutuelle entre le gouvernement et les citoyens. Beaucoup dénoncent aussi l'absence supposée de critères scientifiques précis motivant telle ou telle mesure. « Pour renforcer l'acceptabilité, ce serait plus audible d'avoir une règle basée sur la superficie pour tous les différents lieux », approuve l'épidémiologiste Carole Dufouil, en référence à la jauge initialement limitée à 30 fidèles lors des cérémonies religieuses. Quant à la fermeture des remontées mécaniques, « c'est une décision compliquée à comprendre », reconnaît lui-même le député LREM Jean-François Eliaou.
Comment se justifie la majorité ? « Le gouvernement agit en responsabilité et il faut faire des choix. Forcément, on fait des insatisfaits », assume la députée Marie-Christine Verdier-Jouclas, porte-parole du groupe parlementaire LREM à l'Assemblée nationale. L'élue assure que les mesures prises permettent de sauver des vies. Malgré tout, on n'observe pas, pour le moment, de mouvement de contestation très puissant dans la rue et très unifié. Aucune grande figure ne s'est encore imposée en « leader » de la fronde, comme cela avait pu être le cas lors de la crise de Gilets jaunes.
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